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3.43/5 (sur 15 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Madison, Georgie , le 07/01/1918
Mort(e) à : Los Angeles, Californie , le 08/08/1994
Biographie :

Peter Duncan est le pseudonyme de l’écrivain et journaliste américain B.M. Atkinson, Jr (Butler Markham Atkinson, Jr).

Il a collaboré au New Yorker, Colliers et The Saturday Evening Post. Il a aussi travaillé dans la conceptions de niveaux dans le jeu " Tomb Raider 3, Les Aventures de Lara Croft ".

Je suis un sournois (Sweet Cheat, 1959) est son unique roman traduit en français.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Cet espèce de tordu à sauté à peu près toute ma famille, sauf ma mère et mon chat, mais dans leur cas, c'est parce que ma mère est en Europe et que mon chat sait grimper aux arbres.
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Dawd était shérif. C'était lui qui faisait la police dans le reste du comté. Il avait été élu uniquement parce qu'il avait horreur d'arrêter les gens, surtout ceux qui étaient inscrits sur les listes électorales. Si vous aviez la chance d'avoir dans votre famille dix électeurs inscrits, Dawd vous passait tout, à part, peut-être, les assassinats, et encore, dans ce cas-là, il essayait de s'arranger pour vous faire bénéficier de la prescription ! A moins, évidemment, que vous n'ayez assassiné quelqu'un qui avait onze électeurs dans sa famille.
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Maman est une sainte femme aux cheveux blancs, grande et forte ; c’est une vraie fille du pays ; elle ressemble un peu au général Lee ; avec la barbe en moins, naturellement. Quand elle veut savoir quelque chose, elle s’y prend comme les écrevisses. Ces bestioles-là, ça marche à reculons. Eh bien, c’est de cette façon-là que maman s’informe. Elle commence par énoncer la réponse et vous pose ensuite la question.
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Si je le supportais et si je tolérais qu’il me traite parfois avec désinvolture, c’était parce que j’étais bon chrétien. Or un bon chrétien doit savoir expier ses péchés ; c’était là ma façon d’expier le péché que je commettais en ayant des relations coupables avec sa femme. Quand on est gentil avec une femme, la moindre des choses est d’être aussi gentil avec son mari.
Et puis, je devais veiller à ce que lui aussi expie complètement ses péchés, cela faisait partie de mes obligations professionnelles.
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Elle avait vingt-huit ans, tout juste mon âge, grande, blonde, fière et si belle qu’elle aurait pu être une de ces déesses grecques pour qui on brûlait de l’encens et arrachait le cœur des moutons. Je l’aimais depuis l’âge de seize ans, elle m’aimait aussi, et j’étais sûr que cet amour durerait jusqu’au jour où les flammes de l’enfer dévoreraient nos âmes pécheresses, à moins que le Seigneur ne nous accordât la même miséricorde qu’à David et à Bethsabée.
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Il est bien évident, en effet, qu’on ne peut pas diriger ses affaires quand on pense du matin au soir à la bagatelle. Une « bonne chasse au canard », ça lui éclaircissait tout de suite les idées ; et après, l’esprit délivré de ses obsessions, il pouvait faire marcher ses affaires, gagner de l’argent, et par conséquent, payer à sa femme tout ce dont elle avait envie. Autrement dit, s’il faisait tout ça, c’était par amour pour sa chère épouse.
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Il était saoul comme un Polonais et il braillait comme un âne. On a quand même essayé d’être gentils avec lui, et on l’a même invité à faire comme nous. Mais non, ce qu’il voulait, c’était Rita pour lui tout seul ! Il racontait qu’on venait de se plaindre à la police du tapage qu’on faisait et qu’il était venu pour remettre de l’ordre.
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En réalité, c’était de ces journaux-là que j’avais peur. L’amour qui m’unissait à Lacey était quelque chose de sacré, mais ces gens-là ne le verraient pas avec les mêmes yeux que nous, et j’imaginais déjà les gros titres sur le « marguillier sans vergogne »…
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Quand Pert devra raconter à tout le monde la partie de jambes en l’air que tu as faite samedi soir dans le jardin avec ton marguillier, les gens en seront tellement suffoqués qu’ils ne sauront plus ce qu’il faut croire.
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Au fond de moi-même, je savais bien que ce n’était pas la vérité, mais c’est fou ce qu’on peut arriver à se faire croire à soi-même quand on le veut bien.
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