AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pénélope Bagieu (2370)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Culottées, tome 2

Ce matin, après avoir sorti deux machines et passé l’aspirateur, en bonne mère et fée du logis, je suis sortie me prélasser sur le hamac avec ce tome 2 des Culottées. À peine avais-je passé la dédicace « à mon incroyable maman » (le premier tome est dédicacé « à mes merveilleuses filles ») que ma propre mère vient me voir et me demande avec curiosité avérée envers cette couverture un peu glossy, qu’est que cela veut dire en roumain. Me voilà bien embarrassée, je ne peux pas traduire aisément « culotées » en roumain. Je pars donc à la recherche d’une définition française pour contrôler mes connaissances. Alors, c’est bien cela, un mot familier, mais qu’à celle ne tienne, un mot fort, pour exprimer l’audace, « l’aplomb excessif, proche de l’effronterie » (CNRTL). J’aimerais beaucoup que mes filles continuent à être, à leur échelle des « culottées ». C’est indéniablement une qualité que de savoir faire des choix importants dans la vie pour la mener à sa guise.

Ce livre que ma mère m’a pieusement laissé lire, je l’ai terminé d’une seule traite, avec le cœur en joie de découvrir 15 nouveaux portraits de femmes d'exception (Temple Grandin, interprète des animaux, Sonita Alizadeh, rappeuse, Cheryl Bridges, athlète, Thérèse Clerc, utopiste réaliste, Betty Davis, auteure-compositrice, Nellie Bly, journaliste, Phulan Devi, reine des bandits, The Shaggs, rock stars, Katia Krafft, volcanologue, Jesselyn Radack, avocate, Hedy Lamarr, actrice, inventrice, Naziq al-Abid, activiste de bonne famille, Frances Glessner Lee, miniaturiste du crime, Mae Jemison, astronaute, Peggy Guggenheim, amoureuse de l'art moderne).



Je connaissais vaguement cette dernière et un peu Betty Davis, dont j’avais déjà écouté quelques titres. J’ai poursuivi ma découverte, une fois le livre terminé, à mon bureau, sur internet, à écouter un mix de Sonita Alizadeh et le groupe The Shaggs. J’ai ensuite vu un documentaire sur Hedy Lamarr, dont la découverte a une valeur toute particulière pour moi : elle est aussi née un 9 novembre.



L’esprit de synthèse de Pénélope Bagieu et son sens de l’humour à vertus pédagogiques sont admirables.

Commenter  J’apprécie          962
Culottées, tome 1

"Femme des années 2020,

Mais femme jusqu'au bout des seins,

Ayant réussi l'amalgame

De l'autorité et du charme.



Moins Colombine qu'Arlequin,

Sachant pianoter sur la gamme

Qui va du grand sourire aux larmes.

( Joséphine Baker, résistante et chanteuse)



Être un général d'infanterie

Rouler des patins aux conscrits.

( Nzinga, Reine du Ndongo et Matamba)



Femme dévoreuse de minets,

Femme directeur de cabinet,

A la fois sensuelle et pudique

Et femme chirurgien-esthétique.

( Agnodice, 1ère gynécologue à Athènes en IV avant J.C)



Être un major de promotion,

Parler six langues, ceinture marron,

Championne du monde des culturistes,

( Annette Kellerman, championne de natation)



Enceinte jusqu'au fond des yeux,

Qu'on a envie d'app'ler monsieur,

En robe du soir, à talons plats,

Qu'on voudrait bien app'ler papa.

( Clémentine Delait, femme à barbe)



Et bien d'autres qui ont ouvert la voie du féminisme...

"La femme est l'avenir de l'homme. " Jean Ferrat:)
Commenter  J’apprécie          8922
Culottées, tome 1

Ma fille de 11 ans est une militante féministe en herbe. Elle a choisi comme agenda scolaire 2022-2023 celui inspiré des deux tomes de Pénélope Bagieu, « of course » ! C’est donc elle qui m’a entraînée dans cette lecture toute aussi agréable que nécessaire. Je ne connaissais que Joséphine Baker, à ma grande honte.

C’est drôle, coloré et expressif. Une pensée toute particulière pour l’histoire, si touchante, de Josphina van Gorkum (« Amoureuse têtue »).
Commenter  J’apprécie          840
Culottées, tome 2

"Je n'ai jamais eu autant envie de foutre le feu!". Citation de l'auteure.



Polémique au 43e festival international de la BD d'Angoulême, le jury n'avait retenu aucune femme parmi les 30 auteurs en lice, l'an passé, pour le Grand Prix!



15 portraits de femmes, dans ce tome 2, de Peggy Guggenheim (amoureuse de l'art moderne) à Katia Krafft (volcanologue) en passant par Phulan Devi, la Reine des bandits.



J'ai aimé l'histoire de Sonita, qui naquit à Herat, Afghanistan. Herat, les talibans, la charia...

Sa mère veut la marier, alors qu'elle a 9 ans!



Heureusement, la famille fuit en Iran, avant le mariage et on dépose Sonita, chez une tante, en Iran, comme un vulgaire colis...



Sonita prend conscience que les filles sont considérées comme une marchandise.

" Moi, mon mari m'a achetée pour 3000 dollars, combien tu vaux?"

Certaines petites reviennent enceintes alors que d'autres disparaissent simplement"



Sonita entend une musique à la radio, qui la subjugue. "Ce rythme, ce débit, cette rage", elle va écrire du...Rap!

" Relis le Coran, il ne dit pas que les femmes sont à vendre"



Rokhsasreh, une réalisatrice iranienne découvre le rap de Sonita. Avec un drap noir, la caméra de Rokhsareh, et un peu de maquillage, elle tourne le clip de "Mariées à vendre."



En 2 semaines, la vidéo est partagée, commentée, relayée partout.

"Laisse moi crier

Laisse moi sortir de cette prison"



Sonita retourner demander un passeport en ... Afghanistan, alors que sa mère et son frère veulent la marier...

-"C'est indécent, si les gens à Herat savaient que tu chantes, on serait déshonorés ! "



"Ce que je voulais montrer, c'est que tout est 2 fois plus difficile pour les femmes."

Pénélope Bagieu.
Commenter  J’apprécie          805
Culottées, tome 1

Les culottées, ce sont des femmes qui ont mené leur vie comme elles l’entendaient, indépendamment des injonctions de la société ou de l’opinion des autres. Ça pourrait donc être vous et moi... Sauf que Pénélope Bagieu ne nous connaît pas (d’une part) et qu’il y a eu des femmes bien plus culottées que nous par le passé (d’autre part).



Notamment ces 15 amazones, de la gynécologue antique déguisée en homme à la première femme transgenre, en passant par catholique qui franchira des murs de cimetière pour l’amour d’un protestant ou une grande guerrière Apache. Chaque parcours est bien trop résumé pour que j’en garde un souvenir durable, mais là n’est pas l'idée, il me semble. L’idée, c’est plutôt de prendre de l’inspiration pour mener sa propre vie comme on l’entend.



Et pour moi, ça a marché à plein ! Au-delà du plaisir que j’ai ressenti à la lecture, devant les traits de génie des culottées ou d’humour de l’auteur, je me suis sentie gonflée à bloc par ces parcours inspirants et positifs malgré l’adversité, qu’ils soient belliqueux, sereins ou tournés vers les autres. Heureusement qu’il y a des culottées (et des culottés) dans le monde !



Challenge Multi-Defis 2019 : 1 ou 0,5 sur 30 (en attente d’une confirmation)
Commenter  J’apprécie          800
Culottées, tome 1

Drôle, incorrect et plus intelligent qu'il n'y paraît, Culottées de Pénélope Bagieu met à l'honneur quinze portraits de femmes qui ont inventé leur destin.



Ce sont des histoires de femmes qui devinant les fissures qui attaquent leur monde protégé, ont choisi de les ignorer et de vivre la vie qu'elles ont choisi.



Parfois drôle et tonitruant, organique et dérangeant, l'album se démarque grâce aux illustrations qui combinent des traits nets, souples et nerveux, avec de belles ambiances colorées.



L'exercice délicat et pétillant est d'un charme fou.





Commenter  J’apprécie          750
Cartoville : Londres avec Pénélope Bagieu

Au dernier soir d'une belle semaine à Londres, sous un soleil digne de celui de la Provence, je ne veux pas tarder pour rendre un petit hommage à ce guide qui m'a accompagné très utilement même si je connaissais déjà la ville.



C'est le principe des cartovilles que j'aime bien avec leurs encarts dépliables par quartiers, leurs petits plans aisés à manipuler et leurs petites informations variées et très pertinentes.



Et pour celui-ci, les dessins de Pénélope Bagieu apportent une note très sympathique qui ajoute une touche agréable à l'ambiance londonienne.



À glisser dans ses poches pour compléter d'autres documents plus sophistiqués.

Commenter  J’apprécie          731
Culottées, tome 1

« Culottées » tome 1 permet à Pénélope Bagieu de mettre (ou remettre) dans la lumière des femmes qui contre vents et marées sont devenues dans des domaines bien différents, des porte-drapeaux formidables pour l'égalité entre les hommes et les femmes. Comme il y a encore pas mal de boulot, la dessinatrice déclinera ces portraits en plusieurs tomes. Le ton est volontairement léger et humoristique même quand ces femmes ont payé au prix fort leur témérité contre les préjugés et les droits les plus élémentaires. Ces biographies rapidement contées (c'est le regret que l'on peut émettre) nous donne l'envie d'aller nous documenter un peu plus sur ces femmes remarquables. Une bande dessinée à lire et à regarder avec plaisir.

Commenter  J’apprécie          710
Sacrées sorcières (BD)

Alors qu'il s'amuse avec une sorcière et un bonhomme, caché sous l'escalier, le petit garçon est interrompu par sa grand-mère qui l'informe que, maintenant, il peut venir, tout le monde est parti. Et c'est tout triste et des larmes pleins les yeux qu'il lui dit que c'est pas juste. En effet, le voilà devenu orphelin. Et c'est avec sa grand-mère, une dame excentrique aux cheveux violets, qu'il va devoir habiter maintenant. Heureusement d'ailleurs qu'elle est là, elle. Pour s'occuper de lui, le consoler et lui raconter des histoires. Notamment des histoires de sorcières ! Car, il ne faut pas se fier aux apparences mais les sorcières ne sont pas comme le petit garçon l'imaginait. Ces créatures ont pris l'apparence de femmes normales. Heureusement, des signes ne trompent pas : la sorcière porte des gants, une perruque, un reflet coloré à ses dents, des pupilles avec des cristaux de glace... Et surtout elle déteste les enfants !



Adapté du roman éponyme de Roald Dahl, cet album nous entraîne au cœur d'une terrible chasse aux sorcières. En compagnie de ce petit orphelin attendrissant, de son amie, et de sa grand-mère savoureuse, l'on fait connaissance de la grandissime sorcière. Plus machiavélique que jamais. Au rythme effréné, au ton enlevé, à l'ambiance à la fois terrifiante et drôle, aux personnages parfaitement campé, cet album fait montre d'une fantaisie folle. Un album d'une grande justesse, intelligemment adapté et servi par un graphisme au trait vif et aux couleurs pétillantes.

Une lecture réjouissante et pleine de malice.



À noter que Sacrées Sorcières aura également droit à son adaptation sur grand écran avec à l'affiche, Anne Hathaway. Cette nouvelle adaptation sera supervisée par Robert Zemeckis et Jack Rapke.
Commenter  J’apprécie          684
Les Strates

Son chat, Fumée, sa méthode de drague pour le moins discutable, son premier grand amour, sa fausse médaille au ski, ses amitiés, ses problèmes de poitrine, son frère imaginaire...



… et bien d'autres courtes histoires au cœur desquelles Pénélope Bagieu se livre, avec tendresse et émotions. Des morceaux de vie (de son enfance à son adolescence), marquants et inoubliables, qui ont forgé son caractère et fait d'elle la femme qu'elle est devenue aujourd'hui. Des tranches de vie, d'une à plusieurs pages, tour à tour drôles, émouvantes, attendrissantes, qu'elles soient anecdotiques ou plus profondes (le deuil, l'amour...). Des saynètes d'une grande justesse et teintées d'un brin de nostalgie.

La mise en page variée (histoires muettes ou en parallèles, avec ou sans cadre notamment) donne du rythme, et le crayonnage, en noir et blanc, sied plutôt bien à cet album intime et sensible...
Commenter  J’apprécie          648
La page blanche

Roman graphique : scénario de Boulet ; dessins et couleurs de Pénélope Bagieu.

La première planche est une pleine page : une jeune fille est seule sur un banc au milieu de la ville sur laquelle se couche le soleil. Dans ces couleurs rose orange, on sent bien que quelque chose cloche. Cette jeune fille a oublié qui elle est, d’où elle vient et quelle est sa vie. Farfouillant dans un sac qui ne peut être que le sien, elle trouve son prénom, Éloïse, et son adresse. Il y aussi un sac plein d’affaires dans la poubelle. Dans son appartement, elle ne reconnaît rien. « Il faut que je me fasse une raison : RIEN ne me revient. Est-ce que je demande de l’aide ? À une famille que je ne connais plus ? » (p. 70) Éloïse fouille les placards et les boîtes sous l’œil ronronnant d’un animal qui doit être son chat. Mais rien, décidément rien, ne lui évoque le moindre souvenir. L’ancienne Éloïse est perdue dans un avant hermétique et résolument opaque. « J’ai disparu de mon vivant. » (p. 195) pense-t-elle et il semble qu’elle ait vu juste.

Mais si sa mémoire s’est arrêtée, la vie continue. Éloïse reprend son travail en librairie et se rapproche d’une collègue, Sonia. La jeune fille n’a de cesse de vouloir remonter le fil de son existence. Elle imagine des complots avec les services secrets, des amours contrariées, des expériences extraterrestres, etc. Tout et n’importe quoi serait le bienvenu pour expliquer cette amnésie si étonnante. Dans son appartement meuble façon catalogue suédois, parmi « des trucs que tout le monde lit ou a lus » (p. 115), Éloïse aimerait redevenir quelqu’un, mais elle ne se sent pas à sa place. « C’est quand même TELLEMENT bizarre… Pas un souvenir… Comme si j’avais pris la place d’une autre… mais qui aurait mon visage… » (p. 139) Mais finalement, cette amnésie, n’est-ce pas une chance extraordinaire ?

Ce bel album interroge la mémoire, bien entendu, mais surtout l’identité. À quel point pouvons-nous affirmer qu’une identité est la nôtre ? N’est-elle pas façonnée de tout ce dont nous abreuve la société ? À en juger par les demandes des clients de la librairie où travaille l’héroïne, je suis tentée de répondre par l’affirmative. Plutôt qu’avoir une identité (ou du style), je préfère être quelqu’un. J’ai trouvé très drôle et très touchant la façon dont Éloïse traque ses souvenirs. Il me semble que je ferai exactement la même chose : dresser des listes, être méthodique, faire des recoupements et, surtout, ne rien dire à personne, attendre avant d’exposer ma bizarrerie.

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé le pinceau de l’illustratrice. Il me semble que son dessin s’affine, s’affirme et s’épanouit vraiment dans cet album, davantage que dans Cadavre exquis. Ma main au feu que Pénélope Bagieu s’est représentée sous les traits d’une cliente un peu survoltée. La collaboration avec l’excellent Boulet est en tout cas une réussite ! Ce roman graphique est attachant et intelligent, loin des grosses ficelles des histoires d’amnésie. Bref, encore un album que je vous recommande. Non, ne me haïssez pas, c’est de bon cœur.

Commenter  J’apprécie          622
Culottées - Agenda 2022-2023

Inspiré par les deux tomes des Culottées de Pénélope Bagieu, cet agenda scolaire 2022-2023 fait quotidiennement la joie de ma fille. 6 pages par semaine et toutes les deux pages une date avec une illustration tirée des deux livres mentionnées. Un bel hommage à des femmes d’exception. Un bon agenda aussi, mais nous déplorons l’absence des numéros des semaines. Or, ceux – ci nous intéressent en cas de garde alternée où maman c’est la semaine impaire et le père la semaine paire. Voilà !

Bravo aux éditions Gallimard Jeunesse pour cette idée de vulgarisation. Les stickers de la fin sont en couleurs et donnent vraiment envie de découvrir les BD.
Commenter  J’apprécie          590
Culottées, tome 2

Pénélope Bagieu continue de mettre en lumière le parcours de femmes remarquables, qui grâce à leurs énergies, leurs talents, leurs forces ont réussies à imposer leurs idées, la reconnaissance de leur travail et surtout d'imposer leur liberté de pensée, souvent malgré le mépris des hommes suivant les époques. C'est toujours aussi bien foutu et ça se dévore avec grand plaisir. Encore mieux que le tome 1.
Commenter  J’apprécie          590
Culottées, tome 1

Portraits de femmes sous forme de BD. Des femmes d'époques différentes dans des domaines différents. Leur point commun : elles se sont battues pour être ce qu'elles voulaient être et défendre leurs idées. Une jolie façon de découvrir la liberté féminine.

Quelles femmes !!!!
Commenter  J’apprécie          580
La page blanche

Très sympathique BD avec une héroïne très attachante aussi, dès les premières pages. Elle devient amnésique en un instant, sans raison, elle est donc confrontée à de multiples difficultés qui sont traitées avec beaucoup d'humour par les auteurs.



Elle s'appelle Eloïse, cela lui est bien égal, puisqu'elle ne se souvient plus de rien, ni qu'elle a un chat, son nom encore moins et le code d'accès à son ordinateur, n'en parlons pas.



Elle va donc s'inventer différents scénarios de sa vie antérieure dont elle reconstitue quelques morceaux, elle est aidée par une collègue de travail, elle est libraire et donc au boulot de grands moments d'inquiétude et d'humour. Elle se débrouille plutôt bien et finalement peu de ses collègues connaîtront son problème pourtant crucial.



Tout le livre respire la bonne humeur malgré la détresse d'Eloïse, mais elle est forte, elle compense, elle est à l'affût des odeurs et des sons, elle se souvient des musiques, des films, des livres, seul son passé et sa personnalité ont disparu.



Les planches reflètent très bien, par leurs couleurs vives, la situation d'Eloïse, ses mimiques savoureuses et son intimité tranquille ainsi que toutes ses entreprises pour reconstituer un passé qui finalement ne s'avère pas indispensable pour vivre. Elle est donc devant la page blanche de sa nouvelle vie, je l'ai perçue à la fois résignée et heureuse.



Réussite totale sur tous les plans de cette jolie histoire.



Commenter  J’apprécie          570
Joséphine, Tome 1

Tout petit moral ce soir... Marre d'avoir du boulot par-dessus la tête, me sens seule, me sens moche, me sens triste, impression d'avoir une vie de merde... Jusqu'à ce que je passe une demi-heure avec Joséphine et retrouve le sourire.



Pourquoi ? Parce que c'est vraiment drôle de voir nos petits travers de filles modernes croqués comme ça, dans des courtes saynètes, avec beaucoup d'autodérision et un joli coup de crayon. Certes, rien de révolutionnaire par rapport à Bridget Jones et autres héroïnes de Marian Keyes, il faut donc probablement être ou avoir été une Joséphine pour apprécier.



C'est mon cas, et j'ai bien aimé me reconnaître dans ses histoires de bronzage, d'épilation, de famille, de régime, de copines, de sacs ou évidemment d'amoûr... Comme un petit shoot de légèreté et d'humour pour sortir de la morosité et de la déprime ! Alors, même si ça ne dure qu'une heure (une demi-heure pour lire et une autre demi-heure pour oublier), moi je vote Joséphine !
Commenter  J’apprécie          5713
La page blanche

Se "réveiller" du jour au lendemain sans mémoire, sans souvenirs...ça n'a rien de plaisant, n'est ce pas ? Plus de repères, ayant jusqu'à oublié votre nom, vos amis, votre famille, votre plat préféré, votre chat, votre travail, votre appartement...

Ne plus savoir qui (!) vous êtes...

Moi, ça me plaira bien : tout effacer ! Et recommencer...
Commenter  J’apprécie          549
Joséphine, Tome 1

Chris Rea chantait : Joséphine , i'll send you all my love...

Je ne suis pas Chris Rea...



Hier , les impôts sont tombés...on était deux...

Hier , le chauffe-eau est également tombé...en rade...

Et là , me demandez pas pourquoi , j'ai eu envie de lire un truc léger , frais et pétillant .

P'tit coup d'oeil rapide sur la pile impeccablement rangée en vrac dans un coin poussiéreux et hop , Joséphine entre les pognes et échauffement des zygomatiques effectués , j'entamais ce que j'espérais être un Everest d'humour féminin .

Là , on ne le voit pas mais rien qu'à repenser au décalage entre mes attentes et la réalité , je chiale comme une madeleine pur beurre , à déguster avec modération bien sûr...



Joséphine – Bridget Jones , même combat . La trentaine presque resplendissante , mignonnes , célibataires , sans schtroumpfs et obnubilées par ce qui semblerait représenter les deux problèmes existentiels de toute femme trentenaire dans l'air du temps : la bouffe et les mecs .

On n'est pas dans la caricature mais on s'en rapproche dangereusement . Autant Jones et son humour British mâtiné d'une vulgarité rafraîchissante me faisait marrer , autant Joséphine m'a tapé sur le système . Trop lisse , policé et convenu , la BD a du me tirer :

fou rire : 0

rire : 0

sourire : 0

rictus : 1 mais ça compte pas vraiment , je venais de m'éclater le genou contre le bureau...



Pourtant , le dessin de Bagieu ultra minimaliste est très sympa . Une page , une situation comique , tel était le pari de l'illustratrice . A 60 planches près , c'était le sans-faute !

Alors Joséphine s'adresse-t-elle à un lectorat exclusivement féminin ? Possible...

Vaut-il mieux éviter de l'ouvrir un jour de poisse carabinée ? Certainement...

Cela n'enlèvera cependant rien aux situations maintes fois traitées ni aux chutes anticipées à des km même pour un myope tendance G. Montagné comme moi.

Bref , déçu je fus , malheuru je repartus...
Commenter  J’apprécie          5216
Les Strates

Et encore un coup en plein dans le mille de la part de ce cher gros bonhomme rouge à barbe blanche (il est vraiment très fort, il n'y a rien à dire car je ne connaissais pas jusqu'à présent Pénélope Bagieu et j'ai tout de suite accrochée ici, je crois que je vais tout faire pour voir si en médiathèque, celle dans laquelle je travaille ne l'es a pas, c'est sûr mais dans les autres avoisinantes, ils ne disposent pas des deux volumes de "Culottées"...encore un avantage d'être passé en réseau...bref).



Dans ces courtes historiettes, L'auteures 'le mot autrice m'écorche toujours autant la langue, enfin, ici, les doigts), se met en scène pour nous conter en images quelques épisodes qui ont marqués sa vie. Au cours de la lecture, le lecteur la voit grandir, évoluer, même si ces récits ne sont pas tous classés par ordre chronologique, découvre sa passion pour l'art, ses déceptions amoureuses, sa rencontre avec la mort de personnes qui lui sont chères...mais aussi tous ces petits moments de joie...bref, la vie quoi !



J'ai beaucoup accroché avec le style de cette auteure-illustratrice également (là en revanche, il ne me viendrait pas à l'idée de dire illustrateure...pff, de toute façon, le mot n'existe pas), en noir et blanc, assez épuré mais très évocateur néanmoins ! Une ballade au cœur d'une vie dans laquelle, chacune et même chacun d'entre nous peut se retrouver, et parfois sourire tant cela lui rappellera ou non, ses propres souvenirs ! A découvrir et à faire découvrir !
Commenter  J’apprécie          506
Culottées, tome 2

Pénélope Bagieu nous offre une nouvelle galerie de portraits de femmes, tous plus intéressants les uns que les autres. Déterminées, frondeuses et belles, ces femmes souvent méconnues méritaient vraiment d'être mises en pleine lumière.



Je ne vais pas répéter ici ce que j'ai écrit dans mon billet du tome 1, le tome 2 possédant les mêmes atouts. Je complète simplement mon avis avec cette remarque : Pénélope Bagieu fait davantage qu'illustrer des biographies bien documentées, elle fait aussi preuve d'engagement, ce qui pour un artiste est toujours louable, et par son crayon c'est un nouveau relief qui est donné aux combats de ces femmes... qui restent souvent hélas les combats de milliers de femmes, voire de la Femme, à travers le globe.
Commenter  J’apprécie          502




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Auteurs proches de Pénélope Bagieu
Lecteurs de Pénélope Bagieu Voir plus

Quiz Voir plus

Les bandes dessinées de Pénélope Bagieu

Ma vie est tout à fait ...

Fascinante
Épatante
Barbante
Lassante

5 questions
106 lecteurs ont répondu
Thème : Pénélope BagieuCréer un quiz sur cet auteur

{* *}