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4.02/5 (sur 146 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1961
Biographie :

Patrick Tudoret est un écrivain, auteur dramatique, journaliste, et chercheur français né à Oran (Algérie). Il partage sa vie entre Paris et le Vendômois. Un lieu de calme, de vie et d'inspiration pour lui.

Breton, d'une famille originaire des Côtes-d'Armor, il passe son enfance entre la vallée de la Loire, la Bretagne et la Côte d'Azur puis son adolescence à La Rochelle avant de s'installer à Paris et de poursuivre ses études à La Sorbonne. Titulaire d'un DEA en sciences de l'information et de la communication, docteur en science politique (thèse sous la direction du Pr Lucien Sfez à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne : "De la Paléo-télévision à la "Sur-télévision", vie et mort de l'émission littéraire"), il est chercheur en sociologie des médias et consultant auprès d'institutions diverses dont la Commission européenne. Auparavant, il a été - pendant quinze ans - responsable puis directeur de la communication de plusieurs grandes institutions financières.

Patrick Tudoret est l'auteur d'une douzaine de livres, romans, essais, récits, parus notamment aux Editions de la Table Ronde (groupe Gallimard). Sa première pièce Les Hauts-Plateaux a été jouée au Théâtre Rive Gauche, à Paris en 2006 et sa nouvelle pièce, "L'Entrevue de Taormine : Oscar Wilde - Jean Lorrain" (co-écrite avec Thibaut d'Anthonay) a fait l'objet de plusieurs lectures et devrait se monter à Paris, en 2012. Il a collaboré à de nombreux journaux, magazines, revues universitaires ou littéraires et donne aujourd'hui des chroniques au journal La Montagne. Il co-produit et co-anime également "Tambour battant", l'émission d'Antoine Spire diffusée le vendredi soir sur CINAPS TV (chaîne 21 de la TNT).

Président du jury du Prix Tortoni, qu'il a créé en 2009, il est aussi depuis 2011, membre du jury du Grand Prix de la Critique Littéraire.
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Bibliographie de Patrick Tudoret   (19)Voir plus


Entretien avec Patrick Tudoret à propos de son ouvrage L`homme qui fuyait le Nobel :



Tristan Talberg, votre héros, reçoit le prix Nobel de littérature. Contre toute attente, il le refuse et s’engage sur les chemins de Compostelle afin de confronter ses démons intérieurs, notamment ceux relatifs à la mort de sa femme. Comment est née l’idée du roman ? Une réflexion sur votre métier d’écrivain ? L’envie de traiter le processus du deuil ?


L’idée est née d’une anecdote piquante qui m’est restée en mémoire : un jour le général de Gaulle reçoit dans son bureau de l’Elysée un baron politique à qui il compte proposer un ministère. Le futur ministre, évidemment – on l’imagine se tortillant d’aise sur sa bergère Louis XV – s’empresse d’accepter ce poste tant convoité. Mais avant de clore l’entretien, de Gaulle, d’une voix sépulcrale, lui dit : « Etes-vous bien sûr, au fond, de ne pas préférer la vie à tout ça ? » Mon personnage, Tristan Talberg, en fait, est un homme qui préfère la vie à « tout ça » Tout ça étant le Nobel, les ors du pouvoir, les vanités diverses et (a)variées qui nous guettent, nous engluent… Le livre, oui, est aussi une réflexion sur le métier d’écrivain. Qu’est-ce qu’un écrivain peut accepter ? Jusqu’où doit-il aller dans ce qui est la part « non littéraire » de son métier…?
Pour ce qui est du deuil, mon roman est avant tout l’histoire d’un amour fou et je pensais qu’un amour qui se poursuivrait, s’amplifierait, même, après la mort, serait particulièrement fort. Je voulais un élan qui transcende tout, la maladie, même la mort.



Tristan a perdu Yseult, la femme qu’il a aimé autant que possible avant qu’une maladie ne l’arrache à lui. Terrassé par cette perte, le héros du roman lui voue un amour infini et sans failles. Croyez-vous en un amour aussi pur et durable, dans notre société où le divorce est de plus en plus fréquent ?


L’amour, vrai, profond, vertical, est tout ce qui reste à l’être humain dans cette société matérialiste au dernier degré, enflée de son propre vide. Mon (anti)-héros l’écrit à un moment : il n’existe que trois armes de construction massive : l’art, l’amour, le sacré… En dehors de cela, rien ! Nada ! Oui, je crois, comme l’a écrit Georges Bernanos, dans ce monde où homo pseudo sapiens n’a de cesse d’exterminer voluptueusement son prochain, que « L’enfer, c’est de ne plus aimer »



Si le refus du Prix Nobel n’est pas le sujet central de votre ouvrage, avez-vous un regard critique sur les prix littéraire aujourd’hui ?


Ce n’est pas le sujet central, mais le déclencheur, le catalyseur de toute l’histoire. C’est donc très important. Je n’ai rien contre les prix littéraires – j’ai même eu la chance d’en avoir deux ou trois jolis –, mais je n’imagine pas écrire un livre « calibré » en vue d’un prix important, comme certains le font. Ecrire va mieux en écrivant..., sans tirer de plans sur la comète éditoriale. Ensuite, la réception d’un livre – qui est certes primordiale – nous échappe en grande partie…



Fuyant les médias, votre héros s’échappe sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Avez-vous fait ce pèlerinage ? Si oui, qu’en avez-vous retiré ? Si non, de quoi vous êtes-vous inspiré pour décrire cette longue marche et ses effets sur le narrateur ?


Je suis pour l’instant un Jacquet contrarié. « Faire » Compostelle, comme on dit, est encore un rêve, mais j’ai arpenté beaucoup des lieux que je décris dans le livre. J’en ai donc fait des bouts avec, toujours, cette fascination du chemin qui m’a saisi très tôt. Comme Talberg, je suis un assez bon marcheur et… il est bien plus âgé que moi, ce qui me laisse encore quelques belles années pour réaliser ce rêve… Compostelle est avant tout, je crois, un état d’esprit et cet état d’esprit, j’y suis parvenu peu à peu, la maturité venant. Ca ressemble à une certaine soif d’élévation, à quelque chose de plus grand que ce monde trop plat. Un jour, on se met en marche. « Il n’y a pas de chemin, c’est marcher qui crée le chemin ». Ce célèbre mot de Jean de La Croix dit merveilleusement les choses.



Les livres et les contes occupent une place importante dans la vie de votre personnage et l’accompagnent dans ses cheminements intérieurs. Est-ce là selon vous, le rôle de la lecture ?


Je me suis en effet, inspiré – très librement, il est vrai – du mythe de Tristan et Yseult. Les grandes légendes m’ont toujours profondément inspiré (le cycle Arthurien, la mythologie gréco-latine). Ce sont elles qui ont forgé la littérature. Legenda, ne veut-il d’ailleurs pas dire « ce qui doit être lu » ? Oui, ces milliers de chemins intérieurs sont ceux qui nous font, qui nous structurent, nous autorisent la station debout. J’ai passé mes soirées à raconter des légendes ou des mythes anciens à mes deux filles quand elles étaient enfants et je sais que cela a compté pour elles.



L’ouvrage est parsemé de lettres de Tristan, adressées à sa défunte épouse. Pourquoi avoir choisi de mêler le format épistolaire à votre récit ? Ce geste donne un petit coté réfractaire à votre personnage, déjà bien à l’écart des attentes médiatiques de notre société. La lettre papier fait-elle encore partie de votre quotidien ?


J’ai toujours aimé le genre épistolaire, genre classique par excellence, et faire un roman semi-épistolaire permettait de passer du « il » objectivé au « je » subjectif. C’est d’une très grande richesse d’écriture et je crois que les lecteurs y voient aussi une grande originalité. J’aime bien ce côté inactuel, et même réfractaire, oui, de la lettre papier. Comme tout le monde, j’utilise beaucoup les e-mails (ou courriels, en français labellisé), mais régulièrement, je me fends de mots manuscrits. C’est tellement plus fort, d’une distinction tellement plus haute. D’ailleurs, je rédige souvent mes e-mails comme des lettres à l’ancienne, avec formules de politesse etc.



Et vous, si l’on vous décernait le prix Nobel de Littérature, l’accepteriez-vous ?


Mon éditeur, avec beaucoup d’humour, m’a « supplié » de l’accepter si jamais il m’était décerné... Entre nous, je pense le risque – je dis bien le risque – assez faible… Ce n’est certes pas rien le Nobel de littérature, il a même couronné quelques œuvres majeures (Faulkner, Gide, Camus, Bergson…), mais depuis plusieurs décennies, à quelques exceptions près, j’avoue que je suis sceptique. Serait-il devenu un prix du littérairement correct ?



Patrick Tudoret et ses lectures :



Quel livre vous a donné envie d`écrire ?


Je dirais, très jeune, mes premières lectures : James Fenimore Cooper, Walter Scott, Alexandre Dumas, Théophile Gautier



Quel est l`auteur qui vous aurait pu vous donner envie d`arrêter d`écrire (par ses qualités exceptionnelles...) ?


Un écrivain, trop méconnu du « grand public », mais qui est probablement un des plus grands écrivains français vivants : Marcel Moreau. Son œuvre est si puissante, si torrentielle, si belle, qu’elle pourrait anéantir tout élan, mais comme c’est un ami très cher, l’effet est inverse chez moi. Son œuvre magnifique me stimule…



Quelle est votre première grande découverte littéraire ?


Georges Simenon. Très jeune (neuf, dix ans). Ne jamais oublier, comme le disait André Gide, qu’il est (souvent, pas toujours) un grand romancier.



Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?


Sans aucun doute Les Pensées, de Blaise Pascal. Le plus grand, pour moi.



Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ?


Mon journal 50 nuances de Grey. C’est évidemment ironique… Promis, je m’y mets dès le siècle prochain.



Quelle est la perle méconnue que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?


L’œuvre de Marcel Moreau – voir ci-dessus –, complexe, exigeante, mais splendide.



Quel est le classique de la littérature dont vous trouvez la réputation surfaite ?


Je vais me faire des ennemis, mais allons-y gaiement : Belle du Seigneur, d’Albert Cohen, ou l’Ulysse, de James Joyce . Attention, je ne dis pas que ce sont des impostures, mais « surfaits », j’assume.



Avez-vous une citation fétiche issue de la littérature ?


Valery Larbaud…: « Ce vice impuni, la lecture »



Et en ce moment que lisez-vous ?


Je relis Mémoires d`outre-tombe - Texte intégral : Les 5 tomes (Annot..., de François-René de Chateaubriand. Vous voyez, très classique, mais… prodigieux ! Enfin, je lis aussi beaucoup de littérature contemporaine, pour le meilleur et… le pire.




Entretien réalisé par Marie-Delphine

Découvrez L`homme qui fuyait le Nobel de Patrick Tudoretaux éditions Grasset :


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Découvrez l'émission intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/patrick-tudoret-en-marchant-53762.html Voilà un livre qui fait un bien fou, un livre qui prend le temps, qui nous invite à l'introspection et nous invite surtout à marcher pour nous approcher de ce que nous sommes au plus profond de nous. « En marche », c'est le nouveau titre de Patrick Tudoret. Il y eut le politologue, il y eut le chef d'entreprise, l'homme de media et puis il y a l'écrivain, l'écrivain polyformes qui s'exprime aussi bien dans l'essai que dans le roman ou la dramaturgie avec plusieurs pièces à son actifs. Son 1er titre, « Impasse du Capricorne » sort en 1992 aux éditions de la Table ronde. D'autres titres suivront jusqu'en 2015 avec « L'homme qui fuyait le Nobl » paru chez Grasset qui lui permet d'atteindre un public plus large. A travers cet écrivain sélectionné pour recevoir le prestigieux prix et qui préfère partir sur les chemins pour s'en échapper, Patrick Tudoret nous racontait aussi une bouleversante histoire d'amour, de deuil et de résilience. Ce livre reste une référence, le genre de livre qu'on garde précieusement dans sa bibliothèque pour les bienfaits qu'il apporte mais que l'on a aussi plaisir à partager pour ses enseignements. Dans le même registre, mais cette fois-ci sous la forme de l'essai, Patrick Tudoret nous avait aussi séduits avec son « Petit traité de bénévolence » dans lequel il nous rappelait l'importance de l'ouverture aux autres. On l'aura compris, dans notre monde d'urgence, de violence, de repli sur soi, Patrick Tudoret nous apporte par son écriture une salvatrice bouffée d'air frais. Il le prouve cette fois-ci encore avec son nouveau livre « En marchant » paru chez Tallandier. A travers son expérience personnelle mais aussi en convoquant d'autres écrivains, il nous raconte l'importance de ces quelques pas qui deviennent des kilomètres, l'art de la marche qui nous permet de nous recentrer sur nous-mêmes, de revenir à l'essentiel tout en restant attentif à la rencontre et à l'inattendu. Porté par une écriture douce, poétique, riante aussi, ce livre qui mêle étroitement pérégrinations pédestres, vagabondage philosophique et littéraire, souvenirs personnels et interrogations sur le sens de l'existence fait un bien fou. Que vous soyez vous-même adepte de la marche ou que vous vous disiez « un jour je m'y mettrai », emparez-vous de ce joli livre qui est avant tout un acte de vie et aussi un acte de foi. « En marchant » de Patrick Tudoret, est publié chez Tallandier

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Citations et extraits (135) Voir plus Ajouter une citation
« Il était revenu de tout, sans doute pour n’y être jamais allé... », pourrait-on dire d’un être blasé. Rien de plus désastreux que cette banalisation qui, de fait, renvoie Homo sapiens à sa condition. Où que nous allions, ce ne sera jamais que nous-même que nous finirons par trouver… Marcher, c’est par essence dire, par la mise en mode ambulatoire, que l’on n’est pas blasé, qu’il y a toujours quelque chose qui nous attire, nous attend derrière telle colline toscane, telle crête alpine ou telle échancrure de la côte bretonne. Comme nous y exhorte Béatrice Commengé, il faut « voyager vers des noms magnifiques », des lieux magnifiques, des visages magnifiques, pour, justement, ne pas en revenir, se laisser capturer par eux, par ce que l’on pourrait appeler la grâce.
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Mais ce qui fait la grandeur de la foi, c'est justement l'incertitude, les flux et les reflux de l'âme, le doute, non ? cette quête sans fin d'un au-delà de soi et des hommes. Allez, permets-moi cette conclusion: quand bien même Dieu serait une invention humaine, son ancienneté lui vaudrait bien un brevet d'existence...(p. 110)
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Alta mia,

Comme l'écrivit Cioran pour lui-même, j'ai connu toutes les formes de déchéance, y compris le succès et tu n'aimes sans doute pas le choix que j'ai fait de ne plus écrire. Est-ce un choix d'ailleurs ? mais, au fond, il y a souvent chez l'écrivain, cette tentation de l'abdication, de la soumission consentie à un ordre qui nous dispense d'héroïsme ordinaire, à une vie par procuration, si confortable, si rassurante, exercice de castration volontaire à quoi j'ai toujours répugné de toutes mes forces. Si écrire c'est vivre deux fois, encore faut-il vivre d'abord et philosopher ensuite. Une chose est sûre: j'ai, depuis que je me suis enfui, l'impression- l'illusion ?- de vivre plus. (p. 142) (p. 142)
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(....) il me faudrait arriver à une ascèse à la Géricault. On dit que, tandis qu'il commençait de peindre son "Radeau de la Méduse", il se rasa la tête pour se forcer à rompre avec le monde, pour ne pas être tenté de dilapider son art dans la stupide comédie sociale. Malgré mes grands airs, je n'ai jamais été capable d'une telle radicalité et c'est peut-être bien ce qui manque à mon œuvre. Cela dit, certains verront dans mon "équipée sauvage" une rébellion d'homme libre. Je n'y vois, moi, qu'une tangente panique. Une quête désespérée de toi. (p. 144)
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Alta mia,

Depuis cinq ans que tu t'es fait la belle, je l'avoue, je n'ai plus été capable d'aimer quiconque. Je confondais amis, ennemis et inconnus dans une haine dont je sentais la houle monter en moi chaque soir. Comment pouvaient-ils avoir l'arrogance de vivre quand tu n'étais plus.(p. 133)
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Napoléon n’est jamais aussi grand qu’à l’heure de son déclin et même à son couchant. C’est là que se bâtit sa gloire, c’est là que se trame sa légende. Plus le « héros » est à terre, plus sont grandes les chances de son salut.
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Deux jours plus tard, il était de retour à Paris, sombre, amer, maudissant ce monde, plus encore qu'il ne l'avait fait dans ses livres. Cette fois, il en était sûr, il n'écrirait plus jamais une ligne. Le voile de l'illusion s'était définitivement déchiré. A jamais. Tristan Talberg- écrivain par ennui, vivant par amour, sociable par défaut, misanthrope par instinct- était mort à ce monde qui ne l'inspirait plus, à ses leurres qui ne le divertissaient plus. (p69)
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En parcourant ces pages, je me dis que ma vie a passé comme un songe, laissant dans son sillage une foule de regrets. Je sais que c’est égoïste, mais pour Victor, j’eusse aimé un peu moins d’éclat et un peu plus de présence à mes côtés pendant toutes ces années où je n’ai fait que l’attendre. Qui a dit que la gloire est le deuil éclatant du bonheur ?
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Les trois seuls vrais luxes en ce monde, où superflu et vanité pullulent, sont le temps, l'espace et le silence. Le reste n'est que fumées.
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C'était la première fois depuis très longtemps qu'il se sentait aussi libre. Sans engagement, sans promesse, si ce n'est celle de fuir les honneurs qu'on voulait lui consentir. Régression, transgression, rupture des conventions, il avait la tête comme neuve, vidée du vacarme panique qui l'avait tant hanté comme il hante la tête des hommes et les pousse parfois au pire: le meurtre ou l'inaction. (p. 56)
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