Citations de Patrick Ness (234)
On n'écrit pas sa vie avec des mots. On l'écrit avec des actes. Ce que tu penses n'est pas important. C'est ce que tu fais qui compte.
- Je ne comprends pas. Qui est le gentil, dans l'histoire ?
- Il n'y a pas toujours un gentil. Et pas toujours un méchant non plus. La plupart des gens sont entre les deux.
Tu voulais qu'elle parte et en même temps tu voulais désespérément que je la sauve. Ton esprit préférera croire à des mensonges rassurants tout en connaissant les douloureuses vérités qui rendent ces mensonges nécessaires. Et ton esprit te punira de croire aux deux.
Les histoires sont des créatures sauvages. Quand tu les libères, qui sait ce qu'elles peuvent déclencher.
La réponse, la voici : peu importe ce que tu penses, parce que ton esprit se contredira une centaine de fois par jour. Tu voulais qu'elle parte et en même temps tu voulais désespérément que je la sauve. Ton esprit préfère croire à des mensonges rassurants tout en connaissant les douloureuses vérités qui rendent ces mensonges nécessaires. Et ton esprit te punira de croire aux deux.
Le Bruit, c'est du bruit. Ça craque et ça crépite et ça finit généralement par une grande purée de sons et de pensées et d'images, et la moitié du temps, impossible d'y comprendre quelque chose. L'esprit des hommes est rien qu'un fouillis et le Bruit, c'est comme la version active, respirante de ce fouillis. C'est ce qui est vrai et ce qui est cru et ce qui est imaginé et ce qui est rêvé, et ça dit une chose et son contraire total en même temps, et même si la vérité s'y trouve forcément, comment faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas quand vous captez tout, absolument tout ? Le Bruit, c'est un homme non filtré, et sans filtre, un homme, c'est rien qu'un chaos sur pattes.
« Sa maman à lui était sa fille à elle. Et elle était pour eux deux la personne la plus importante au monde. Et ce n’était pas rien d’avoir ça en commun. » (p. 210)
"Le monstre apparut juste après minuit.
Comme tous les monstres."
Les histoires sont les choses les plus sauvages de toutes, gronda-t-il. Les histoires chassent et griffent et mordent.
"Est-ce que mourir ne suffit pas ? Est-ce que je vais devoir continuer à me souvenir ? Non. Parce que tu peux mourir avant d'être mort, aussi", se dit-il.
Oh oui, tu le peux.
Alors, pourquoi pas après ?
et tout ce que je pense alors que j'entends les hommes mourir et les Spackle mourir et que je les vois mourir en Bruit même les yeux fermés tout ce que je peux penser c'est -
Et c’est ça la guerre ?
C’est ça que les hommes veulent tant ?
C’est ça qui doit en faire des hommes ?
Maintenant, l'heure est venue de vous tendre le témoin. Les histoires ne s'achèvent pas avec les écrivains, quel que soit leur nombre en début de course. Voici ce que Siobhan et moi nous avons conçu.
Alors allez-y, prenez-le. Courez. Secouez le monde.
Avant-propos de Patrick Ness, Londres, février 2011
Il regagna la cuisine et jeta un regard sur la pendule.
Encore dix minutes.
Toujours aucun signe de....
- Conor ? fit une voix du haut de l'escalier.
Il expira un grand coup, réalisant qu'il avait retenu son souffle jusque-là.
[.......]
- Tu es un brave garçon, dit-elle avec un sourire, mais il entendit aussi de la tristesse dans sa voix. Je regrette de ne pas m'être levée assez tôt.
- Ça ne fait rien.
- C'est ce nouveau...
- Ça ne fait rien, répéta Conor.
Elle lui souriait toujours. Elle n'avait pas encore enroulé son foulard autour de sa tête ce matin, et son crâne nu avait l'air trop tendre, trop fragile dans la lumière froide, comme celui d'un bébé.
- Je croyais que tout le monde vivait de la même façon. Que tout le monde parlait de la Fin des temps au dîner.
- On le fait. Quand on évoque la possibilité d'un prochain président Républicain.
Conor était réveillé.
Il venait de faire un cauchemar. Enfin, pas un cauchemar. Le cauchemar. Celui qu'il faisait très souvent ces derniers temps. Celui avec les ténèbres et le vent et le hurlement. Celui avec les mains qui glissent des siennes, malgré tous ses efforts pour les cramponner. Celui qui se terminait tout le temps par....
Elle lui balance une gifle en pleine figure.
- Hé ! crie Seth.
- Tu l'as sentie, celle-là ? Il n'y a pas plus réel, mec.
« Personne ne peut donner à un cœur sa propre paix ; tu dois la trouver par toi-même »
L'enfer, c'est grand comment?
La vie (...) la seule chose qu'il te reste à faire c'est trouver une façon de la vivre.
- Je ne suis qu'une fille.
- C'est terrifiant comme tu as appris à le dire avec tristesse plutôt que fierté.