Le mal de vivre.
Ça ne prévient pas quand ça arrive
Ça vient de loin
Ça c´est promené de rive en rive
La gueule en coin
Et puis un matin, au réveil
C´est presque rien
Mais c´est là, ça vous ensommeille
Au creux des reins
Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu´il faut bien vivre
Vaille que vivre
On peut le mettre en bandoulière
Ou comme un bijou à la main
Comme une fleur en boutonnière
Ou juste à la pointe du sein
C´est pas forcément la misère
C´est pas Valmy, c´est pas Verdun
Mais c´est des larmes aux paupières
Au jour qui meurt, au jour qui vient
Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu´il faut bien vivre
Vaille que vivre
Qu´on soit de Rome ou d´Amérique
Qu´on soit de Londres ou de Pékin
Qu´on soit d´Egypte ou bien d´Afrique
Ou de la porte Saint-Martin
On fait tous la même prière
On fait tous le même chemin
Qu´il est long lorsqu´il faut le faire
Avec son mal au creux des reins
Ils ont beau vouloir nous comprendre
Ceux qui nous viennent les mains nues
Nous ne voulons plus les entendre
On ne peut pas, on n´en peut plus
Et tous seuls dans le silence
D´une nuit qui n´en finit plus
Voilà que soudain on y pense
A ceux qui n´en sont pas revenus
Du mal de vivre
Leur mal de vivre
Qu´ils devaient vivre
Vaille que vivre
Et sans prévenir, ça arrive
Ça vient de loin
Ça c´est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C´est presque rien
Mais c´est là, ça vous émerveille
Au creux des reins
La joie de vivre
La joie de vivre
Oh, viens la vivre
Ta joie de vivre
Mon père, c'est un lourd dossier. On ne construit rien en se voyant par intermittence. Nos relations ne sont pas géniales. Je ne sais pas si ça me manque ou pas… Concrètement, ça ne me manque pas. Mais inconsciemment, je me suis sans doute construit là-dessus. Et du coup, je me suis fabriqué pas mal de papas de rencontres.
Tu as 50 balais, et tu ne sais pas forcément quoi en faire...
Comme disait Descartes, le génie est une longue patience.
Toi aussi tu as changé de nom, et même de prénom…
- Ah non !
- Tu étais Maurice Benguigui, tu es devenu Patrick Benguigui…
- Bruel, c'était mon nom de scène, on me l'avait trouvé avec mon oncle, je ne me souviens même plus comment, avant le coup de sirocco ! Puis c'est devenu officiellement mon nom. En 2003, j'avais vécu plus longtemps sous le nom de Bruel que sous le nom de Benguigui, j'ai fait la demande officielle juste avant d'être père… Mais pour Maurice, désolé ! Je n'ai jamais été Maurice Benguigui. Je me suis toujours appelé Patrick…
Je crois que les âmes peuvent se toucher, oui.
Parfois, j'ai le sentiment de n'avoir pas accompli tout ce que je pouvais faire. Un acteur doit tourner plus de films, jouer plus de pièces, un chanteur sort plus d'albums. Moi, le fait de faire les deux, même si c'est un rêve, me pénalise quelque part
Dans toute cette histoire, au fil des jours,, revenait le nom d'un absent tant attendu, puis d'homme devenu un scandale. Patrick et moi avons beaucoup parlé de DSK que nous connaissions tous les deux...
Ce n'est pas à moi que le bonheur pose un problème, mais aux autres.
L'hypermnésique, c'est celui qui va se souvenir de tout ce que son cerveau a enregistré consciemment ou inconsciemment.
Ta solitude et ton coeur pour seules armes.