Citations de Paulo Coelho (4377)
Une quête commence toujours par la Chance du Débutant. Et s'achève toujours par l’Épreuve du Conquérant.
Plût à Dieu que je sois comme le vent, dont personne ne sait d’où il vient ni où il va et qui change de direction sans devoir d’explications à personne.
Il existe un langage qui est au-delà des mots.
C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante.
Les ennemis ne sont donc pas les adversaires qui ont été placés là pour mettre ton courage à l'épreuve.
Ce sont les lâches, qui ont été placés là pour mettre à l'épreuve ta faiblesse.
Par conséquent, bien que l'anxiété fasse partie de la vie, ne la laisse pas contrôler tes mouvements.
Si elle s'approche trop, dis-lui : "Je ne me soucie pas du lendemain, parce que Dieu est déjà là, et il m'attend."
Si elle tente de te convaincre que s'occuper de beaucoup de choses, c'est avoir une vie productive, dis-lui : "Jai besoin de regarder les étoiles pour trouver l'inspiration et pouvoir bien faire mon travail."
Le travail est la manifestation de l'Amour qui unit les êtres humains. Par ce moyen, nous découvrons que nous ne sommes pas capables de vivre sans l'autre et que l'autre aussi a besoin de vous.
Je n’ai nullement pitié de moi-même. Je continue de ne pas être une victime, puisque, j’aurais pu sortir du restaurant, avec ma dignité intacte et mon portefeuille vide. J’aurais pu donner une leçon de morale à cet homme, ou tenter de lui démontrer qu’il avait devant lui une princesse, qu’il valait
mieux la conquérir que l’acheter. J’aurais pu adopter d’innombrables attitudes, mais – comme la plupart des êtres humains – j’ai laissé le destin choisir le chemin à prendre. Certes, mon destin peut paraître plus illicite et marginal que celui des autres. Mais, dans cette quête du bonheur, nous sommes tous à égalité, le cadre/musicien, le dentiste/écrivain, la caissière/actrice, la ménagère/modèle : aucun de nous n’est heureux.
" Tu me rends heureuse, m'a-t-elle dit un soir.
- Je te mens sans cesse, lui ai-je répondu.
- Eh bien continue. "
Un guerrier de la lumière bénéficie toujours d'une seconde chance dans la vie.
Comme tous les autres hommes ou femmes, il n'est pas né en sachant manœuvrer son épée. Il s'est souvent trompé avant de découvrir sa Légende Personnelle.
Aucun guerrier ne peut s'asseoir autour du feu près des autres et prétendre : " J'ai toujours agi correctement ." Celui qui affirme cela ment et n'a pas encore appris à se connaître lui-même.
Le véritable guerrier de la lumière a commis des injustices par le passé. Mais, au cours de son voyage, il comprend qu'un jour ou l'autre, il rencontrera de nouveau les gens envers lesquels il s'est mal comporté.
La chance lui est offerte de réparer le mal qu'il a causé. Il la saisit toujours, sans hésiter.
Le guerrier de la lumière n'oublie jamais le vieux dicton : le bon chevreau ne rugit pas.
Il existe des injustices. Tous les hommes peuvent être entraînés dans des situations qu'ils ne méritent pas - en général quand ils sont dans l'incapacité de se défendre.
Souvent la défait frappe à la porte du guerrier. Il ne dépenses pas son énergie en vaines paroles ; mieux vaut dépenser ses forces pour résister, être patient, et se rappeler que Quelqu'un regarde. Quelqu'un qui a vu la souffrance injuste et ne s'en satisfait pas.
Ce Quelqu'un donne au guerrier ce dont il a le plus besoin : du temps. Tôt ou tard, tour recommencera à conspirer en sa faveur.
Un guerrier de la lumière est sage. Il ne commente pas ses défaites.
Le guerrier se souvient du passé. Il connaît la Quête Spirituelle de l'homme, il sait que sont déjà écrites certaines des plus belles pages de l'Histoire.
Et certains de ses pires chapitres : massacres, sacrifices, obscurantisme. Utilisée à des fins particulières, cette quête a vu ses idéaux servir de bouclier à de terribles intentions.
Le guerrier a entendu des commentaires de ce type : "Comment saurai-je si ce chemin est le bon ? " Il a vu bien des gens renoncer à la quête parce qu'ils n'avaient pas répondu à cette question.
Le guerrier, lui, n'a pas de doutes ; il connaît une formule infaillible.
" Par les fruits tu connaîtras l'arbre ", a dit Jésus. Il suit cette règle et ne se trompe jamais.
Pour le guerrier de la lumière, il n'existe rien d'abstrait. Tout est concret, et tout lui inspire respect. Il ne reste pas assis, dans le confort de sa tente, à observer ce qui se passe de par le monde. Le guerrier de la lumière accepte chaque défi comme une occasion de se transformer lui-même.
Certains de ses compagnons passent leur vie à critiquer l'absence de choix, ou à commenter les décisions des autres. Le guerrier, lui, transforme sa pensée en action.
Quelquefois, il manque son objectif, et il paie - sans se plaindre - le prix de son erreur. D'autres fois, il s'écarte du chemin et perd beaucoup de temps à revenir à son destin originel.
Mais le guerrier ne se laisse pas distraire.
Le guerrier de la lumière médite. Il s'assoit tranquillement dans sa tente et s'abandonne à la lumière divine.
Il fait le vide dans son esprit et ne pense à rien ; il se détache de la recherche des plaisirs, des défis et des révélations, et laisse ses dons et ses pouvoirs se manifester.
Même s'il ne les perçoit pas tout de suite, ces dons et ces pouvoirs gouvernent sa vie et influent sur son quotidien.
Tandis qu'il médite, le guerrier cesse d'être seulement lui-même et devient une étincelle de l'Ame du monde. Ce sont ces moments qui lui permettent de comprendre quelle est sa responsabilité et d'agir en accord avec elle.
Un guerrier de la lumière sait que, dans le silence de son cœur, il existe un ordre qui le guide.
Au moment où il se met en marche, un guerrier de la lumière reconnaît le Chemin.
Chaque pierre, chaque tournant lui souhaitent la bienvenue. Il s'identifie aux montagnes et aux ruisseaux, il voit une parcelle de son âme dans les plantes, les animaux et les oiseaux de la campagne.
Alors, acceptant l'aide de Dieu et des Signes de Dieu, il laisse sa Légende Personnelle le guider en direction des tâches que la vie lui réserve.
Certaines nuits, il n'a nulle part où dormir ; d'autres nuits, il souffre d'insomnie. "C'est moi qui ai décidé de prendre cette voie, pense le guerrier. Cela en fait partie."
Cette phrase renferme tout son pouvoir. Il a choisi la route par laquelle il chemine maintenant, et il n'a pas à se plaindre.
Un guerrier de la lumière ne compte pas seulement sur ses propres forces ; il se sert aussi de l'énergie de son adversaire.
Lorsque commence le combat, tout ce qu'il possède c'est son enthousiasme, et l'art des coups qu'il a appris à l'entraînement ; au fur et à mesure que la lutte se déroule, il découvre que l'enthousiasme et l'entraînement ne suffisent pas pour vaincre : l'expérience est nécessaire.
Alors il ouvre son cœur à l'Univers et demande à Dieu de l'inspirer, afin que chaque coup de l'ennemi soit aussi, pour lui, une leçon de défense.
Ses compagnons commentent : " Comme il est superstitieux ! Il a interrompu la lutte pour prier, et il respecte les ruses de l'adversaire."
Le guerrier de la lumière ne répond pas à ces provocations. Il sait que, sans inspiration et sans expérience, aucun entraînement ne donne de résultat.
Nous passerons le restant de notre vie à dire que nous aimons telle personne ou telle chose, alors qu'en réalité nous souffrons simplement parce qu'au lieu d'accepter sa force nous essayons de la réduire, pour qu'elle s'adapte au monde que nous imaginons vivre.
Tous les hommes, toutes les femmes sont connectés à l'énergie que beaucoup appellent l'amour, mais qui en réalité est la matière première avec laquelle a été construite l'univers. Cette énergie ne peut être manipulée; c'est elle qui nous conduit doucement, c'est en elle que réside tout notre apprentissage dans cette vie. Si nous tentons de l'orienter vers ce que nous voulons, nous finissons désespérés, frustrés, abusés, car elle est libre et sauvage.
« Quand on voyage vers un objectif, […], il est très important de prêter attention au chemin. C’est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d’y prévenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons. » (p. 45)
« Même si je ne trouvais pas mon épée, le pèlerinage sur le chemin de Saint-Jacques me permettrait finalement de me découvrir moi-même. » (p. 22)