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Critiques de Paul-Jacques Bonzon (97)
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L'éventail de Séville

J’ai retrouvé Pablo. J’ai retrouvé le personnage de fiction qui a marqué mon enfance. Je devais être en CE1 ou CE2 lorsqu’avec lui j’ai découvert Séville, Grenade, Malaga, les Canaries, Cadix, les Espagnols, leur parler, leur façon d’être. Et je me disais alors « un jour, j’irai à Séville pour retrouver Pablo ». Ce voyage, je l’ai accompli bien des années après et Séville m’a éblouie. Était-ce vraiment la ville elle-même qui m’a marquée ou bien les souvenirs de lecture et de Pablo que j’y ai perçus qui ont rendu ce voyage inoubliable ? Je ne sais pas, mais ce fut un voyage-bonheur.



Et pourtant l’histoire de Pablo est d’une infinie tristesse, mais d’une infinie pureté aussi. C’est celle d’un amour plus grand que tout et désintéressé. C’est un roman où les qualités humaines sont mises en avant, telles que la solidarité et l’entraide. Un roman jeunesse dans lequel les minots pouvaient puiser de belles leçons de vie.



Sous le soleil torride de Séville, Pablo, jeune orphelin, essaie de gagner sa vie en vendant de l’horchata (boisson) aux touristes et autres promeneurs. Sur la place, près de la fameuse Giralda, se trouve aussi Juanita qui, elle, vend des éventails andalous. Pablo est attirée par la petite marchande et essaie d’entrer en contact avec elle. Mais celle-ci semble plutôt inquiète de ce rapprochement. Elle finit pourtant à avouer à son nouvel ami que les gens chez qui elle vit et pour qui elle travaille ne sont pas ses parents, et qu’elle aimerait les retrouver.

Pablo, accompagné de son ami Lazarillo, vont alors tout faire pour retrouver la vraie famille de Juanita.

Et le lecteur embarquera avec eux pour une suite d’aventures mouvementées et riches de rencontres dans le sud de l’Espagne et jusqu’aux îles Canaries.



Ha les vide-greniers, de vrais trésors emplis de souvenirs ! Un livre que j’ai cherché pendant des années et enfin retrouvé :))

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Les Six Compagnons, tome 48 : Les Six compa..

Ah souvenir souvenir !!



J’ai trouvé ce tome en boîte à livres et je n’ai pas hésité longtemps avant de le prendre. Je n’en avais qu’un seul dans ma bibliothèque quand j’étais enfant et je l’ai lu assez souvent. Certains disent que les boîtes à livres sont des débarras de vieux livres pour beaucoup. Mais pour ma part, je préfère les y voir plutôt qu’en déchetterie. Je ne suis pas vraiment une lectrice de nouveautés comme « la rentrée littéraire » donc je suis toujours contente quand j’y trouve des romans inconnus aux résumés intrigants.



La lecture de cette histoire a été assez rapide, ça n’excède pas 200p. Mes yeux d’enfants adoraient les 6 compagnons ; mes yeux d’adulte ont, quant à eux, repérés des erreurs de prénoms et quelques incohérences dans l’histoire. Celle-ci est intéressante à lire même s’il y a beaucoup de rebondissements et d’aventures pour seulement quelques pages de résolution d’enquêtes. Mais en même temps, c’est une des premières séries jeunesse qui ne prenait pas les jeunes lecteurs pour des idiots. C’était très bien raconté et c’était français.



Comme vous l’aurez compris, malgré mes yeux d’adulte, ce roman a été une excellente redécouverte des 6 compagnons. Si vous avez des enfants aimant les aventures, je vous conseille de lui faire découvrir cette série ou si vous même avez gardé une âme d’enfant. Pour ma part, j’espère en trouver d’autres en boîte à livres.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le jongleur à l'étoile

Excellent livre pour enfant, qui fait découvrir le Moyen-Age, la vie à cette époque dans les châteaux et les divertissements des seigneurs. Lu il y a bien longtemps, je l'ai trouvé très intéressant et en ai gardé un bon souvenir. Ouvrage que je recommanderais à de jeunes lecteurs.
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Diabolo et la fleur qui sourit

De Paul-Jacques Bonzon, je connaissais la série des "Six compagnons", publiée dans la Bibliothèque Verte.

Dans ma bibliothèque je possède déjà quelques petits livres de la collection Minirose, de la bibliothèque Rose, en particulier des Oui-Oui. J'ai découvert tout à fait par hasard dans une ressourcerie, Diabolo et la fleur-qui-sourit de Paul-Jacques Bonzon. Un auteur jeunesse que j'aime bien - la collection Minirose à l'origine avait pour avantage de pouvoir être lue à haute voix.



Diabolo, petit chat noir, souhaite trouver la fleur-qui-sourit, celle qui permettrait à sa Sylvia, sa petite maîtresse, de ne plus faire de mauvais rêves. Où trouver cette drôle de fleur ?

Personne ne le sait - mais Diabolo pense avoir trouvé la réponse - elle se trouve dans un lieu appeé l'Eldorado. Qu'à cela ne tienne - embarquement en avion pour une destination ensoleillée, Diabolo partage le panier d'un petit chien appelé Ping-Pong.

Diabolo et Ping-Pong vont traverser la forêt vierge, trouver sur leur chemin des animaux qu'ils ne connaissent pas - un dromadaire, un crocodile, un ouistiti... découvrir également une multitude de fleurs, dont les fleurs qui endorment, et celles qui donnent soif... Et pour finir, la fleur-qui-sourit.

J'aime les illustrations en noir et blanc de Pierre Dessons, qui mettent en valeur le texte de Paul-Jacques Bonzon.



Une touche d'exotisme, beaucoup de poésie, et pour la lectrice que je suis aujourd'hui, une pointe de nostalgie - il s'agit d'un roman jeunesse publié en 1974, peut-être écrit plus tôt.

Nostalgie qui s'estompe quand je reprends la lecture à haute voix pour mon mini auditoire de 2021 : "Diabolo est un petit chat tout noir, d'un beau noir luisant comme la soie......"

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La famille H.L.M., tome 4 : Vol au cirque

J’ai passé mon enfance au 5ème étage d’un HLM toulousain mais je ne connaissais pas cette série de l’auteur des « Six compagnons ».

La famille HLM est en réalité composée de Marco et de Bichette, frère et soeur, d’un petit cousin et du fils de la concierge de l’immeuble de Colombelle ville fictive de la région parisienne.

Parfois au pied de mon HLM, sur un grand près qui n’existe plus, s’arrêtaient aussi de petits cirques. Ici, la disparition d’un ours dressé va provoquer l’enquête de la famille en question.
Paul-Jacques Bonzon reprend ici la trame habituelle de ses autres romans, un adolescent dans la détresse va se voir secouru par ses jeunes héros.

L’auteur a eu surtout l’intelligence de décrire des familles moyennes (un enfant couche dans un vestibule faute de place, on ne peut payer les places du cirque par manque d’argent de poche), pour lesquelles solidarité , respect et entraide n’étaient pas de vains mots.
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Les Six Compagnons, tome 9 : Les six compag..

Quand pour les vacances je rentre chez ma mère, j'ai pour habitude de retourner fouiner parmi les bibliothèques roses et vertes qui ont rythmé mon enfance et la sienne! J'aime particulièrement l'odeur de ces livres à la couverture cartonnée.

J'en relis donc un à chaque passage et cette fois-ci mon choix s'est porté sur une plaisante enquête des "Six compagnons" qui recherchent leur petite amie Lyane, une jeune danseuse disparue.

Si les 6 compagnons sont moins connus que leurs collègues du club des cinq, leurs aventures n'en sont pas moins sympathiques. Certes, l'avancée de l'enquête est prévisible, mais la lecture est plaisante et les personnages attachants.

Je constate cependant que l'aspect manichéen dans les enquêtes de cette époque (1950/1960 environ) est beaucoup plus marqué qu'aujourd'hui et ce qui me frappe surtout c'est le caractère raisonnable de tous ces enfants qui enquêtent et à qui les gens répondent sans se poser de questions. Qu'ils sont sages et sérieux, plein de bon sens!

C'est ce qui contribue je pense au charme de ces livres!
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L'éventail de Séville

Tout comme l'écrit LITOLFF c'est un chef-d'oeuvre de littérature enfantine. Je me souviens parfaitement quand j'ai lu ce livre, c'était en 1985 à 13 ans, j'étais hospitalisée pour une opération du rachis à Palavas les flots. Donc, comme à chaque fois que j'étais malade ou alitée : lecture. Et ce roman était magnifique, ce que je me souviens c'était la chaleur écrasante de l'Espagne, la pauvreté, une histoire d'amour entre deux enfants. Je me souviens surtout de la fin terrible : le jeune garçon meurt écrasé par un véhicule en traversant la route pour aller porter une rose à sa bien aimée, qu'est-ce que j'ai pu pleurer ! Quel dommage que les romans de Paul-Jacques Bonzon ne soient plus éditer mais peut être que les jeunes lecteurs d'aujourd'hui préfèrent plutôt les Harry Potter ou les vampires.
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La croix d'or de Santa Anna

J’étais curieux de lire un roman de Paul-Jacques Bonzon qui ne soit pas un « Six compagnons ».

Eh bien, on retrouve ici les thématiques qui lui sont si chères : l’adolescence, des êtres isolés, incompris ou faussement accusés, un chien loup aussi qui va prendre une part très active dans l’action et des méchants qui n’hésiteront pas à être parfois très violents.

Mais on retrouve surtout ce culte de l’amitié, du courage et de l’abnégation lorsqu’il s’agit de rendre service ou de sauver cet ami.

Toutes valeurs autrefois transmises par des familles responsables, des catéchèses, enseignants et le scoutisme et qui tendent aujourd’hui à disparaître au point quel tel livre doit paraître stupide et niais maintenant.

Cette aventure alpestre n’est pas aussi sans un peu rappeler le célèbre « Belle et Sébastien », elle est en tout cas allègrement comptée et avec un sens réel du suspens et les pages filent sans ennuis jusqu’au dénouement final.
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Les six compagnons, tome 3 : Les six compag..

Il paraît que les Six compagnons ont fait l'objet d'une réécriture qui simplifie et évite tout usage de temps de conjugaisons devenus étrangers aux enfants de nos époques. Cela ne m'étonnerait pas tant tout est nivelé par le bas aujourd'hui. J'ai malgré tout du mal à comprendre ce manque total de respect des ayants-droits pour l'oeuvre dont ils ont la responsabilité. le profit commande tout, hélas.

Même ce titre « Les six compagnons et l'étrange trafic » affadie celui des « Six compagnons et l'homme au gant ».

J'ai moi aussi été, dans les années soixante, un enfant soigné dans les hôpitaux de Lyon comme le petit Loulou, protagoniste bien malheureux de ce livre. Et ma famille d'accueil m'offrait pour patienter durant ma convalescence, les premiers épisodes des « Six compagnons » que je prends plaisir à relire aujourd'hui.

Autant pour son intrigue envoûtante que pour son atmosphère, ce roman est excellent.

Je retrouve ici ces vieux quartiers de Lyon aux immeubles gris, ses ruelles en pente. le milieu social de ces enfants est très modeste. Ce sont des fils d'ouvriers ou de petits commerçants. Loulou et sa famille s'entassent dans un tout petit appartement misérable, d'autres dans des immeubles voués à la démolition.

Construit sur des thématiques chères à Paul-Jacques Bonzon dont il faut redire tout le talent, on retrouve ici l'enfant isolé, malheureux, la vaillance du chien Kafi et le courage et l'audace des Compagnons, prêts à tout pour aider un de leur semblable dans la détresse.

Comme Bruno, le héros des « Particules élémentaires », j'ai beaucoup aimé cet épisode de la série des gones de la Croix-Rousse.
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Les six compagnons, tome 1 : Les six compag..

Je partage une part du destin de Tidou et de Mady. Malade, j’ai dû, dans les années 60, quitter ma famille pour être soigné en région lyonnaise.

C’est là que j’ai découvert les aventures des six compagnons qui me firent passer le temps.

J’étais leur contemporain, j’allais peut-être croiser la bande du Gros-Caillou dans les ruelles de la Croix-Rousse ou dans le parc de la Tête-d’or.

Comme eux, je ne vivais pas dans un milieu très riche et je rêvais d’avoir un chien, ce que mes parents refusèrent toujours.

J’ai eu plaisir à retrouver cette première aventure tant d’années après. Cet esprit d’équipe, cette camaraderie qui me manquèrent tant, moi solitaire et isolé des miens.

Tout y était plus sain sans ce foutu mobile, internet et ses réseaux sociaux et même les auteurs pour enfant savaient alors écrire avec simplicité et tendresse.
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La famille H.L.M., tome 8 : Luisa contre at..

Dans la famille "groupe d'amis enquêteurs au grand cœur" des bibliothèques roses et vertes, il y eut la Famille H.L.M : une fille de 10 ans, son frère, leur cousin, et le fils de la concierge de l'immeuble de Colombelle, banlieue parisienne, qu'ils habitent.

Les challenges Babelio menant à tout, j'ai relu cette aventure d'une gamine portugaise pauvre rêvant de danse, n'ayant plus que son frère de 20 ans, que je me souvenais avoir particulièrement aimée... et je découvre une histoire qui fait connaitre beaucoup de choses dans une écriture soignée, agrémentée de jolis dessins, restée dans mon regard d'adulte tout à fait digne de mon attachement enfantin. Mon envie d'aller un jour à Lisbonne vient certainement de là...
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Les six compagnons, tome 7 : Les six compag..

Peut-être plus que dans les premiers récits des aventures des six compagnons, on entre ici dans leur milieu familial.

C'est le Lyon des petits artisans, des employés, des chiffonniers qui nous est décrit. Les compagnons sont tous issus de ce cadre social. Fils de balayeuse, de tisserand, de boucher ils vivent dans de petits appartements.

Leurs parents travaillent durs et sont peu fortunés. 


Pour Noël, Tidou notre conteur, n'a qu'un pull que sa mère a tricoté en cachette et quelques papillotes, Géo son frère un bulldozer en plastique et voilà tout.

C'est aussi cette réalité sociale qui a fait le succès de la série car ses lecteurs n'étaient, bien souvent, pas plus riches que ses héros.

Pourtant, ces enfants sont élevés dans des valeurs d'altruisme, de générosité par leurs parents et leur maîtres. L'auteur, lui aussi, contribuait à une certaine édification non religieuse mais humaniste. Tout cela a, hélas, bien changé.
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Les six compagnons, tome 2 : Alerte au sabo..

En 1963, date de la sortie de cette seconde aventure des compagnons de la Croix-rousse, le site de recherche nucléaire de Marcoule a une importance primordiale pour la France.

L'extraction de plutonium indispensable à l'armement nucléaire du pays et l'étude des premiers réacteurs nucléaires ont commencé depuis 1956. C'est dire, en effet, si le site était sensible et fortement surveillé.

C'est dans ce contexte que se place cette histoire au suspens soutenu et où on a grand plaisir a retrouver nos compagnons et leur chien Kafi.
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La famille H.L.M., tome 9 : Quatre chats et..

Retour dans les lectures d'enfance pour une case du challenge Jeux en foli...téraire ... eh bien, adulte, je trouve que j'avais raison d'aimer cette famille H.L.M : une aventure pleine d'humanité et de surprises, avec des références historiques (les quatre chats ont des noms de rois) qui me parait avoir bien traversé le temps... même s'il n'y avait pas de téléphones et que les grands immeubles H.L.M sont le symbole d'un confort moderne. Le quatuor d'aventuriers, une fille et trois garçons plus âgés, est traité à égalité, c'est très agréable.
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Les Six Compagnons, tome 18 : Les Six compa..

une aventure des six compagnons qui a tout pour séduire avec ses personnages attachants.
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Les six compagnons et la perruque rouge

Pérouges, destination incontournable de mes vacances d’été en région lyonnaise dans les années 60 avec la visite du musée automobile de Rochetaillée et les grottes de La Balme !

Dans cette petite cité médiévale merveilleusement conservée, plusieurs films furent tournés dont Les Trois Mousquetaires, Angélique et Mandrin, celui justement des grottes de La Balme.

Les 6 compagnons vont participer à un tournage mais là où ils sont, le mystère n’est pas loin.

Enfants malheureux, voleurs cruels et exploits du chien Kafy rien ne manque ici des ingrédients usuels de la série.
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Les Six Compagnons, tome 5 : Les Six Compag..

Cette nouvelle aventure des Six compagnons reprend tous les thèmes mis en place par Paul-Jacques Bonzon dès le premier livre : Jeune enfant dans la détresse, enquête des compagnons et intervention de leur chien Kafy.

Sur la trame de l’innocent accusé à tort, Bonzon a construit son roman indépendant de cette série « La croix d’or de Santa-Anna » qui se passe aussi en haute montagne et on peut aussi y rattacher "Les 6 compagnons au gouffre Marzal".

Pour que fonctionne l’aventure, quelques contraintes d’écriture s’imposent : que les 6 compagnons soient en groupe, hors activité scolaire, que leur chien fasse partie de l'histoire.

Ici, en classe de neige l’exercice était difficile. Aussi un dortoir manque-t-il de 6 places pour pour loger opportunément les compagnons à part de leur condisciples. Le chien ne pouvant partir en classe de neige échappe à Mady qui avait pour tâche de le garder et il suis le train qui pour qu'il puisse monter à bord va inopinément s’arrêter. Mady pour enquêter à Lyon va voir sa classe inondée par une fuite d’eau et se retrouvera donc libre de son temps…

Tous ces arrangements, trop voyants, trop évidents gâchent malheureusement cette aventure plus faible que les précédentes dans sa trame narrative.
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Les six compagnons, tome 4 : Au bord du gou..

Il faut beaucoup de talent pour maintenir cet équilibre sensible entre d’une part tomber dans la niaiserie la plus complète ou basculer dans le réalisme total d’un roman policier pour adulte.

Paul-Jacques Bonzon avait cette maîtrise qui a fait tant remarquer ses « Six compagnons ».

La forme narrative choisie, celle de laisser la parole à Tidou, l’un des six, contribue à la sympathie que nous portons à ce groupe vecteur pour les plus âgés de tant de souvenirs d’enfance.

Ils sont, ici, guides au gouffre Marzal pour leurs vacances d’été et comme le mystère leur colle aux espadrilles, ils vont être dès leur arrivée confrontés à d’étranges rôdeurs nocturnes.

Comme pour les premiers opus, le rythme est soutenu et donne la plus belle part à la vaillance et au courage du chien Kafi.
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Les Six Compagnons, tome 18 : Les Six compa..

Mon fils enchaînant les tomes des "Six compagnons" à une vitesse effarante, je lui ai demandé de m'en conseiller un. Me voici donc à lire "La disparue de Montélimar", dans l'ancienne version de la bibliothèque verte qui fait remonter de nombreux souvenirs d'enfance (ah, la série des "Alice").

Je comprends ce qui lui plaît : les aventures s'enchaînent sans temps mort, les compagnons font preuve d'un bon esprit très agréable et on a l'impression de voyager dans le temps. En effet, nos héros se déplacent en vélomoteurs, reçoivent des notes de la Poste pour leur indiquer un appel téléphonique (auquel ils vont répondre à la Poste !) et utilisent un vocabulaire tout à fait désuet. C'est à la fois amusant et rafraîchissant.

En revanche, et c'est clairement à remettre dans le contexte d'écriture, on peut regretter un manque de nuances dans les personnages. Les méchants sont très très méchants, les gentils très gentils, et le personnage de Mady, s'il a le mérite d'exister, est tout de même bourré de clichés féminins.

"La disparue de Montélimar" comporte certains passages assez sombres (incendie d'une maison de repos, enlèvement d'enfant...), et le lecteur actuel pourra regretter une fin expédiée et prévisible. Plus que l'intrigue, j'ai apprécié le voyage dans le temps qui, en définitive, rend ce tome assez sympathique.
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Les Six Compagnons, tome 18 : Les Six compa..

Autre époque que celle de ces aventures des six compagnons.

Une cinquantaine d’années nous en sépare et tellement de choses ont changé. Les compagnons vont travailler durant leurs vacances pour aider financièrement un des leurs.

Et je me remémore ces étés des années 70 où, moi aussi, j’ai travaillé durement pour me faire un peu d’argent de poche.

Je me souviens aussi de cette région de Montélimar, traversée par la N7 avant la création de l’autoroute car je montais souvent vers Lyon y retrouver une partie de ma famille. La DS21 de mon oncle filait à 180 km/h lorsqu’on nous descendions vers Marseille. Sans air-bags, sans ceintures de sécurité. Quand on y songe, s’est assez effrayant aussi.

Ici, un nouvelle fois, l’aventure est au rendez-vous qui donne la part belle aux femmes et à Kafy, le magnifique chien-loup de la bande.
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