AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.86/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 10/11/1928
Mort(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 01/12/2004
Biographie :

Paul-Marie de La Gorce est un journaliste, écrivain et historien français.

Petit-fils de Pierre de La Gorce, il est élève au lycée Condorcet et à la Faculté des lettres de Paris, et obtient un doctorat en sciences politiques.

Il avait été profondément marqué par la défaite et l’occupation de la France, en 1940. Il abhorrait le régime collaborationniste de Vichy, et, dès 14 ans, trichant sur son âge, il avait écouté l’appel du général de Gaulle et s’était héroïquement engagé dans la Résistance.

Lorsqu’il commence sa carrière journalistique, dans les années 1950, dans les hebdomadaires "France Observateur" et "L’Express", il analyse l’évolution de la guerre d’Algérie, un pays qui devait pour toujours le passionner et dont il deviendra l’un des meilleurs connaisseurs. Il est attaché à la direction des éditions de Montsouris de 1955 à 1959.

Avec le retour aux affaires du général de Gaulle, en 1958, il se rapproche de la politique active et devient, de 1972 à 1974, conseiller du premier ministre Pierre Messmer. Il est directeur de "L'Actualité", magazine gaulliste de gauche, de 1969 à 1971.

En 1971, il est nommé par Pierre Desgraupes conseiller en politique étrangère de l'unité d'information de la première chaîne de télévision. Paul-Marie de La Gorce fut également commentateur de politique étrangère à l’ORTF puis sur TF1 et chef du service étranger de Radio-France de 1985 à 1993.

Son premier article dans "Le Monde diplomatique" date d’octobre 1965. Ses connaissances géopolitiques sont immenses. Durant la première guerre du Golfe (1990-1991), il saura mettre en lumière, contre l’opinion des médias dominants, les dangers de cette politique d’intervention contre l’Irak.

Passionné par l’histoire contemporaine, il écrit, entre autres, "De Gaulle entre deux mondes" (Fayard, 1964), puis "39-45. Une guerre inconnue" (Flammarion, 1995), et son dernier livre, "De Gaulle" (Perrin, 1999), est également consacré au général.

Il a été membre du Haut conseil de la mémoire combattante de 1997 à 2004.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Paul-Marie de La Gorce   (21)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

LES MOTS 69
- ACTIONNARIAT OUVRIER : un sapin décoré - un Père Noël dépose une petite Renault dans un soulier d'un ouvrier endormi , joué par le comédien Henri Guybet. - ALTERNATIVE DEMOCRATIQUE : GP SEGUY parle de ce mot. - NOUVELLE SOCIETE : GP PAUL MARIE DE LA GORCE parle de ce mot bande dessinée. - CONTRAT DE PROGRES : un sketche entre 2 communiqués sur la signature d'un...

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Un ordre sans précédent dans l'Histoire

Mais voilà que cet «Empire», justement, n'est en rien semblable à ceux que l'on désigne du même nom. Maintenant que la guerre froide est finie, il n'y en a pas d'autre : c'est d'un autre mot qu'il faudrait le désigner et d'un autre monde qu'il faut parler. L'Empire romain, au faîte de sa puissance, recouvrait les rives de la Méditerranée, l'Europe occidentale, l'Asie Mineure et le Proche-Orient, une partie des Balkans : c'était tout, et le reste de la terre lui demeurait étranger. L'Empire britannique, dans toute sa majesté, s'étendit sur les cinq
continents, fut, en superficie, le plus grand de l'Histoire et il en resta, comme on le sait, une prépondérance durable de la langue anglaise : mais, en son temps, il coexista avec l'Empire français, rivalisa avec l'Empire de Russie, affronta l'Empire japonais et, par deux fois, livra une lutte à mort au Reich allemand. Rien de tel aujourd'hui: «l'Empire» américain est le seul au monde, c'est une hégémonie exclusive et c'est la première fois que ce phénomène étrange survient dans l'histoire de l'humanité.
Voilà qui change tout sur la scène internationale et qui rompt, en tout cas, avec les quarante-cinq ans où elle fut marquée tout entière par la confrontation des Etats-Unis et de l'Union Soviétique, également baptisés «superpuissances». Mais étaient-elles vraiment égales ?
Poser la question a suffi, pendant longtemps, pour susciter l'indignation et les soupçons : on était vite accusé, en vertu des dogmes et des tabous de la guerre froide, de minimiser le «danger soviétique», de vouloir endormir les crédules Occidentaux et de ne pas voir l'ennemi prêt à se lancer sur l'Europe et se ruer jusqu'à Brest, à moins qu'il ne se soit déjà mystérieusement infiltré dans tous les rouages de nos Etats pour mieux désarmer et assujettir nos sociétés... Il est vrai qu'au même moment, dans le camp opposé, la doctrine officielle annonçait le déclin irrémédiable du monde capitaliste au terme d'une «crise générale» dont on faisait et refaisait inlassablement la théorie depuis de longues années, tandis que l'avenir appartenait à l'avancée irrésistible du socialisme sur tous les continents et par tous les moyens... Le formidable dynamisme des économies occidentales durant ces années que l'on appela les «Trente Glorieuses», fit s'évanouir bien des rêves de révolution, du moins en Europe de l'Ouest, en Amérique, dans l'ensemble du monde industriel. Mais une autre période y succéda qui raviva les craintes occidentales au moment où, après le «choc pétrolier» de 1973, commençait, pour les économies capitalistes, une relative stagnation coupée de brusques flambées d'inflation. Ce fut la période des grandes manœuvres internationales de l'Union Soviétique.
Commenter  J’apprécie          60

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Paul-Marie de La Gorce (37)Voir plus

¤¤

{* *}