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3.58/5 (sur 767 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Limerick , le 09/05/1977
Biographie :

Paul Lynch est un écrivain irlandais.

Il a été journaliste et critique de cinéma à Sunday Tribune de 2007 à 2011 et a écrit régulièrement dans le Sunday Times. Il est actuellement écrivain à temps plein.

"Un ciel rouge, le matin" (Red Sky in Morning, 2013) est son premier roman, salué comme une révélation par la presse anglo-saxonne.

"La neige noire" ("The Black Snow", 2014), son second roman, a obtenu le Prix Libr’à Nous - Catégorie littérature étrangère en 2016.

Après "Grace" (2017), il publie, en 2021, "Au-delà de la mer" (Prix des gens de mer 2022).

Paul Lynch vit à Dublin avec sa femme et sa fille.

site officiel : https://paullynchwriter.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/paullynchwriter
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À l'occasion du Festival Étonnants Voyageurs à Saint Malo, Paul Lynch vous présente son ouvrage "Au-delà de la mer" aux éditions Albin michel. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2538466/paul-lynch-au-dela-de-la-mer Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (240) Voir plus Ajouter une citation
Si seulement on pouvait s'asseoir et écouter les pierres. On apprendrait tant de choses.
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La terre est généreuse à celui qui n'exige rien.
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Elle s'allonge, attentive à la pulsation du monde. Le chant des oiseaux qui prennent congé du jour. L'air piqueté du grésillement des insectes. Et, plus proches, les bruits issus de son propre corps. Le crissement de son crâne nu au creux de son bras replié. Son souffle court, prisonnier de sa bouche. Quand elle plaque ses mains sur ses oreilles, elle entend qui s'élève un grondement de tonnerre lointain (...). Tout près, plus proche que tout le reste sous les cognements sourds de son cœur, le hurlement silencieux de l'effroi.
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Octobre du déluge. Dans la première clarté du jour, sa mère vient à elle et l'arrache au sommeil, la soustrait à un rêve qui lui parlait du monde. Elle la tire, elle l'entraîne, la panique éperdue lui fuse dans le sang. Surtout ne crie pas, pense-t-elle, ne réveille pas les autres, il ne faut pas qu'ils voient maman dans cet état. Mais aucun son ne peut franchir ses lèvres, sa langue est liée, sa bouche scellée, alors c'est son épaule qui s'exprime à sa place. Elle proteste d'un craquement, son bras est comme une branche pourrie que l'on casse d'un coup sec. Affleurant d'un lieu où les mots n'ont pas cours, lui vient la conscience d'un détraquement dans l'ordre des choses.

(Incipit)
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Il se dirige vers la partie en pente où l’eau s’est accumulée, inspecte le système d’écoulement. La surface argentée de la flaque réfléchit si fidèlement le monde qu’on dirait un lambeau de ciel arraché. S’y reflètent le satin blanc du ciel et les branches des arbres, stérile beauté qui évoque un appel des morts déployant leurs ossements. Quand Barnabas est rentré dans le Donegal, ces arbres-là l’ont frappé. Il pouvait passer la journée à admirer la variété de leurs formes. Aucun n’incarnant à la perfection l’idée d’arbre, mais chacun étrangement unique. Certains étaient immenses, étoffés d’un lierre vipérin à l’étreinte étouffante, leur couronne se libérant de sa prison pour happer un peu d’air. D’autres s’enlaçaient comme de vieux couples. Les hautains et sveltes mélèzes ; les lointains sapins,verdis d’une épaisse toison ; les antiques sycomores que le temps n’atteint pas. Un chêne qu’il croisait tous les jours au fond d’un champ, nu et mort, pareil à une pieuvre renversée. p 174
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Dehors, la poigne du froid les accueille comme s'il n'était venu là que pour elles, embuscade d'une bête vorace dans le gris âpre du petit jour. Pourtant on n'est pas encore au plus vif de l'hiver, même si les arbres, dans leur nudité de vieillards promis au châtiment, se serrent les uns contre les autres sur une terre figée dans la stupeur de l'attente. Ce sont des sorbiers aux branchages sans grâce, amoindris et contorsionnés, comme démunis face à ce sol ingrat, et qui s'étiolent sous la pesée du ciel.
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Il s’enveloppe de ses propres ténèbres sous un ciel nocturne sans nuages, illuminé par la lointaine beauté des étoiles qui lui révèlent une échelle de temps inaccessible à son intelligence. S’échapper. Se glisser hors du présent pour se diluer dans la fraîcheur de l’obscurité, atteindre un lieu où les bruits s’estompent en un vague tintement. p 105
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Il y a quelque chose d'ineffable dans les émotions que ces jacinthes des bois éveillent en elle, comme une emprise indéfinissable de la nature sur une région de son être. Peut-être la conscience du temps qui passe, de son existence fugitive traversant encore une fin de printemps, ou tout simplement la commotion que provoque tant de beauté, la pensée qu'une chose aussi simple puisse percer son coeur d'un éclair si vif. p 223
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« Le problème avec vous tous, c’est que vous accordez trop de place aux souvenirs. Vous vivez uniquement dans le passé. C’est la règle, par ici. Vous vivez en compagnie de fantômes, en vous apitoyant sur votre sort. Le regard constamment tourné en arrière. Incapables d’envisager l’avenir, de faire progresser ce pays. »
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Seul un homme libéré des exigences du corps peut comprendre le sens du mot liberté.
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