La gratitude, c’est comme la beauté. Elle n’est que dans l’oeil de celui qui la regarde.
Ils ne vieilliront pas, comme nous à qui on a permis de vieillir,
L’âge ne leur pèsera pas, les années ne les marqueront pas,
Et quand viendra le crépuscule, et quand le jour se lèvera,
Nous nous souviendrons d’eux.
Lawrence Binyon
La bureaucratie anglaise est pire que la notre. Si j’appelle le premier Lord de l’Amirauté, il passera la balle au ministre de la défense, qui en parlera au premier ministre, qui mettra les choses au point avec le roi, lequel, je suppose, en parlera à l’archevêque de Canterbury, qui en parlera à Dieu, dont chacun sait qu’il est britannique. Et avant que tu aies eu le temps de comprendre, tout Londres bruissera de commérages et tout le monde essaiera de savoir ce que nous faisons.
En matière militaire, comme sur un ring de boxe, la règle est « défends-toi tout le temps ».
Invincibles à toute aérienne ou navale, virtuellement insubmersibles, à l’abri de toute arme sous-marine conventionnelle, entourés d’une muraille de missiles et d’espions électroniques, protégés jour et nuit par un champ de radars informatisés, balayant tout autour d’eux, abritant leurs propres forces d’attaque aérienne supersonique…
Aucun mot ne peut décrire avec assez de précision l’invincibilité des porte-avions de la marine américaine. Sauf un. Imprenable.
Ou presque.
En règle générale, les SEALS se croient immortels. Selon les termes du général Patton, ils se débrouillent pour que ce soit « le pauvre con d’en face » qui meure à leur place.
Rappelez-vous que nous ne sommes pas ici pour attaquer, sauf en cas d’agression délibérée contre nous… du style « eux ou nous ». Parce qu’il n’y a toujours qu’une seule réponse à cela : « Pas nous ».
Les officiers en charge savaient bien qu’ils avaient affaire au problème permanent d’un gros coup – ils allaient appliquer 80 % de leur effort sur 33 % du problème.
Selon les règles toujours respectées d’un sous-marin en état d’alerte, personne ne parle jamais. Sauf pour dire quelque chose d’essentiel comme : « Feu ! ».
Il y a un adage par les hommes de loi occidentaux. Ils disent : « Ne plaidez jamais pour obtenir vengeance mais seulement pour de l’argent. » Cet adage s’applique aussi aux actes de guerre : n’attaquez jamais quelque chose ou quelqu’un pour vous venger. Seulement pour l’argent ou le contrôle.