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4.38/5 (sur 16 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 05/02/1888
Mort(e) à : Paris , le 29/02/1972
Biographie :

Laure Marie Pauline de Broglie, comtesse de Pange, est une femme de lettres française.

Elle est la seconde fille et quatrième enfant de Louis Alphonse Victor (1846-1906), 5e duc de Broglie, et de Pauline de La Forest d'Armaillé (1851-1928). Elle est la sœur de physicien Maurice de Broglie (1875-1960) et de Louis de Broglie (1892-1987), Prix Nobel de physique en 1929.
Elle est l’arrière-arrière-petite-fille de Madame de Staël (1766-1817) à qui elle a consacré plusieurs livres.
Sa sœur aînée, Albertine, née en 1872, épousa en 1891 le marquis de Luppé, et échappa à l'incendie du Bazar de la Charité de 1897 par un hasard heureux : enrhumée, elle avait préféré rester à la campagne.

Pauline de Broglie épouse en 1910 le comte Jean de Pange (1881-1957), fils cadet d'une famille noble Lorraine, petit-neveu de François de Pange, qui fut aimé de Madame de Staël.

Devenue comtesse de Pange, elle va désormais se consacrer à la littérature et à l’histoire. Elle animera un cercle d’études sur Madame de Stael.

Le comte et la comtesse de Pange, dans leur engagement européen, eurent, entre autres, comme compagnons de route Robert Schuman, Konrad Adenauer, l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine avec lesquels ils étaient liés d'amitié.

Ils eurent également des relations personnelles avec le général et madame de Gaulle.

Pauline de Pange a publié plusieurs ouvrages sous le nom de comtesse Jean de Pange. Elle écrira ses mémoires "Comment j’ai vu 1900" où elle nous fait découvrir toute une époque : celle du début du monde actuel. Publié en trois volumes (1962, 1965, 1968), ce livre dépeint avec beaucoup d’humour et de finesse la société aristocratique à la Belle époque.

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Souvent ma mère m'emmenait le samedi pour distribuer des récompenses aux élèves. Ces séances hebdomadaires étaient pour moi un supplice. Je me rendais parfaitement compte que toutes ces petites filles étaient plus instruites que moi. Je rougissais d'entendre poser des questions à des enfants de six ans , auxquelles je n'aurais pas pu, à huit ou dix ans répondre. Un jour l areligieuse me demanda persuadée que j'allais briller par ma science, la solution d'un problème très simple qui était au tableau. C'était une règle de trois dont je ne savais pas le premier mot. Je fus lamentable ! Ma mère riait , n'y attachait aucune importance , disant : »Elle en saura toujours assez, moi je ne sais pas faire une addition ! »
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On servait sur des plats d'argent d'énormes pièces de viande toutes saignantes et baignées de sauces fortes ….. ; des jambons entiers garnis de collerettes de papier, des pâtés de gibier, des daubes , des chauds-froids, des galantines,. Les potages étaient un tour de force car il fallait les varier chaque jour sans jamais , sauf les vendredis , servir des soupes maigres......Le maître d'hôtel découpait devant nous sur un plateau de bois les volailles toutes ruisselantes de graisse. Armé d'une fourche à deux dents et d'un immense couteau , il saisissait la pièce : canard, dinde, poularde,perdreau , faisan ou bécasse, et en un tournemain il débitait les morceaux qu'il disposait avec art sur le plat d'argent …..

Le menu, matin ou soir , se composait toujours de sept à huit plats . Une entrée (généralement des œufs), un plat de viande avec pomme de terre , une volaille rôtie, un plat de légumes , un entremets....

Pourvu que je me tienne bien droite on ne me faisait aucune observation . Je buvais de grands verres de vin rouge et je reprenais de tous les plats. La conversation , à laquelle j'étais censée ne prendre aucune part ni même écouter , était très animée.

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Ma mère s'arrêtait de peindre ou de broder, ma grand-mère laissait tomber son tricot, mon père toujours si taciturne et si plein de soucis riait de bon cœur et s'en allait en répétant: "His face like his family was wonderfuly old!"
J'eus rarement de toute ma vie autant de succès en famille!
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