AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.9/5 (sur 161 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Göteborg , le 05/08/1926
Mort(e) à : Malmö , le 22/06/1975
Biographie :

Per Wahlöö est un auteur suédois.

Diplômé de l'Université de Lund en 1946, il consacra ses dix premières années de vie professionnelle au journalisme (il fut notamment reporter criminel) tout en publiant à partir de la fin des années 1950 quelques romans relevant pour l'essentiel du genre politique-fiction.

En 1961, il rencontre Maj Sjöwall (1935) qu'il épousa l'année suivante.

Avec sa femme, il a écrit de 1965 à 1975 dix romans mettant en scène le célèbre inspecteur de la police de Stockholm, Martin Beck, et son équipe.

Per Wahlöö a publié trois romans seul : "Le Camion" (Lastbilen, 1962), qui se passe dans l'Espagne franquiste, et surtout "Meurtre au 31e étage" (Mord på 31:a våningen 1964), suivi de "Arche d'Acier" (Stålsprånget 1968), qui met en scène le commissaire Jenssen dans une Suède fictive, description par l'absurde et l'exagération des dérives potentielles de la société suédoise.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Per Wahlöö   (14)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Maj Sjöwall parle de la carrière d'écrivain de Per Wahlöö.

Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Si l'on veut vraiment être sûr d'aller en taule, il suffit de tuer un policier.
C'est une vérité qui vaut à peu près partout mais particulièrement en Suède. Il y a bien des crimes non élucidés dans l'histoire criminelle de ce pays mais pas un seul d'entre eux n'a eu un policier pour victime.
Commenter  J’apprécie          240
— Mais l'étau se resserre, dit Malm, l'air très satisfait.
L'expression était tellement éculée que personne n'eut la force de sourire, même intérieurement. En outre, elle donnait pour une fois une idée assez exacte de la situation.
Tout le pâté dans lequel se trouvait l'immeuble grouillait de policiers.
Commenter  J’apprécie          180
- Tu y vas un peu fort Larsson, dit Kolberg
- Peut-être. Tu es sur ce boulot ?
Kollberg fit oui de la tête et dit :
- Et toi ?
- On le dirait.
Ils se regardèrent sans enthousiasme.
- On n'aura peut-être pas tellement de choses à faire ensemble, dit Kollberg.
- On peut toujours l'espérer, dit Gunvald Larsson.
Commenter  J’apprécie          130
Dès cette période, les quartiers d'habitation anciens - le plus souvent, chose paradoxale, situés loin de la ville - s'étaient vidés. Ils avaient été abandonnés par les commerçants, les propriétaires, les autorités et les locataires, dans cet ordre. La baisse de la natalité et la diminution de la population qui en résultait avait naturellement joué un rôle. Privées de communication et de toute forme d'entretien - l'eau et électricité avaient finalement été coupées -, ces banlieues étaient rapidement devenus des îlots insalubres.
Commenter  J’apprécie          100
Bien que combattu très activement, l'alcoolisme sur la voie publique ne cessait d'augmenter et, depuis que le gouvernement avait fait adopter une nouvelle loi interdisant la consommation excessive d'alcool même en privé, la tache de la police était devenue pratiquement surhumaine. Deux à trois mille personnes plus ou moins ivres mortes étaient arrêtées chaque soir; la moitié était des femmes. Jensen se rappelait que, du temps où il était agent de police, le chiffre de trois cents poivrots le samedi soir paraissait très élevé.
Commenter  J’apprécie          90
L'intuition n'a pas sa place dans le travail quotidien de la police.
L'intuition n'est même pas une qualité, pas plus que l'astrologie ou la phrénologie ne peuvent être qualifiées de sciences.
Commenter  J’apprécie          100
Martin Beck entendit le bruit que fit le combiné lorsqu'on le posa sur la table et l'écho de pas lourds qui s'éloignaient.
Puis, au loin, une voix qui criait :
-Eh, dites, est-ce qu'il y a quelqu'un parmi vous qui a vu Hult ? C'est cet espèce de crâneur de Beck, de la criminelle, qui voudrait le savoir.
Commenter  J’apprécie          80
- D'abord, il y a eu des bruits qui couraient, sur la maladie. Et puis, on nous a dit que les risques de contagion étaient trop grands, qu'on ne pouvait plus travailler, sauf pour les boulots indispensables.
Commenter  J’apprécie          80
- A quoi ça ressemble, l'hôpital principal ?
- Qu'est-ce que vous croyez ? Un hôpital gigantesque, occupé par mille ou deux mille médecins fous, qui doivent recevoir des transfusions deux fois par jour pour survivre. Et qui travaillent comme...comme des fous, oui, pour trouver un moyen de guérir une maladie dont ils sont eux-mêmes atteints et qu'ils ne comprennent pas. Retranchés derrière des fils barbelés et des sacs de sable qu'ils ont fait installer par les militaires, avant de les laisser mourir. Que vous-ont-ils dit, les deux dans l'ambulance, quand ils vous ont interrogé ce matin ? La première chose ?
- Ils m'ont demandé si j'étais malade ou non
- Eh oui Ils ont perdu la tête, ils mélangent tout. Comme tant d'autres malades mentaux, ils croient qu'eux mêmes sont sains et que tous les autres sont malades.
Commenter  J’apprécie          60
Des projecteurs balayaient le terrains et les taches ovales et blanches des lampes de poche des policiers bondissaient de-ci de-là sur le sol, comme des limandes effrayées fuyant l'approche des visiteurs indésirables, au bord de l'eau, un jour de vacances.
Commenter  J’apprécie          70

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Per Wahlöö (1282)Voir plus

Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1710 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..