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Citations de Pearl Buck (665)


Mais je ne pouvais pas, vraiment, la blâmer de son ignorance, car de toutes les choses curieuses que m'a dites mon mari, la plus surprenante est celle-ci : Les peuples occidentaux ont les trois mêmes lumières du ciel que nous _ le soleil, la lune et les étoiles, et j'avais toujours cru que P'an Ku, le Dieu créateur, les avait faits pour les Chinois. M on mari est un sage. Il connaît toutes choses, et ne dit que ce qui est vrai.
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Puis elle cria un mot inconnu très suave, souleva mon fils et le serra contre elle en appuyant ses lèvres sur son cou, si doux.
Le chapeau tomba, et l'étrangère me regarda par-dessus la tête rasée de l'enfant. Et quel regard, ma soeur ! Ses yeux disaient : J'en voudrais un tout pareil !
Et je lui souris : nous serons amies.
Je crois que je commence à comprendre pourquoi mon frère l'aime.
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Nous voici à même de sentir la violence des vents d'Est et d'Ouest qui font cyclone sur la Chine.
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" On ne peut vous demander d'être attirée vers celui que vous apercevez pour la première fois ; il en est de même de mon côté . On nous a obligés , l'un comme l'autre à ce mariage . Jusqu'ici , nous étions sans défense . Mais à présent nous voilà seuls ; nous sommes libres de nous créer une vie selon nos désirs .
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Mais il n'y avait plus d'oiseaux car le gouvernement avait ordonné leur destruction, pour découvrir - trop tard - que sans les oiseaux, toutes sortes d'insectes nuisibles proliféraient.
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La vie sans idéal est vraiment par trop vide. L'espoir nous est aussi nécessaire que le pain ; manger son pain en restant privé d'espoir, c'est mourir lentement de faim.
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Mais personne ne connaît plus la sensation de sécurité. Voilà pourquoi nous courons tous comme des fous : nous ne voulons pas avoir le temps de penser. Et nous sommes tous pareils... alors nous nous étourdissons d'occupations pour ne pas réfléchir.
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La vie est-elle triste ou gaie ? [...] Car si la vie peut, et doit être, heureuse, si d'être en vie est une bonne chose, alors pourquoi Pivoine ne s'efforcerait-elle pas d'obtenir tout ce qui lui serait possible pour elle-même ? Mais si, tout compte fait, la vie est triste, il vaut mieux se contenter de ce qu'on a.
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Épouser un paysan est le sort habituel des esclaves qui oublient leur état
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Elle est bien assez forte pour ça. Une femme est toujours assez forte pour pleurer.
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Les Chinois n’aimaient pas les femmes grandes, mais la peau laiteuse, les yeux sombres qui luisaient entre les cils, compensaient ce défaut.
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...On ne peut forcer l'amour. On ne peut ni l'enjôler, ni plaisanter avec lui. L'amour vient du ciel sans qu'on le pourchasse... (262)
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Comment un homme peut il oublier sa mère ? Elle vous a donné le souffle, et, rien qu'en respirant, on se souvient d'elle. Elle vous a donné votre corps, et manger, boire, dormir, et se servir de ce corps d'une manière ou d'une autre, c'est se souvenir d'elle. Je ne demande pas à mes fils qu'ils accourent vers moi en criant : "Mère, par-ci, mère par-là !" Je suis suffisamment récompensée qu'ils vivent, qu'ils soient en bonne santé, qu'ils se marient, qu'ils soient heureux et qu'ils aient des fils. Ma vie est complète en eux... (154)
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Pourquoi le ciel n'avait-il pas accordé aux femmes une existence deux fois plus longue que celle des hommes, de manière que leur beauté et leur fertilité pussent durer toute la vie de l'homme et ne se flétrir que lorsqu'il cesserait d'engendrer ? Pourquoi la nécessité pour l'homme de donner sa semence durait-elle trop longtemps pour une femme ? (39)
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Mais il y avait l'homme. Rien ne changeait à ses yeux, même avec le temps ; rien ne changerait jamais. La venue de ces enfants que sa femme chérissait ne représentait pas une chose nouvelle, car ils naissaient de la même manière, et l'un ressemblait à l'autre. Il fallait les vêtir, les nourrir ; plus tard on les marierait, puis d'autres enfants naîtraient. Ce serait toujours pareil ; un jour ressemblerait à la veille, et il n'y avait aucune variété à espérer .
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Joan regardait la lourde silhouette aux gestes pourtant si adroits et songeait à ce lien qu'elle représentait entre les vivants et les morts. Cette femme passait d'un moribond à un autre, entourant chacun de sa gaieté, apportant dans la chambre du mourant le mouvement, la pulsation de la vie du dehors. Par son naturel, elle remettait la mort à sa place véritable et en faisait un élément de la vie. Le désespoir fondait devant son entrain et sa joyeuse compétence. Elle ne vous laissait pas oublier les droits de la vie qui continuait et exigeait de vous le courage.
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Le mariage, chez nous, n'est pas un devoir envers l'amour ou envers nous-même, mais pour la place que nous tenons dans les générations. Je sais que ma mère n'a jamais aimé mon père, mais elle a accompli son devoir envers la famille. Elle a été bonne épouse et bonne mère. A quarante ans, elle s'est retirée de la vie conjugale et a choisi pour mon père une autre épouse. Cela nous a chagriné, et pourtant nous comprenions que c'était juste. A présent, elle est libre de poursuivre son propre bonheur, toujours à l'intérieur de la maison, et nous sommes tous autour d'elle pour la soutenir et lui faire honneur. Moi aussi j'ai un devoir à accomplir envers la famille.
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- Aucun de ceux qui vivent sur nos terres ne savent lire ou écrire.
- Mais à quoi bon ? dit Madame Wu. Ils ne vont pas plus loin, ils se contentent de cultiver les champs.
- Voyons Mère ! s'écria Fengmo. Savoir lire, c'est allumer une lampe dans l'esprit, relâcher l'âme de sa prison, ouvrir une porte sur l'univers.
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L'un demande : Qu'est-ce donc qui m'empêche de trouver la paix?
Et l'autre répond : Le désir.
L'un demande : Mais que dois-je faire pour trouver la paix?
Et l'autre répond : Renonce à ce désir.
L'un demande : Alors qu'est-ce qui procure la paix à l'âme?
Et l'autre répond : L'amour.
L'un demande : L'amour de qui?
Et l'autre répond : Peux-tu demander à cette lampe de diffuser sa lumière ici et pas là? Pour qui brûle la lumière, si ce n'est pour nous tous?
L'un demande : La paix se trouve-t-elle dans ce qui brûle?
L'autre répond : Se trouve-t-elle dans le fait d'éteindre la lumière? Non, la paix attend au centre de la lumière qui brûle.
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Vous ne pouvez pas comprendre ce que c'est que de se voir forcée à livrer son
corps à un homme, pendant des années, contre sa propre volonté. [...] De remettre
un corps délicat à des mains indélicates, de voir la concupiscence monter, brûlante,
mais sa propre chair se glacer – se sentir le cœur faible, l'esprit malade, et
cependant être contrainte à cet abandon pour la paix de la famille.
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