AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.78/5 (sur 247 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro , le 02/10/1962
Biographie :

Patrícia Melo est une écrivaine brésilienne, auteure de romans policiers.

Elle a d’abord travaillé comme scénariste pour la télévision. À partir de 1993, elle signe des épisodes du feuilleton "A Banquira do povo" et de quelques adaptations pour des téléfilms, notamment de "Élémentaire, ma chère Sarah" ("O Xango de Baker Street") de Jô Soares.

En 1994, elle se lance dans le roman policier avec "Acqua Toffana". Depuis, elle explore l’univers violent des quartiers pauvres dans "O Matador : le tueur" ("Ô Matador", 1995) puis dans "Enfer" ("Inferno", 2000), qui raconte, de façon très réaliste, l'ascension et la chute d'un caïd de la drogue dans une favela de Rio de Janeiro. Le roman est récompensé par le prix Jabuti 2021, l'un des prix littéraires brésiliens les plus prestigieux.

En 2010, elle signe "Le voleur de cadavres" ("Ladrão de Cadáveres"), roman noir qui se déroule dans la chaleur torride du Brésil. Un livre fort qui interroge la mince frontière qui sépare le bien et le mal.

Son roman, "Celles qu’on tue" ("Mulheres empilhadas", 2019) nous embarque entre réalité et cauchemar, dans une enquête où la violence prime sur la loi.

Patrícia Melo a quitté São Paulo pour la Suisse, où elle vit avec son mari, le chef d'orchestre John Neschling (1947), qu'elle a épousé en 2012.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Patricia Melo   (10)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Payot - Marque Page - Patricia Melo - Celles qu'on tue


Citations et extraits (211) Voir plus Ajouter une citation
Oui vraiment, se casser les jambes serait excellent , j’ai pensé , en descendant les escaliers. Pour des personnes seules comme Rachel, et pour les paumés de toute espèce,, une maladie qui survient, ou un accident,c’est une façon comme une autre d’acquérir une visibilité.
Commenter  J’apprécie          480
je n’ai pas l’oreille absolue comme certains musiciens, ni l’ouïe sensible comme celle des chiens, mais je n’ai jamais compris pourquoi le bruit n’est pas considéré comme une arme blanche efficace.
(incipit)
Commenter  J’apprécie          440
Je distingue ce qui est bien et je l’approuve, mais j’opte pour le pire.
Commenter  J’apprécie          430
Le silence a de nombreuses qualités, je m'en apercevais. Cela peut être un silence de machine, comme celui des hôpitaux. Cela peut être un silence de pierre. Comme dans le désert. Ou un silence animal, le fauve qui respire, menaçant. Cela peut être encore un silence qui vient d'en-haut, ou du passé, étouffant, comme le ciel chargé de nuages qui apporte la tempête. Ou un silence qui s'élève, comme l'éther, nous transportant au ciel.
Commenter  J’apprécie          416
– Je vais devoir faire attention avec toi, avait-il répondu. Une femme intelligente, c’est la merde.
Ce qu’il me disait en réalité, à ce moment-là, c’était qu’en général les femmes sont bêtes. Mais bien entendu, étant sous le charme et intoxiquée par mes propres hormones, je ne m’en étais pas rendu compte. Pire : j’avais inversé les signaux, transformé le négatif en positif.
Commenter  J’apprécie          362
Je l’ai vu. Dans la salle d’audience, Milton & Rondiney & Edson & Nildo & Ricardo & Ítalo & Rodrigo & Fares & Brayan, tous avaient dit la même chose. Problèmes sexuels. Problème avec la boisson. Adultère. Certains venaient au tribunal en compagnie de leurs psychiatres, invoquant l’aliénation mentale. Je ne me souviens de rien, prétendaient-ils. Ayez pitié de nous, argumentaient-ils : nous sommes épileptiques. Nous sommes bipolaires au degré maximal. Nous sommes schizophrènes. Mais la vérité, c’est que la plupart sont totalement normaux et sains d’esprit, de la même façon qu’ils sont totalement assassins. Enfants, misère, chômage, alcoolisme, rien de tout ça n’est le véritable problème. La raison est tout autre : ils tuent des femmes parce qu’ils aiment tuer des femmes. Comme on aime aller à la pêche ou jouer au football.
Commenter  J’apprécie          343
Il faut regarder la vérité en face, une femme peut être moche, décatie, cul énorme, gueule simiesque, dents de travers, il y aura toujours un homme prêt à se l’envoyer. Toujours.
Commenter  J’apprécie          355
“Le problème des femmes brésiliennes, disait-il, c’est qu’une grande partie de la population masculine du pays est incarcérée. Dans très peu de temps, si la situation continue de progresser à ce rythme, nous aurons plus d’hommes en prison qu’en liberté au Brésil. Comment les Brésiliennes vont-elles faire ? Ce que Rúbia, très maligne, est déjà en train de faire : apprendre à nous aimer. S’éprendre d’un homme honnête, disait-il, va être un truc de femme perverse.”
Commenter  J’apprécie          322
Je crois préférable d’écouter que de parler. Celui qui parle balise. Et celui qui écoute anticipe
Commenter  J’apprécie          310
L'amour, pour les esprits cartésiens, est toujours ridicule. Pour la science, il s'agit d'un torrent de phényléthylamines. De hauts niveaux de dopamine et de norépinéphrine. Des phéromones, pour celui qui y croit.
Pour moi, l'amour est la preuve que nos molécules cytoplasmiques savent écrire des rimes. Du coup, les poètes ne me manquent plus. L'amour, c'est vrai, se substitue à la poésie.
Commenter  J’apprécie          294

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patricia Melo (329)Voir plus

Quiz Voir plus

Le combat d'hiver - Jean-Claude Mourlevat

Qui est l'amoureux de Helen ?

Milos
Bartolomeo
Basile
Bartolos

8 questions
278 lecteurs ont répondu
Thème : Le combat d'hiver de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}