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3.86/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Ethnologue et historien, spécialiste de l'Afrique du Sud

Docteur en ethnologie, Paris I, IEP relations internationales et diplômé de l'institut des langues et civilisations orientales, Paul Coquerel a été chercheur au CNRS, puis consultant dans un organisme de conseil et formation, avant de fonder sa propre agence de communication d'ingénierie des connaissances (Isali).
Il est aujourd'hui, chercheur au Centre de recherches africaines (CRA) et associé au CNRS.

Spécialiste de l'histoire de l'Afrique du Sud, il a effectué de très nombreux séjours dans ce pays et a passé un an en tant que chargé de mission à l'université afrikaans de Pretoria. Auteur d'articles sur le sujet dans l'Universalia (Encyclopaedia Universalis), il a également collaboré aux revues L'Histoire et Politique africaine. Il a publié plusieurs ouvrages sur l'Afrique du Sud, dont L'Afrique du Sud des Afrikaners (Editions Complexe, 1992).
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Source : bibliomonde
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
" Ce que nous avons entendu est une profonde leçon d'humilité, mais il nous faut en finir rapidement pour tourner pour de bon le dos à ce passé affreux et dire : la vie est faite pour être vécue. "
Monseigneur Desmond Tutu, première audition de la Commission, 15 avril 1996, East London
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La métaphore de la "nation arc-en-ciel" traduit le projet d'un ouvreau contrat social pour réconcilier tous les Sud-africains. L'arc-en-ciel symbolise ainsi la volonté commende bâtir une nation d'où la vengeance serait exclue (…). C'est la vision de l'ANC qui, rejetant le fédéralisme, veut imposer un Etat unitaire, centralisé et multiracial pour éviter l'apparition de féodalités régionales (…).
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A partir de 1948, le Parti national annonce clairement le système d'enseignement qu'il entend mettre en oeuvre pour les Africains : "L'éducation des indigènes doit être fondée sur les principes de la tutelle, de l'inégalité et de la ségrégation. Son but doit être d'inculquer le mode de vie de l'homme blanc, spécialement celui de la nation boer, la tutrice première." Le Bantu Education Act de 1953 sera complété par le Extension of Universities Act de 1959 qui crée trois universités noires dans les réserves et interdit désormais aux étudiants noirs l'accès aux universités anglophones.
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Le Population Registration Act impose un système de classification extrêmement rigoureux, [...]. Tous les Sud-Africains sont désormais rattachés à l'une des trois "races" définies par le ministère de l'Intérieur : blanche, métisse ou indigène. [...] Cette classification arbitraire génère de multiples drames, déchire des familles, brise des couples, plonge des individus dans un univers kafkaïen. Passer d'une catégorie à l'autre implique de changer de lieu de résidence, d'employeur, de statut social.
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En 1953, le gouvernement promulgue la loi sur l'éducation bantou, qui étend l'apartheid au système éducatif. Les programmes, la pédagogie, les disciplines enseignées sont révisés, de manière à fournir aux Africains un sous-enseignement.
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Si l'anglais reste la principale langue véhiculaire, la constitution stipule qu' "une personne a le droit d'insister pour que l'Etat communique avec elle dans la langue de son choix". Adoptée en 1996, elle énumère toutes les formes de discrimination et de ségrégation désormais bannies : couleur de la peau, ethnie, sexe, religion, âge et infirmités. Elle devient ainsi l'une des constitutions les plus tolérantes du monde.
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En 1976, le gouvernement impose aux élèves noirs l'usage de l'afrikaans dans l'enseignement des matières scientifiques. Aussitôt, la jeunesse des townships se mobilise sous l'impulsion de la Black Consciousness, une organisation étudiante fondée en 1968 par Steve Biko, à la fois hostile au marxisme, à la violence et à toute collaboration avec les Blancs. Le 16 juin, à Soweto, la police ouvre le feu pour disperser une manifestation d'adolescents. Hector Peterson, un jeune Noir de treize ans, est tué. Il restera le symbole de l'enfance assassinée.
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