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Critiques de Patrick de Carolis (77)
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Les demoiselles de Provence

Les Demoiselles de Provence, ce sont Marguerite, Éléonore, Sancie et Béatrice. Elles sont les filles de Raimond-Bérenger V de Provence, qui aurait voulu avoir un fils pour en faire son héritier. À défaut, il lui a fallu leur trouver un mari à chacune et le destin de ces quatre sœurs a voulu qu'elles soient toutes les quatre reines, certaines plus longtemps que d'autres ceci dit... Marguerite est mariée à Louis IX, roi de France ; Éléonore à Henri III, roi d'Angleterre ; Sancie à Richard, frère d'Henri et futur roi des Romains ; Béatrice à Charles, frère de Louis et futur roi de Sicile. Autant dire que papa a réussi à bien les caser, ses filles !



Sauf que les rois, ils ont beau être rois, ça n'empêche qu'ils peuvent être bourrés de défauts comme tous les hommes... L'un est trop pieux, l'autre un peu trop dépensier et influençable, celui-là trop ambitieux et ce dernier trop frigide. Certains sont adulés, d'autres détestés (et inversement... et oui au XIIIème siècle déjà, l'opinion publique changeait d'avis comme de chemise). Et leur femme dans tout ça ? Et bien, elles s'imposent, portent la culotte parfois même, ou se taisent et s'effacent...



C'est leur histoire que l'auteur nous invite à suivre dans ce roman qui fourmille de détails historiques. Bien plus qu'un roman d'ailleurs, c'est plutôt une reconstitution historique romancée. En cela, on ne peut qu'applaudir l'auteur pour son travail qui a dû être j'imagine laborieux, très bien documenté en tout cas. Tout y est décortiqué et tellement réaliste que j'ai moi-même fait un bond de 800 ans en arrière, que je me suis vue en "direct live" aux côtés des quatre sœurs. Intrigues de cour, enjeux politiques, croisades, j'y étais ! Aucun doute, l'auteur connaît et aime son sujet.



Dans cette reconstitution, on y fait la connaissance de quatre femmes au destin peu ordinaire, quatre personnalités bien différentes. Toutes quatre mariées à 13 ans, il n'y en a que deux qui deviennent reines immédiatement, les deux autres devront attendre plusieurs années avant de le devenir. J'ai aimé la douceur de Marguerite, la pugnacité d'Éléonore, la fragilité de Sancie et la sensibilité de Béatrice. J'ai beaucoup moins aimé leur mari, aussi roi soit-il et aussi respectueux envers leur femme soit-il (pour deux d'entre eux en tout cas). Reines, elles sont là pour faire des héritiers, pour offrir à leur mari des petites princesses et surtout de futurs petits rois. Femmes de l'ombre, elles assistent et soutiennent leur mari, certaines s'imposent et agissent pendant que d'autres se taisent et obéissent...



"Les Demoiselles de Provence", c'est un livre riche en événements historiques. C'est beaucoup d'informations à emmagasiner, beaucoup de personnages (réels) à retenir. C'est un livre pour lequel il faut prendre le temps si l'on ne veut rien perdre, qui demande un minimum de concentration et de calme si l'on ne veut pas décrocher.



Je regrette la narration au présent qui ne s'y prête pas du tout, mais alors pas du tout... L'auteur déroule une partie de l'Histoire qui a eu lieu il y a plusieurs siècles, on est clairement dans le passé, alors pourquoi la raconter au présent ? Ça n'a aucun sens, et rend la lecture certes plus spontanée mais bien plus pénible également. C'est en revanche et quand même très bien écrit, élaboré et parfois technique mais toujours très fluide. Et comme c'est en fait davantage une reconstitution qu'un roman, les faits sont évoqués sans les sentiments, ou bien trop peu à mon goût (à part peut-être pour Sancie, qui est d'ailleurs celle pour qui j'ai eu le plus d'empathie).



Mais dans l'ensemble, c'est une lecture que je ne regrette absolument pas. J'en ai appris énormément sur cette période de l'Histoire. C'est un livre très instructif sur le destin royal de quatre femmes qui n'aurait sans doute pas été le même si elles avaient eu un frère...

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Letizia R. Bonaparte, la mère de toutes les d..



Patrick De Carolis nous met dans la position d'un lecteur qui assiste au fil des jours aux entretiens que deux journalistes présentent à Letizia Ramolino Bonaparte de telle que ce livre se présente comme un journal où la mère de Napoléon raconte sa vie et celles de ses enfants. Cela se passe à Rome et Letizia a 81 ans.



Elle va raconter son enfance et son amour pour la Corse, l'enfance de ses enfants (8 survivants sur 13 accouchements), son amour pour son mari Carlo qui, hélas, la laisse veuve à 36 ans, la misère, les études et caractères de ses enfants avec évidemment la part belle à son "Nabulio", le fils qui, général à 24 ans et empereur à 25 ans, va établir ses frères et soeurs ainsi que sa mère dans la richesse et la gloire. Au fil du temps, les exigences de Napoléon deviennent tyranniques, chaque membre de sa famille n'est plus qu'un pion sur l'échiquier international, il fait et défait les mariages des uns et des autres mais ne viendra jamais à bout de Lucien,son cadet, qui l'avait pourtant aidé à devenir 1er consul : Napoléon trouve l'épouse de Lucien peu intéressante et ce qui lui importe, c'est de chercher, entre autre, par voie maritale à étendre son empire. Lucien, refusant de suivre ses diktats, les 2 frères ne se parleront plus pendant de longues années.



Il est évident que Letizia a souffert de ces luttes intestines, elle qui était une mère absolue, fière et intransigeante comme la plupart de ses enfants et tout particulièrement le plus célèbre.



Au fil des revers subis par Napoléon, le clan se disloquera et chacun tentera de tirer la couverture à lui ... au grand désespoir de Letizia qui a en outre perdu quelques autres enfants fauchés par la mort.



Un livre intéressant, une femme attachante, une famille terriblement corse, un livre qui se lit agréablement, malheureusement quelques lourdeurs notamment au sujet des batailles napoléoniennes.



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La dame du Palatin

Roman intéressant et instructif malgré quelques longueurs et que le lecteur reste sur sa faim pour certains personnages. L’histoire se situe de 14 après J-C jusqu’en 69. La première héroïne est Paulina qui devra se marier avec un homme choisi par son père. De Arles, elle partira à Rome, via la Corse où elle rencontrera le grand philosophe Sénéque. Comme elle, nous ferons la connaissance de Néron et d’Agrippine. Une belle plongée dans l’Antiquité où l’on ressent bien le gros travail de l’auteur.
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Les demoiselles de Provence

Nouvelle sur Babelio, j'ai choisi d'écrire ma première critique sur ce livre lu à sa sortie (il y a bientôt 10 ans) et qui pourtant reste vivace et marquant dans mon esprit encore aujourd'hui.



La vie de ces charmantes Demoiselles de Provence contient tellement d’ingrédients liés à l’histoire des Capétiens et des Plantagenets, qu'on regrette presque que Patrick de Carolis se soit contenté d’un seul volume pour écrire leur histoire. Son roman est tout bonnement passionnant, dense (plus de 600 pages), tant d’Histoire avec un grand H c'est un pur régal.



Jamais ennuyeux, rendu vivant par l’utilisation du temps présent, ces Demoiselles de Provence sont un plaisir à lire et une fois commencé, il est dur de lâcher le bouquin.



Le lecteur entre ici de plein pied dans l’histoire de France et d’Angleterre du Moyen-âge ; mais aussi de la « petite histoire », celle de la vie des reines, des dames du temps jadis, des ménestrels, des guerres de religion, des croyances et superstitions. On partage les émotions de ces petites filles devenues femmes et reines, leurs intimités, leurs chagrins.



On voyage de Forcalquier à Aigues-Mortes, puis à Paris, en passant par Londres, Tunis et l’Orient, sans oublier la Sicile et la vallée du Rhin, ainsi que Naples. C’est une plongée dans l’histoire fantastique, dépaysante, touchante.



Un roman que je conseille vivement !
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Letizia R. Bonaparte, la mère de toutes les d..

Aymard de la Verrerie et Renaud Dupain sont les Roselmack et les Aliagas façon 1830.

Interview imaginaire de letizia Bonaparte dont la question clin-d’œil aurait pu être : racontez nous les « mille jours » qui ont marqué votre vie... Un genre de « 7 à 8 » mâtiné de « 50 minutes inside » écrit et documenté par Patrick de Carolis.

Bien qu’un élan de modernité souffle sur cet entretien, on est loin de la verve romanesque de "la Dame du Palatin". Sous les pavés de la révolution, les plages sont un peu longuettes, la moitié du livre est consacrée aux méandres des soulèvements et des émeutes et aux années avant 1800.

Durant cette longue période, Letizia proclame son attachement à la Corse, sa lutte avec Paoli pour l’autonomie et la reconnaissance de l’île (déjà).

Letizia raconte sa vie avec Carlo son mari, qui mourra jeune la laissant esseulée et pauvre. Elle en profite pour recadrer son auditoire sur la paternité de Nabulio. «Marbœuf n’a toujours été qu’un ami et Carlo mon mari est le père de mes enfants. » Ce qui cloue le bec de certains historiens !

Letizia se livre en direct de sa retraite romaine. Elle a 80 ans. Napoléon est indéniablement l’axe central de ce récit mais il est traité comme un élément de la fratrie Bonaparte. Letizia est avant tout une mère, centre de cette famille qui distillera son amour avec la même force à chacun de ses 8 enfants. Cette maman au caractère rêche, infatigable luttera sans relâche pour que le clan conserve un restant de cohésion.

Frétillant de tremper leur plume dans l’encrier des souvenirs de Letizia, nous sommes d’emblée confrontés à la nonchalance de Joseph l’aîné, aux déboires de Julien au caractère et aux idées bien trempés. C’est d’ailleurs à cause de la discorde entre Julien et Napoléon que Letizia n’assistera pas au sacre de son Empereur de fils. Louis, lui, « restera » souvent derrière son célèbre frérot. Jérôme, encore petit, demeurera dans les jupes de sa mère.

Pour Napoléon, ses frères et sœurs étaient des pions sur l’échiquier de son pouvoir.

Passé 1er Consul, il s’agissait de conforter sa position pour qu’il puisse échanger d’égal à égal avec les familles régnantes européennes. Pour y arriver l’épée ne suffisait pas, il lui fallait la naissance, d’où sa volonté d’user de ses frères et sœurs pour contracter des unions de haut vol.

J’ai apprécié cet éclairage diffusé par cette mère véritable colonne vertébrale sentimentale des Bonaparte, le petit bout de la lorgnette des amours des uns et de l’ascension politique et militaire des autres avec leurs réussites et leurs déboires.

De l’apogée en 1804 où Napoléon distribue les couronnes et les royaumes à la chute 10 ans plus tard, le fossé des trahisons et des rancœurs s’est creusé. La fratrie explosera provocant l’indignation et le courroux de Letizia. Les beaux-fils et les belles-filles seront sans pitié, elle ne reverra jamais son petit fils, le duc de Reichstadt, fils de Marie-Louise et de Napoléon emprisonné chez son propre grand-père, l’empereur d’Autriche.

« Mon fils a abdiqué, l’empire s’est effondré mais moi, sa mère, inlassablement je le soutiendrai. »

Je conseille la lecture de ces « mémoires » pour le côté intime des Bonaparte relaté avec ferveur par cette femme à la volonté sans faille. « Il me reste l’honneur de mon nom, et la légende de mon fils.» De la part de la mère de toutes les douleurs vous en verrez de toutes les couleurs.

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Les demoiselles de Provence

Je connaissais le journaliste, présentateur télé et ancien président de France télévision mais pas l'écrivain. Eh bien, je peux vous assurer que Patrick de Carolis manie la plume avec brio. S'attaquer à l'histoire de la Provence au XIIIe siècle n'est pas chose facile car il y a, à cette période, de nombreux évènements et un certain imbroglio dans les branches royales. La guerre est ouverte entre les Capétiens et les Plantagenêts. Vient s'ajouter à ceci les nombreux comtes qui ne veulent pas lâcher leur territoire et qui font de nombreuses tractations, à base de mariages arrangés, afin que les terres restent dans la famille. Ainsi, Raimon Bérenger V tient farouchement à son comté de Provence. Malheureusement, sa femme, Béatrice de Savoie, ne lui a pas donné d'héritier. Quatre filles sont nées de ce lit : Marguerite, Éléonore, Sancie et Béatrice. Marguerite sera mariée à Louis, roi de France, Éléonore à Henry, roi d'Angleterre, Sancie à Richard de Cornouailles, et Béatrice à Charles d'Anjou, frère de Louis...



Cet ouvrage est un roman, il convient de ne pas l'oublier. Il se lit aisément (je l'ai dévoré) et a un intérêt sur le plan historique car il permet de mieux comprendre les liens étroits qu'il pouvait y avoir dans cette royauté obscure. Si l'auteur n'est pas historien, il n'en reste pas moins qu'il a fait un énorme travail d'analyse afin de mettre à la portée de tous ce pan, ô combien important, de l'Histoire.



Je recommande vivement ce livre.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Refuge pour temps d'orage (1CD audio)

Personnage public aux engagements pas toujours clairs, Patrick de Carolis est aussi et surtout ce journaliste et animateur tv qui imposa sur les chaînes publiques françaises de véritables reportages de fond sur les faits de société et sur le patrimoine culturel de notre pays.



J'ignorais qu'il fût aussi écrivain et poète. Dans Refuge pour Temps d'Orage, il propose vingt chants, poèmes en prose, qui se veulent très personnels mais sont en fait un exercice de style littéraire. L'écrivain s'imagine dans la peau d'un amoureux déçu qui se réfugie dans ses souvenirs d'enfance afin de surmonter sa souffrance.



Le résultat est assez inégal. Osant des images inédites, et grâce à sa remarquable maîtrise du verve, certains passages sont d'une grande force ; d'autres n'évoquent rien, ou au contraire tombent dans un extrême fulminant peu crédible. Le personnage du gardian et le spleen de amoureux refoulé m'ont paru artificiels et convenus, par contre l'érotisme de certains poèmes et les souvenirs personnels sur l'enfance à Arles m'ont plus touché.



Une curiosité donc, que ce petit livre, fin et séduisant, sans atteindre au chef d'oeuvre. Les références poétiques de l'auteur, que je partage, Paul Valéry, René Char, Blaise Cendrars, ne sont pas trahies, mais l'élève est encore loin de ses maîtres. Curiosité, pour moi également car il fut ma seconde expérience de livre audio. Une grande réussite de ce point de vue : la voix grave et chaude de Pierre Arditi fait merveille et habite ce texte avec talent. A noter toutefois que l'écoute de ces chants nécessite une attention soutenue, pour être appréciés sans faux sentiment d'hermétisme.
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Les demoiselles de Provence

Au début du XIIIe siècle, Raimon Béranger s'est acharné à reconstituer son comté qui lui avait été spolié durant son enfance, mais il n'a que quatre filles et pas d'héritier mâle. Sa grande crainte est de voir sa chère Provence passer sous la coupe d'un étranger, ou à nouveau démantelée. le comte sera contraint de s'allier aux puissantes familles par le mariage de ses filles, tout en préparant un testament qui, espère-t-il, préservera l'unité de la Provence.



Ses quatre filles, justement… Chacune deviendra reine, mais nous sommes très loin des histoires racontées aux enfants. Non seulement elles ont des personnalités opposées, mais leurs maris et les cours de France et d'Angleterre leur réservent des accueils divers. À l'époque d'un Saint Louis qui part en croisade, d'un Henri III en conflit avec les nobles anglais, des guerres incessantes entre les différentes puissances et des luttes intestines, la vie des épouses de rois est parsemée de nombreuses désillusions. Utilisées comme des outils d'alliance matrimoniale entre les grandes familles, certaines arrivent malgré tout à se faire une place et à influer sur la politique, mais encore faut-il en avoir le caractère et ne pas être confrontée à un entourage qui vous méprise.



À partir des paysages de la Provence, cette biographie romancée nous fait voyager dans toute l'Europe de l'Ouest, mais aussi à travers la Méditerranée : les croisades de Saint Louis, lancées par un roi bigot, s'achèvent en désastre. Son alter ego le roi anglais voit son pouvoir maintes fois contesté par sa noblesse qui part en guerre contre lui. Au milieu de la grande histoire, la petite histoire relate le décès des enfants ou des petits-enfants pendant l'enfance.



Des destins exceptionnels, à la fois grandioses et amers.


Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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La dame du Palatin

J'avais gardé un excellent souvenir de lecture des demoiselles de Provence, le premier roman de Patrick de Carolis. Et je ne regrette pas d'avoir lu le second.



Fascinée depuis mon enfance par l'Antiquité, je ne pouvais manquer de découvrir « La dame du Palatin ». L'auteur y conte la vie de Paulina, fille d'un riche commerçant d'Arles qui épouse en seconde noce le philosophe Sénèque. A ses côtés, elle traverse les remous de l'histoire de Rome, de Claude à Néron.



J'ai été au départ un peu déçue par le livre, les premiers chapitres sont assez « lourds à digérer ». Érudit et prolixe en informations diverses et variées sur la vie gallo-romaine, Patrick de Carolis digresse et digresse encore, tant que j'en ai parfois perdu le fil de ma lecture. Le rythme est trop lent, les éléments de l'histoire de Paulina semblent noyés sous des pavés savants mal amenés dans le roman.



Puis Paulina quitte Arles. L'histoire s'accélère, le style est plus fluide, même si le texte reste riche, au fil des pages je m'attache à elle, son aventure me passionne, je ne veux plus lâcher le livre.



Il faut dire que la vie à Rome, grâce à de « charmants » et illustres personnages comme Agrippine ou Néron, ne manque pas de relief ni de piquant. (C'est un euphémisme.) Ce monde est d'une cruauté ! Il est sanguinolent, immoral, heureusement quelques paroles clémentes et sages de Sénèque se glissent entre deux récits barbares. L'univers peint par Patrick de Carolis glace d'effroi : complots, perversions, assassinats, inceste, parricide, rien ne vous sera épargné.Horrrible certes mais pas seulement, il s'agit avant tout d'une lecture addictive servie par une jolie plume.



En résumé, malgré un début un peu laborieux à mon goût, j'ai pris énormément de plaisir à dévorer ce livre, Paulina est attachante, son histoire est passionnante, la Rome antique de Néron fait frémir mais sous la plume de Patrick de Carolis l'aventure s'avère riche et captivante.





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Letizia R. Bonaparte, la mère de toutes les d..

Se basant entre autres sur la correspondance de Letizia, Patrick de Carolis construit un long soliloque.



Malgré une densification à la fin du livre, j'ai trouvé que les informations et petits potins du clan Bonaparte n'étaient pas à la hauteur des longueurs et épanchements sentimentaux qu'il faut subir.

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Refuge pour temps d'orage (1CD audio)

 

 

Recueil dans lequel, l'auteur nous entraîne

dans son voyage avec Il, Elle, leur rencontre,

leur doute, leur rupture.



Mais alors Comment recoller le verre brisé

de l'existence ?



Le bonheur serait " champ de coquelicots. "

Patrick de Carolis se questionne sur ce dont

" nous sommes faits " et sur ce que " nous

sommes ".



Alternent ensuite des réflexions sur le

Vent, le Soleil, l'Été, le Ciel.



L'auteur, enfin, nous invite à écouter " la prière

du soleil. "





Ainsi :



" I

Il a voulu partir à son tour.

Aussi brutalement

qu'elle avait décidé de le quitter.



Un voyage de courte durée.

Un tout petit exil !



Le besoin instinctif sans doute

d'ajouter sa propre distance à un éloignement subit

d'éviter les regards de compassion.



Le temps d'amortir le choc de la rupture.

Le temps de chasser de sa mémoire

un amour qui finit comme une porte qui claque.

Gommer son image.

p.9





" Effacer tout d'elle

ses yeux, son sourire, son visage.

Jusqu'à l'insolence de sa jeunesse.



Il n'a jamais pensé qu'elle se détacherait de lui.



Insouciant son cœur de lune.

Touché son cœur de cible.

Épris son cœur de sable.



Trop confiant

il a présumé de la suite

sans suite voilà tout.

Alors partir lui aussi

sans explication.

Partir pour oublier simplement

sans fracas, sans rancœur

sans rien sinon la douleur de l'absence.



Elle a choisi Buenos Aires. Le grand large.

Lui s'est cramponné au bastingage de l'Europe.

Rome, Naples, Athènes… Vols complets.

Ce sera Budapest.

p.10





" …

Comment recoller le verre brisé de l'existence ?

Ordonnance.

Délivrance.

Le futur ne s'écrit pas couleur sépia.



Alors il quitte Buda et Pest à la fois.

Il revient à son point de départ.

Elle n'est plus là.



Perdu son cœur d'épave.

Éteint son cœur de cendre.

p.15





" Sans elle, Paris n'est plus la même ville.

Son absence est la naissance de toutes les absences.

Son départ a tout consumé.



Fragile

le bonheur est un champ de coquelicots.

Le vent, seul, est maître du tableau

qu'il défait et se recompose à sa guise.

Bourrasques et tornades servent de pinceaux.



p.16





" …

Alors il part vers le sud.

Le train est une saignée libératrice.

Il roule vers son enfance, Arles, sa ville natale.



Noué par la peur de ce présent dépeuplé

sur le quai de la gare

adossé au néant

il n'ose bouger.

Peu lui importent

le parfum d'épices dans le vent

le refrain des cigales

ou les pousses du printemps.

Adieu les échappées sauvages et les regards furtifs.

Il n'a plus le goût des saveurs interdites.

Ses pensées ankylosées n'iront pas à la rencontre

de ces cœurs tapis qui attendent patiemment

derrière les murs lisses des maisons grandes

un rameau d'olivier ou un sarment d'espérance.



L'air s'est figé.

Les arbres se sont assoupis.

p.17







" II

Tout est là, en nous.

Blotti, caché.

Tout est là, apporté par le ventre de la vie.

Tout est là pour le restant de nos jours.

Incrusté, gravé.



Tout est là qui patiente :

la moindre image, le moindre son

le fracas de nos cœurs ou les douleurs muettes

ces grains de poussière silencieusement encombrants

ces brindilles crissant sous nos pas.



Tout est là qui attend son heure.

Tout ce qui a été

innocemment ignoré



négligemment oublié

volontairement enterré.

Tout.



p.21-22





" …

Nous sommes faits de tous ces livres

qui peuplent le grenier de notre solitude.

Livres lus et relus qui s'offrent en partage

et dont la seule présence nous rassure.





Nous sommes faits de fer

de soie et de champs de coton.

p.24





" Nous sommes faits du bois de ce bateau

ancré au port qui rêve de tempêtes

de ce flux et ce reflux

de cette marée qui nous ramène et nous reprend.



Nous sommes faits de ces voyages lointains

attendus mais incertains

à la fois espérés et redoutés



Nous sommes faits de tous ces inconnus

dont nous avons croisé la route

frôlé la main sans osé la prendre

de ces hommes

de ces femmes dont nous avons partagé le lit

un temps, peut-être plus.



Nous sommes faits de ces regards

qui nous ont griffés, encornés

de ces corridas permanentes

de ces flippers meurtriers

de ces journaux de 20 heures.

p.25





" …

Nous sommes faits de ces murailles

de ces forteresses

que la moindre fissure métamorphose

en frêle châteaux de sable.



Nous sommes faits de ces déserts

de ces vallées

de ces collines

de ce bleu

de ce vert.



Nous sommes faits de ces fausses libertés

chaînes de notre vanité

socle de notre orgueil.



Nous sommes faits de ces frottements lithosphériques

de ces gouttes de pluie

de ces perles de rose.

p.26





" Nous sommes ces particules

charriées par le hasard.

p.26





" Nous sommes cette contexture d'influences

obéissant aux lois de la gravitation.



Nous sommes un aimant

une boîte, un album.



Nous sommes un podium

une vitrine, un cimetière.



Nous sommes cet échafaudage vertical

grammatical, sentimental.





Nous sommes, à chaque instant, fécondés

par le pollen de toutes nos attentes.

p.27







" III

Le soir est triste

malgré les clameurs au loin sur les Lices.

p.29





Que sont devenues ces femmes au teint de nacre

ces arches célestes

ces lucarnes de l'empyrée ?

p.30







" IV

Aujourd'hui il est seul.

De nouveau seul.

Naufragé sur ce boulevard des Lices inondé de soleil.

..



Le vent pousse vers la ville une marée humaine.

Personne ne voit ni n'entend

le cri de cet oiseau aux ailes mazoutées.

p.33





" Le vent s'est tu.

Le soleil cache la réalité de toutes choses.

La violence de sa lumière transperce

la cotte de mailles des feuillages protecteurs.

Sa puissance écrase l'ombre des arbres

sur l'asphalte ramolli.

Ses rayons éperonnent la peau.



Les lèvres assoiffées

ne trouvent aucun réconfort

aux fruits desséchés.



L'été se consume dans l'indifférence.

Aucune montagne de cendres

ne permet à l'homme de toucher le ciel

bien trop haut pour lui.

p.34







" V

Prendre l'allée de pas muets qui mène aux lèvres de la nuit.



Profiter des heures brunes pour habiller sa fuite.



Regarder monter

en se sentant jugé

cette boule de verre incandescent

qu'une main d'arbres brûlés ne peut plus retenir.

Écouter ce soleil dire comme une prière :

‒ Ne déserte pas ce qu'homme tu te dois.

Ton âme ne cachera pas même un puits

où se désaltérer.

p.37







" VI

Le jour qui se lève n'est pas un jour de plus.

Il est la partie manquante de son être.



Matin nouveau.

Regard naissant.

p.39







" VII

Arles…

Lieu de régénérescence.

Vase canope de la réincarnation.

C'est là que l'on vient s'étendre et se réanimer.

Arles…

Ici on vieillit vert.

p.43







" VIII

Que sont devenus les mots

déposés au pied de sa jeunesse ?

Sur quel rivage les a-t-il égarés ?



Sur le tapis de sable mouillé

ils roulent et s'entrechoquent.

Les vagues s'en amusent.

Les mots sont autant de dés

lancés après la chance.



L'écume les efface.

La plage comme la feuille redevient blanche.

p.49





" …

Mots fatigués.

Pirogues de papier qui voguent

sur les flots d'une langue morte.

Que sont devenus les mots incandescents

qui embrasent nos cœurs ?

Armée de mots.

p.50





" Soldats de la pensée.

Atomes rebelles.

Flibustiers de la parole.



Sans eux rien n'est possible.

Ils sont la clef de voûte

de la recomposition poétique de l'homme.

p.51

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Letizia R. Bonaparte, la mère de toutes les d..

Superbe !

Mais pourquoi j'ai tant attendu pour lire ce livre ?...

Une autobiographie fictive sous forme d'entretien de Laetitzia Bonaparte avec deux journalistes.

J'ai enfin compris le différent avec Paoli et la fuite de la famille Bonaparte sur le continent.

Les différents entre la fratrie sont bien restitués par une mère brisée.

Une femme extraordinaire à laquelle j'ai voulu rendre mon p'tit hommage en donnant son prénom à l'héroïne de mes romans...

A lire sans modération
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Les demoiselles de Provence

XIII° siècle, le comte de Provence n'a pour héritier que quatre filles. L'ainée sera Reine de France, la seconde Reine d'Angleterre, la troisième épousera un demi-frère du roi d'Angleterre et la dernière héritera du comté avec pour mari le frère du roi de France.

Elles vont connaître quatre destins exceptionnels...



Un roman historique qui malgré son titre se focalise surtout sur les politiques de l'époque et donc plus sur les maris de ces quatre demoiselles de Provence. Le livre est plaisant à lire.
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La dame du Palatin

Merveilleux roman qui se déroule de l’an 38 après J.-C. jusque l’an 65 après J.-C. dans la Rome antique. Le roman commence lorsque Paulina est âgée de 12 ans. C’est toute sa vie que l’auteur nous raconte et c’est une vie très riche pleine d’émotions et de rebondissements. Paulina n’a pas vingt ans quand elle se retrouve veuve. En route pour Rome afin d’y retrouver son père qui s’y est établit , le bateau fait naufrage et c’est sur l’île de Corse qu’elle rencontrera Sénèque qu’elle épousera quand il regagnera Rome. Patrick de Carolis révèle la vie passionante de cette femme entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron.

Cette tranche d’histoire de la Rome antique, est dépeinte avec érudition et talent par Patrick de Carolis.

A lire absolument par les lecteurs de romans historiques !
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Les demoiselles de Provence

Au XIIIe siècle, quatre sœurs, demoiselles de Provence vont devenir Reine de France, Reine d’Angleterre, Reine des Romains et Reine de Sicile.

Elles sont les filles du Comte Raimon Bérenger V et de Béatrice de Savoie. N’ayant pas d’enfant male, le Comte et la Comtesse, voulant sauver le « petit » comté, reportent leurs espoirs sur leurs filles ; belles, éduquées, elles épouseront les plus grands personnages de leur temps. Elles tenteront chacune, par leur influence sur leur royal époux de sauver la terre de leur père qui sera cependant engloutie dans le royaume de France.

Patrick de Carolis m’a fait découvrir, le comté de Provence que l’étude scolaire de l’Histoire de France ne met pas en évidence.

Cela se lit comme un Alexandre Dumas, belle écriture, belles intrigues, un moment d’Histoire et d’histoire. J’ai adoré.

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Les demoiselles de Provence

Dans ce livre, Patrick de Carolis met en scène les quatre filles de Raimon Béranger V, comte de Provence (1205 - 1245). Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice auront une haute destinée,

L'auteur nous fait voyager à travers le 13ème siècle, ses guerres et ses croisades. Les Demoiselles sont, bien sûr, mariées selon les intérêts politiques et territoriaux du moment. Parties de leur Provence natale, elles vivront dans la France des Capétiens (Marguerite sera l'épouse de Saint-Louis), en Angleterre (Eléonore épousera Henri III), dans le Royaume de Sicile (Béatrice et Charles d'Anjou) , en Germanie (Sancie et Richard de Cornouailles), mais aussi en Orient (croisades en Terre Sainte).

On découvre l'histoire de ce 13ème siècle, mais encore la vie intime de ces jeunes femmes .

Récit très agréable à lire, j'ai passé de délicieux moments en compagnie des nombreux personnages.
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La dame du Palatin

Avec ce troisième roman paru en 2011, le célèbre journaliste qui dirigea France télévisions de 2005 à 2010, fait encore honneur à sa région d'origine. Né à Arles, Patrick de Carolis réalise, dans "La dame du Palatin", une formidable fresque qui emmènera son héroïne, Paulina, jusqu'à Rome.

D'ailleurs, le titre est un peu trompeur puisque près de la moitié du livre se passe non pas dans la capitale de l'empire romain mais au bord du Rhône, dans la bonne ville d'Arles (Arelate). Avec minutie et beaucoup de détails, l'auteur nous permet de vivre au quotidien la vie d'une famille aisée, émaillant son récit de beaucoup de mots latins employés dans la vie courante. Les descriptions sont soignées et visiblement très documentées. Ce type de roman se révèle fort intéressant puisqu'il permet d'apprendre quantité de choses tout en se laissant prendre par le déroulement d'une vie, ses peurs, ses joies, ses intrigues et surtout ses superstitions dont le poids semble énorme.

Pompeius Paulinus, le père de Paulina, est un riche armateur, qui décide de fiancer sa fille, âgée de 14 ans, à un questeur du Sénat, afin de favoriser ses propres espoirs de promotion. le mariage arrive et elle devient une jeune matrone avant de donner naissance à un garçon. le livre devient alors un vrai manuel de puériculture avec tant de traditions à respecter où l'on voit se mêler le passé de ces peuples occupant la Gaule et la modernité romaine. Pauline va voir un Vieux sage, une sorte de druide, grâce à sa tante, Bubate, et une phrase pleine de sagesse a retenu notre attention : « La vie ressemble à une roue qui roule, un jour dans l'herbe tendre, un autre dans le sable, un autre dans le marais. L'essentiel est qu'elle ne se brise ou ne s'enlise pas. »

Après divers événements, Pauline découvre enfin la réalité romaine, les intrigues, une ville « étrange, grouillante, pétrie d'orgueil. » le retour de Sénèque qui était exilé en Corse, va changer la vie de l'héroïne : « Rome est un théâtre où l'on peut jouer toutes les pièces et se livrer aux pires folies, » déclare Sénèque qui parle d'expérience. Nous sommes en 54 après J.C, soit en l'an 807 pour les Romains, et l'empereur Claude décède à l'âge de 64 ans. L'auteur nous fait vivre alors toutes les vicissitudes de ces gens assoiffés de pouvoir avec Agrippine aux commandes puisqu'elle réussit à mettre Néron, son fils, sur le trône. Il n'a que 17 ans.

Sénèque, qui avait été le précepteur du nouvel empereur, voit celui-ci dégénérer de plus en plus. Il organise des fêtes, flattant son talent supposé d'artiste, chante, joue de la lyre, écrit des poèmes mais n'hésite pas à supprimer tous ceux qui pourraient le gêner : « Nul n'ignore la cruauté de Néron. Que reste-t-il à celui qui a assassiné son frère et sa mère, sinon à se faire le bourreau du maître qui l'a instruit ? », s'exclame Sénèque qui ajoute : « Rien de plus inégal que la destinée. le terme de chaque vie est fixé d'avance et rien ne peut le modifier. »
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Letizia R. Bonaparte, la mère de toutes les d..

Il est indéniable que c'est un livre par lequel j'ai beaucoup appris et dont j'ai apprécié l'originalité : parler de l'ère Napoléonienne par le biais de la mère de l'Empereur, Letizia Bonaparte, était un angle d'approche qui m'intriguait. Malgré peut-être quelques longueurs, ou "lourdeurs" de style, j'ai retrouvé avec plaisir la plume de Patrick de Carolis qui sait faire revivre avec talent notre histoire. C'est cependant moins un coup de coeur que Les demoiselles de Provence ou La dame du Palatin. La faute sans doute au fait que Letizia est un personnage bien moins attachant que les autres portraits de femmes qu'il avait brossés dans ses biographies; elle m'a paru assez lointaine et froide. Mais aussi sans doute parce que j'ai trouvé détestable cette famille : entre intrigues, jalousies, mesquineries, ambitions démesurées, rivalités ou despotisme fraternel, le quotidien de cette fratrie n'a rien d'attirant. Alors, oui, Napoléon Bonaparte a été un homme d'état capable et intelligent; il a su stabiliser notre pays à feu et à sang; il a eu un parcours assez exceptionnel; mais il a tout sacrifié, y compris sa propre famille sur l'autel du pouvoir...Et la morale de l'histoire reste quand même que l'argent et le pouvoir ne font pas le bonheur, loin de là.

C'est tout de même une page marquante et décisive de l'histoire de notre pays et découvrir les origines de la famille et l'enfance de Napoléon, ainsi que ses liens avec sa mère ou ses frères et soeurs ont été des éléments fort intéressants de cette lecture.

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La dame du Palatin

J'étais curieuse de lire ce livre, tout d'abord car je n'ai pas encore lu de livre de Patrick de Carolis et aussi parce que je voulais en découvrir plus sur cette période de l'histoire.

Non seulement il y a un vrai travail de recherche sur cette époque mais l'auteur réussit à ne pas tomber dans le piège du scolaire.

Patrick de Carolis a donc réussi à mêler Histoire et Roman.

C'est très bien écrit, très documenté et vraiment très intéressant. Il y est beaucoup question de la condition des femmes, de leur rôle dans cette société, mais également du fonctionnement de la société romaine, de ses codes, de ses intrigues, de ses meurtres pour accéder au pouvoir, de la vie à Rome et dans les colonies romaines.

Ce n'est vraiment pas ennuyeux, et le personnage de Paulina que le lecteur suit tout au long du livre est très attachant.

Le lecteur vit avec elle, ses joies, ses peines, les moments gais et ceux plus tristes, on souffre avec elle, on aime avec elle, on a peur avec elle.

Sénèque a également un rôle prépondérant dans le livre et j'ai découvert cette personne dont je ne connaissais que le nom et quelques écrits alors qu'il a eu une vie riche.

On découvre aussi Néron sous un autre aspect que celui qui nous est toujours présenté, ce livre permet de mieux comprendre toute la complexité du personnage.



C'est un très beau livre que je ne peux que recommander, c'est très bien écrit, ça se lit facilement, c'est documenté et cela permet de se plonger complètement dans la vie sous l'empire romain.
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Les demoiselles de Provence

Grâce à ce livre on apprend ou réapprend l’histoire de France. Patrick de Carolis nous raconte la vie de quatre jeunes filles au destin prestigieux et nous transporte avec eux faire les croisades en compagnie de Saint Louis. Un très bon livre, bien écrit et agréable à lire!
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