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3.43/5 (sur 220 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Haguenau , le 19/06/1956
Biographie :

Paul Halter est un auteur français de romans policiers.

Inconditionnel de John Dickson Carr mais aussi de James Hadley Chase, il entre en littérature en 1986 avec La malédiction de Barberousse, publié à compte d'auteur, puis avec La quatrième porte qui remporte le Prix du Roman Policier du Festival de Cognac en 1987.

L'année suivante, Le brouillard rouge remporte le Prix du Roman d'Aventures. Sa carrière est lancée, et il a publié depuis une quarantaine de romans qui font de lui le maître francophone du crime impossible, dans le sillage d'un John Dickson Carr ou d'un Clayton Rawson mais avec une thématique et un style qui n'appartiennent qu'à lui : les livres de Halter sont plus sombres, plus violents que ceux de ses prédécesseurs.

Il a crée deux personnages de série : le docteur Alan Twist, éminent criminologue, et Owen Burns, un esthète victorien inspiré d'Oscar Wilde. Il a également publié plusieurs romans sans personnages récurrents, ainsi qu'un recueil de nouvelles, La nuit du loup.

Son roman, Les larmes de Sybil, a été élu Masque de l’année en 2005. Il vit aujourd’hui à Strasbourg.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Paul Halter   (52)Voir plus

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Mais à quel moment a débuté "l'histoire" ? Voilà une question délicate. Définir l'origine de toute chose, d'ailleurs, n'a jamais été tâche aisée. Un esprit curieux et pointilleux aurait vite faire de se perdre dans l'infini du temps. D'ailleurs, dans cette affaire, on le verra, l'aspect temporel revêt une importance toute particulière.
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À l’heure actuelle, vous êtes sans conteste le meilleur. Le seul qui, au mépris de notre époque où hélas le mystère et le merveilleux cèdent le pas à la violence et au sexe, le seul qui persiste à écrire des énigmes digne de ce nom. Je dirai même que vous êtes le dernier défenseur de l’authentique roman policier.
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Owen Burns s’approcha de la fleuriste […] avec un frêle bouton de rose entre ses doigts boudinés. Grand, corpulent, lèvres gourmandes et paupières lourdes, il était d'une majestueuse simplicité dépourvue de toute affectation, et fort avenant. L'expression vaguement dolente de ses yeux ne parvenait pas à dissimuler l'étincelle de vive intelligence qui y pétillait discrètement. Il était vêtu d'un complet de drap orangé qui ne passait pas inaperçu, et l'œillet bleu artificiel qu'il arborait au revers de sa veste n'était pas des plus discrets.
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Vous croyez aux fantômes ? Remarquez, je n’en serais pas surpris : tout le monde, ici, croit aux démons, à Satan, aux sorcières, aux lutins, aux cavaliers sans tête et à je ne sais quoi encore… Oui, ils y croient, et pas seulement ce crétin de Basil ou ce brave George, mais aussi le professeur, le docteur, sans oublier le chef de la police ! Oh ! ils ne l’avouent pas franchement, ils affirment tout simplement qu’il faut rester prudent avec ces choses-là !
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"Dis moi ce qu'il lit, je te dirai ce qui il est". Le Dr Twist avait toujours fait sien cet adage, qui, selon lui, pouvait se révéler judicieux au cours de ses enquêtes. "Connaître la nature profonde des gens est souvent plus utile que la découverte d'un indice tangible", expliquait-il volontiers à son ami. Il avait donc coutume de fouiner dans les bibliothèques des suspects. La vérité était qu'il adorait les livres, et qu'il était pris d'une insatiable curiosité en leur présence, surtout lorsqu'ils étaient anciens ou qu'ils traitaient de ses domaines de prédilection, assez nombreux il faut dire, puisqu'ils couvraient aussi bien la criminologie, les sciences - surtout occultes-, l'histoire, la littérature classique, la géographie, et la liste est loin d'être complète. C'était donc pour lui presque un réflexe de se ruer vers les rayonnages lorsqu'il s'introduisait dans une nouvelle demeure.
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C'était désormais une habitude presque quotidienne. Dès qu'elle sortait de la salle de bains, Mrs Ruth Kendall était assaillie par les souvenirs. Elle voyait défiler les principales étapes de sa morne existence et se disait : « Dieu, comme le temps passe ! »
Le coupable, c'était évidemment le miroir à côté de la fenêtre qui, lorsqu'elle se peignait, lui renvoyait chaque fois le reflet d'une étrangère : une personne approchant de la cinquantaine, cheveux cendrés, visage terne et paupières gonflées. Cette vision d'elle-même la déprimait tellement qu'elle se hâtait de consulter son album photos, afin de se revoir, au bras d'Oliver, le jour de leurs noces. Il s'agissait bien d'elle, mais quelle différence ! La Ruth de cette époque était jeune, fraîche, pleine de vie ! Il était vrai que, depuis peu, elle hésitait à feuilleter ces pages, tant la comparaison lui était douloureuse.
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Aux épreuves et aux affrontements sanglants avaient succédé les décorations, les honneurs, la réussite, et son cortège de joies diverses. Tous ces brûlants souvenirs venaient régulièrement l’assaillir. L’un d’eux, plus éprouvant, plus marquant, se détachait pourtant des autres… Il aurait réussi à le chasser de ses pensées sans cette silhouette allongée et malingre,au regard perçant, qui venait souvent hanter ses rêves. Elle le suivait partout, où qu’il aille, quoi qu’il fasse, et apparaissait même durant la journée. Alors, il éprouvait une brusque sensation de chaleur et son esprit enfiévré fut envahi par une musique lancinante d’une flûte…
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Près de trente ans avaient passé. Et plus encore si elle se référait à son univers actuel — murs blanchis à la chaux et vieux mobilier de chêne — qui était en réalité celui de son enfance : une maison spacieuse, confortable, chaleureuse, quoique vaguement oppressante — était-ce à cause de ses plafonds bas aux poutres apparentes ? Lorsqu'elle l'avait quittée, à son mariage, elle avait éprouvé comme un soulagement, heureuse de changer d'air, d'aller mener une vie plus exaltante à Londres, où Oliver, au début simple enquêteur, avait rapidement gravi les échelons avant de devenir inspecteur en chef. Le meilleur d'entre eux au dire de ses collègues.
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Où que j’aille, quoi que je fasse, c’est toujours sur moi que retombent ces imbroglios ! Ce n’est pas possible ! On m’a jeté un sort ! Depuis que je suis entré au Yard, ce genre d’affaire ne cesse de me poursuivre comme une malédiction…
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Son mentor John Dickson Carr, et l'on retrouve au travers des romans de Paul Halter l'ombre du maître dun roman d'égnimes, du mystère du crimes en chambre close.
On s'attache très vite aux pas des deux fins limiers Hurst et Twist, à Owen Burns dans leurs aventures policières, à la limite du paranormal ( la malédiction de Barberousse, le diable de Dartmoor, le roi du désordre)
Auteur à découvrir ou à re découvrir

Petit bémol pour le roman ayant pour titre spiral : personnellement je n'ai pas retrouvé mon engouement dans ce roman, je l'ai lu jusqu'au bout mais contrairement aux autres romans il n'a pas rejoins les étagères.
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