AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.64/5 (sur 58 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Californie , 1975
Biographie :

Patrick Flanery est né en Californie en 1975. Après avoir obtenu une licence d'arts plastiques à New York, il a travaillé trois ans dans l'industrie du cinéma. Puis il a émigré en Angleterre, où il a obtenu un doctorat en littérature anglaise à Oxford. Auteur d'articles sur la littérature et le cinéma anglais et sud-africain, il collabore au Times Literary Supplément. Il vit actuellement à Londres. Absolution est son premier roman.

Ajouter des informations
Bibliographie de Patrick Flanery   (3)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Je n’ai rien fait de mal, je suis une personne innocente et irréprochable, un professeur d’histoire d’une honorable université dans une des grandes villes du monde. Pourquoi devrais-je m’inquiéter que les autorités contrôlent mes habitudes, mes communications et transactions financières si je n’ai rien à cacher ? Un étudiant ou une étudiante m’a dit, il n’y a pas si longtemps, que la confidentialité est utile aux criminels, que seul un criminel penserait à demander la confidentialité de ses communications. Je ne suis pas un criminel et je réclame pourtant la confidentialité. Je réclame le droit d’être laissé tranquille d’être oublié, d’être une non-entité
Commenter  J’apprécie          150
Je te supplie de ne rien mettre de tout cela dans l'un de tes livres. Ce que nous nous sommes dit ne concerne que toi et moi. ça ne concerne pas les autres. Je veux que personne d'autre ne le lise, quelle que soit la manière dont tu essaierais de le déguiser. N'invente pas un personnage qui fasse quoi que ce soit de semblable à ce que j'ai fait à Laura, pas même de loin. Ne consigne pas la confession que je t'ai faite dans des journaux ou des écrits intimes que les gens pourraient lire après ta mort. N'emprunte ni mon histoire ni mes mots. Ce sont mes mots à moi. P 420
Commenter  J’apprécie          50
On ne peut pas se mettre à écrire le matin sans soupeser l’implication de chaque lettre, parce que l’esprit censeur, grammairien et rigoriste, est à la recherche d’un sens jusque dans l’orthographe et la ponctuation. Et c’est là qu’on sait que le censeur a gagné, parce que, en fin de compte, ce qu’il veut le plus ce n’est pas le contrôle total de l’information, c’est que tous les écrivains s’autocensurent.
Commenter  J’apprécie          30
Pour un écrivain qui essaie d’écrire dans les conditions de répression et de censure qui existaient dans ce pays sous l’ancien gouvernement, chaque instant, de nuit comme de jour, imposait une forme de brutalité artistique et intellectuelle. Comme pour la femme battue qui choisit de rester avec son mari violent et croit qu’elle ne peut pas lui échapper sans risquer sa vie ou celle de ses enfants. Elle tremble et supplie, pèse chacun de ses mots et de ses actes, anticipant – parce qu’elle connaît intimement son tortionnaire – les répercussions de ses moindres faits et gestes, de sorte qu’elle parle et agit toujours de façon calculée, visant tel ou tel effet, voire l’absence de conséquences.
Commenter  J’apprécie          20
Un guerrier n’écoutait pas de musique sauf quand il allait au combat, un guerrier entraînait son corps à réduire ses besoins, à manger seulement une fois par jour, deux fois tout au plus. Un guerrier connaissait la psychologie de son ennemi.
Commenter  J’apprécie          20
Les gens comme vous ne choisiraient jamais d’être censeurs, parce qu’il ne pourrait y avoir travail plus pénible que d’être obligé de lire des écrits – livres, magazines, articles, poèmes – qu’on n’a pas choisis. Et on pourrait également penser que ce serait abominable pour un écrivain – comme vous particulièrement – d’avoir à dénicher des œuvres subversives pour empêcher leur publication.
Commenter  J’apprécie          10
Nous savons tous à quel point on souffre de la mort inattendue et violente d’un membre de sa famille. Ce n’est pas fondamentalement différent pour la famille de la victime innocente d’un meurtre que pour celle d’un criminel exécuté. C’est de la vivisection. C’est la perte d’un membre. Aucune prothèse ne peut le remplacer. La famille est mutilée.
Commenter  J’apprécie          10
Rien n'est plus suspect qu'un homme seul marchant dans des rues de banlieue.
Commenter  J’apprécie          20
Je voudrais crier pour que tout s’arrête, pour que le monde humain se taise, pose sa tête collective sur la table de notre ruine autoproduite et laisse la terre guérir.
Commenter  J’apprécie          10
L'espoir n'est pas un oiseau, les plumes sont trop fragiles pour l'espoir. L'espoir est un vieil arbre encore capable de lâcher sa graine dans un monde stérile.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick Flanery (78)Voir plus

Quiz Voir plus

Nymphéas noirs

Comment s'appelle l'adjoint de Laurenç Sérénac, le policier chargé de l'enquête ?

Sylvio
Julio
Arturo
Ernesto

10 questions
368 lecteurs ont répondu
Thème : Nymphéas noirs de Michel BussiCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..