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3.77/5 (sur 531 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Meudon , le 13/08/1949
Biographie :

Patrick Manoukian est un journaliste, éditeur et écrivain.

Il écrit également sous les pseudonymes de Paul Eyghar et de Ian Manook.

Grand voyageur dès l’âge de 16 ans, il parcourt les États-Unis et le Canada, pendant 2 ans, sur 40 000 km en autostop.

Après des études en droit européen et en sciences politiques à la Sorbonne, et de journalisme à l’Institut Français de Presse, il entreprend le grand voyage initiatique de l’époque… à l’envers. Aux chemins de l’Inde et de Katmandou, il préfère ceux qui le mènent en quatorze mois de l’Islande au Belize, puis jusqu’au cœur du Mato Grosso brésilien où il séjournera treize mois de plus.

De retour en France au milieu des années 1970, il devient journaliste indépendant et collabore à Vacances Magazine et Partir, ainsi qu’à la rubrique tourisme du Figaro. Journaliste à Télémagazine et Top Télé, il anime également des rubriques "voyage" auprès de Patrice Laffont sur Antenne 2 et de Gérard Klein sur Europe 1. Il devient ensuite rédacteur en chef des éditions Télé Guide pour lesquelles il édite, en plus de leur hebdomadaire, tous les titres jeunesse dérivés des programmes télévisés : Goldorak, Candy, Ulysse 31.

En 1987, il crée deux sociétés : Manook, agence d’édition spécialisée dans la communication autour du voyage, et les Éditions de Tournon qui prolongent son activité d’éditeur pour la jeunesse (Denver, Tortues Ninja, Beverly Hill, X-Files…).

De retour du Brésil, Patrick Manoukian a écrit en 1978 pour les éditions Beauval deux récits de voyage : "D’Islande en Belize" et "Pantanal". Il a également signé les scenarii de trois BD d’humour aux Éditions Semic et chez Hugo & Cie.

Il a reçu le Prix Gulli 2012 pour son roman "Les Bertignac - Tome 1: L'homme à l’œil de diamant" signé sous le nom de Paul Eyghar.

Sous le pseudonyme de Ian Manook, il écrit des polars qui se passent en Mongolie: "Yeruldelgger" (2013) qui remporte le Prix SNCF du polar 2014, "Les temps sauvages", suite des aventures de l'inspecteur Yeruldegger, (2015).
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Source : http://www.transboreal.fr
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Conversation avec Ian Manook pour "La Mort nomade" - lecteurs.com .
Anita, membre de la communauté lecteurs.com, a rencontré l'écrivain Ian Manook pour discuter de son roman "La Mort nomade" et des projets à venir. Visitez le site : http://www.lecteurs.com/ Suivez lecteurs.com sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/orange.lecteurs/ Twitter : https://twitter.com/OrangeLecteurs Instagram : https://www.instagram.com/lecteurs_com/ Youtube : https://www.youtube.com/c/Lecteurs Dailymotion : http://www.dailymotion.com/OrangeLecteurs

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La beauté des paysages n’est souvent que la beauté des solitudes. Le voyage ne s’enrichit pas seulement des images, mais de la vie de ceux qui habitent ce que nous ne croyons être que des images. La solitude des paysages fait s’engouffrer l’univers en nous et souffler le vent du monde dans nos âmes. Le monde et nous. Nos solitudes et l’univers. Tel est le sens de la halte et du temps qu’elle arrête pour nous.
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Les hommes se mettent face à face pour s'affronter, et côte à côte pour se connaître. je suis convaincu depuis que c'est un principe universel. [...]
Voyager côte à côte, marcher ensemble, régler son pas l'un sur l'autre, se parler en regardant la même route, ou chacun de son côté le même paysage, déjà l'image est belle et suffirait à faire opter pour cette sagesse. Mais c'est à l'étape que ce précepte prend tout son sens. Depuis longtemps je ne m'assied plus face aux gens, mais à leur côté. Ce simple détail suffit souvent à changer l'émotion des rencontres, même dans les longs silences partagés que le face-à-face ne permet pas sans gêne. Côte à côte, on a toujours l'impression que l'horizon, au loin, rapproche les vies parallèles. Face à face en revanche, la présence de l'un marque physiquement la limite de l'autre, influant sur la durée de l'échange, car si l'on peut rester longtemps sans rien se dire côte à côte, face à face le silence de l'autre pousse vite au bavardage ou au départ. C'est presque le symbole de l'étape, qu'on pourrait définir comme le moment et le lieu statiques où l'on croise la vie d'autres gens. On ne s'y percute pas comme dans un face-à-face. Toute la perspective de l'un est ouverte au regard de l'autre.
p.38-39
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Je préfère l'étape au parcours et j'aime laisser mes étapes se construire autour de rencontres inattendues que le temps favorise. Mes petites astuces pour y parvenir sont simples : si vous le pouvez, ne laissez pas l'échéance du voyage déterminer vos étapes et ne préparez l'étape suivante que si le désir de quitter la précédente s'impose doucement à vous. Prenez l'habitude de vous asseoir à côté des gens plutôt qu'en face d'eux, faites vôtres certaines de leurs préférences et défendez-les avec eux, apprenez quelques gestes quotidiens à partager en toute complicité, choisissez de vivre des rencontres plutôt que de voir des choses... La nonchalance fera le reste, qui n'est ni un désintérêt, ni une paresse, mais la démarche élégante et naturelle d'un voyageur qui se sait un étranger qui passe.
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J'ai fait en Mongolie un grand détour juste pour revenir partager l'un de ces instants privilégiés dans un lieu que j'avais aimé. Sous une large véranda en bois, face au petit campement de yourtes de Gobi Mon, au milieu des steppes parcourues de troupeaux sauvages, du crépuscule jusqu'à la nuit, je suis resté assis à côté de ceux dont je ne parlais pas la langue, m'imprégnant du bonheur d'être simplement là, à boire de l'aïrag en silence. Quand, tard dans la nuit, dans l'ombre des choses, sous une immense lune rousse, j'ai demandé à mon guide de traduire à mes hôtes l'émotion que je ressentais, l'un d'eux a répondu quelques mots dans sa belle langue toute en murmures : " La halte est le bonheur des nomades. C'est le temps immobile qui nous imprègne du monde." Comme nous buvions du thé au lait salé, l'image m'est venue d'une émotion qui infuse en nous. Le monde c'est l'eau, l'herbe c'est nous. Seul ce qui sort de notre moi le plus intime donne sa couleur et son goût au monde qui nous entoure. C'est en cela que chaque voyageur fait un voyage différent.
C'est cette sensation que j'appelle depuis " mon thé mongol", et que je m'efforce de siroter chaque fois que je peux m'arrêter quelque part où je suis bien, de préférence assis avec nonchalance à côté d'étrangers ue je viens de rencontrer.
p.50-51
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On dit en Chine que le vrai voyageur ne sait pas où il va. Un voyageur , en effet, ce n'est pas quelqu'un qui va quelque part. Cela, c'est un visiteur qui va, qui visite et qui revient. Si le voyageur sait où il va, alors il n'a pas la surprise de la découverte ou de la rencontre. Il n'y a pas pire étape que celle qui ressemble à l'idée qu'on s'en faisait. Pour voyager heureux, il faut voyager surpris, c'est-à-dire ne pas avoir de but pour saisir, à chaque instant, l'occasion d'une halte imprévue. En d'autres termes, la force du voyage, c'est ce qui nous en détourne.
Tel est le sans que je donne à ce dicton rwandais selon lequel "la route n'enseigne pas au voyageur ce qui l'attend à l'étape". J'ai fait mienne cette idée selon laquelle l'étape et l'itinéraire sont deux aventures parallèles mais distinctes. Sans doute notre erreur est-elle de toujours vouloir lier les deux, et de ne faire des étapes que les jalons d'un itinéraire, ou de l'itinéraire qu'un moyen de relier des étapes. Peut-être faut-il vivre au contraire les deux simultanément mais de façon différente. L'itinéraire nous déplace dans le temps et l'espace, et l'étape nous y replace.
p.32-33
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Ce qui rend le voyage nonchalant ,c'est l'absence de l'obsession du terme ,la liberté soudaine et choisie d'apprécier le temps présent,et non le temps passé ou qui reste à venir. Cette nonchalance , quand on la goûte,change la perception du voyage.
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Le trajet, qui incarne le voyage dans l'espace, diffère donc de l'étape, qui incarne le voyage dans le temps. Le trajet est de l'ordre du physique et de la perception, l'étape de l'ordre de l'intime et de l'émotion.
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Chaque voyageur doit inventer son voyage, comme chaque individu doit inventer sa vie. Mais, ce faisant, il interprète ce qu’il voit à travers des prismes qui lui sont personnels : sa culture, ses souvenirs, ses attentes, ses émotions. Le vrai voyageur qui, rappelons-le, ne devrait idéalement assigner ni but, ni terme précis à son voyage, promènerait donc avec lui sa propre vision du monde alors qu’il a justement pour ambition de le découvrir.
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S'asseoir avec nonchalance aux côtés d'une personne de rencontre, c'est aborder la rencontre dans un esprit de partage plus que de confrontation.
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Patrick Manoukian
Je suis de votre age, mon fils ainé qui habite Montreal vient de nous signaler la présence d'un de vos personnages qui son père/mon mari géologue de passage en Mongolie dans votre roman signé Ian Manook, c'est ABSOLUMENT inoui!! Moi aussi j'ecris beaucup et me considère "a pilgrim " Mère de famille aventurière . S'il vous plait puissiez vous me contacter ? MERCI beaucoup !J'ai hâte !
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