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Critiques de Peter Mayle (164)
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Le diamant noir

Le bon filon en littérature, c'est autant une bénédiction qu'une malédiction pour un auteur. Bénédiction parce que c'est la quasi-assurance de revenus réguliers, horizon habituellement inatteignable dans cet art si imprévisible. Malédiction parce que l'on s'y retrouve enfermé, par peur de perdre sa clientèle (terme qui devrait normalement être exclu de toute entreprise littéraire) et qu'on s'interdit alors ce qui devrait être l'objectif de tout auteur : l'originalité.

C'est ce genre de piège où me semble tombé Peter Mayle.



Un Anglais s'installant en Provence et décrivant les charmes comme les vicissitudes de son nouveau lieu de vie, ça a l'avantage d'intéresser deux publics: les Anglais qui adorent qu'on leur confirme tous leurs clichés sur les Français ; les Français, tellement égocentriques (vraiment un cliché ?) qu'ils adorent lire ce qu'on peut penser d'eux à l'étranger. Quoi qu'on en pense ça a l'air d'avoir fonctionné à l'époque (années 90) surtout si l'on en croit le quatrième de couverture qui rappelle le succès "sans précédent" de son premier livre et annonce que Mayle serait "l'auteur anglais le plus lu dans le monde".



Le premier livre était apparemment uniquement une description de la vie de l'auteur en Provence et a pu ainsi constituer un bon guide pour tous ces Anglais décidés à investir dans de la vieille pierre méditerranéenne. Ici, l'auteur a migré de genre, mais gardé sa niche. On assiste donc à une histoire mélangeant aventure, polar et quasi espionnage... par un Anglais en Provence. le récit n'est pas déplaisant bien qu'un peu simpliste. Tout est assez soft, rien de choquant. Les ingrédients sont réunis pour faire passer un moment agréable sans chercher le moins du monde à se montrer trop innovant. le fait que la truffe soit au centre de l'intrigue n'était pas pour me déplaire, étant de mon côté un très grand amateur de ce mets controversé, et malheureusement bien trop cher pour me permettre une consommation régulière.



Le service après-ventre (cette coquille était d'abord involontaire, mais je l'ai trouvée jolie, donc je l'ai gardée) est certes parfaitement assuré mais l'ensemble sent vraiment trop l'entreprise bien huilée et répétitive. Les occasions d'évoquer les traditions locales ou de s'attarder sur certains clichés (pour les confirmer ou les combattre très rarement) sont saisies à tous les coups par l'auteur. Coïncidence, j'ai vu, lors d'un de mes rares voyages longs courriers en avion, l'adaptation de son roman Un grand cru par Ridley Scott (tout de même), rebaptisé à l'occasion Une grande année (avec Russell Crowe et Marion Cotillard). Le film, tout comme ce livre, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, de la littérature pour passer le temps... malheureusement nous en manquons plus que nous n'en avons en excès.
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Une année en Provence

Trouvé au hasard d'une de mes errances sur la toile un jour de vague à l'âme, je ne pouvais pas passer à côté d'une telle découverte. Rien que le titre de cet ouvrage m'évoque le chant des cigales et les champs de lavande que j'ai connus dans mon enfance alors avoir l'opportunité de redécouvrir ma région natale via l'oeil d'un auteur anglais fraîchement débarqué en Provence, c'était quasiment sûr que ce livre allait me plaire!



D'un côté, prenez le Provençal type : exubérant, accueillant, qui parle fort avec les mains et l'accent de préférence. De l'autre côté, prenez le couple d'anglais flegmatique à souhait fraîchement débarqué en Provence pour y vivre, mélangez le tout et vous aurez... le choc des cultures!

Pendant 260 pages, nous suivons l'acclimatation de l'auteur et sa femme à la vie provençale, s'en est presque attendrissant car au fil des pages on se trouve face à deux vieux gosses, les yeux brillants devant une succession de trésors. Difficile de ne pas succomber à la plume de Peter Mayle, pleine d'humour, parfois acide, jamais méchante mais avec une telle joie de nous raconter la Provence qu'on a l'impression d'avoir vécu les anecdotes avec lui. Moi qui suis une "enfant du pays", j'ai pu redécouvrir ma région et les gens qui l'habitent via l'oeil d'un étranger qui découvre les richesses de ce petit coin de paradis sur terre. Cette lecture a fait remonter une foule de souvenirs, j'ai eu l'odeur de la lavande dans le nez, un rayon de soleil dans le coeur et le sourire aux lèvres. Ce livre est la lecture idéale pour découvrir une autre Provence que celle des guides touristiques, c'est la vraie, la seule et l'unique que Peter Mayle nous décrit. Bref, c'est une lecture bonheur, fraîche, légère et qui fait du bien comme une brise d'été qui nous caresse le visage. Un vrai régal.

A lire!
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Une année en Provence

J'attendais un livre qui sente la lavande et les truffes. Bon, quelques effluves me sont parvenus mais le poids du regard anglais sur les provençaux et sur ses compatriotes a avarié un peu le rendu olfactif.

Les mois défilant, le récit m'a laissé un peu sur ma faim. Être britannique n'excuse pas d'être aussi critique sur les artisans du pays.

Les anecdotes défilent sans unité, ainsi passons-nous de l'installation de la chaudière à la partie de chasse, cherchez l'intrus...



Remontant de Nice par les gorges du Verdon, je suis arrivé dans le Lubéron pour partager l'ambiance de septembre. Interviewés, des vignerons de Ménerbes m'ont dit que P. Mayle ne s'était pas fait que des amis après la publication de son livre...au point de devoir déménager !
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Une vie de chien

Moi, je suis plutôt « chat ».

Et pourtant, je voulais savoir ce qu'était une vie de chien. Peter Mayle m'a renseignée en adoptant le point de vue d'un chien dans ce roman.





Ce chien raconte comment il a été sauvé par un couple d'Anglais (probablement Peter Mayle et son épouse, qui ont habité la Provence durant quelques années) alors qu'il venait d'être abandonné par son ignoble propriétaire.

Il nous conte sa vie de chien assez gâté, ses explorations dans la forêt ou dans la maison, ses démêlés avec les propriétaires de poules ou de chats, ses essais de séduction auprès de la gent humaine...

Tout cela sur un mode badin.





Mais bon, la sauce n'a pas pris, comme on dit. Ce chien appelle ses maîtres « La Direction », et n'a pas avec eux un rapport très affectif. Dommage.

Et puis il rajoute une couche d'humour, et à la louche, en plus. C'est trop, surtout qu'il ne se passe pas grand-chose dans cette vie de chien.

Peter Mayle est un écrivain qui m'avait happée dans ses démêlés avec les corps de métier français lors de son installation en Provence. Il avait raconté tout cela dans "Une année en Provence".





Bref, je passe vite à autre chose.

A une vie de chat ?

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Une année en Provence

Peter et son épouse ont tout plaqué pour venir s’installer au cœur de la Provence, la seule, la vraie, l’unique, celle de l’intérieur des terres, pas celle de la côte, pas celle des « bouffons ». Ce couple d’anglais va découvrir pendant l’année que dure ce roman, toute l’authenticité, la malice de ces gens dont l’accent fait sourire les parisiens mais qui chante le soleil et le « bon vivre ».

Peter Mayle, avec toute la bienveillance qu’il faut lui reconnaître, dresse le portrait de gens attachants, dont parfois la nonchalance peut agacer, mais qui sont prêts à rendre tous les services pourvu qu’on ne les presse pas.

Son récit est une promenade aussi bien visuelle que gustative, au milieu d’une campagne qui a gardé tout son naturel, sa sauvagerie à peine domestiquée, autour d’une table copieusement garnie des mets et plats des plus simples aux plus élaborés, parfumés de la rusticité des produits laissés à portée de main par une nature capricieusement généreuse.

Chaque provençal se retrouvera dans cette « année en Provence » et pour les autres ce sera une invitation à découvrir une région, ses habitants et une culture qui sent bon les vacances, le soleil et la lavande.

Traduction de Jean Rosenthal.

Editions Nil, Points, 263 pages.

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Une année en Provence

A la base quand j'ai choisi ce livre je me suis trompée sur l'auteur je pensais à Peter May, deux lettres et ça fait la différence :O). Ce livre là me plaisait aussi en tant qu'objet avec sa couverture rigide son marque page ruban et la reproduction d'un tableau de Paul Cézanne représentant la montagne de la Sainte Victoire et même la couverture cartonnée est sympa un peu " old school " mais j'aime bien. Imprimé en 1995 pour le compte de France Loisirs.



Peter Mayle décrit avec ce livre sa propre expérience d'installation d'un anglais en France et plus particulièrement en Provence avec sa femme.



J'ai fortement apprécié sa vision d'une partie de la France et son humour à bien marché chez moi. J'ai donc passé un très bon moment en compagnie de ce couple d'anglais (sa femme est assez effacée dans ses propos) et j'ai eu très souvent le sourire au coin des lèvres.



Mon livre est truffé de pages cornées (ah ben bravo ne pas prendre soin de ses livres...). C'est Peter Mayle qui parle et s'il décrit des habitudes pas très agréables c'est toujours finalement avec un certain humour façon "pince sans rire" et aussi avec une certaine tendresse et complaisance avec les personnes qu'ils croisent. C'est de la critique mais toujours tendre et jamais bien méchante même quand nous serions énervés devant tant d'inertie par rapport aux travaux ! le flegme britannique peut être ...



Vivre au gré des saisons et des 12 mois de l'année voilà ce qui fait le charme de cette installation en Provence. Une vraie ode à la nature et à la gastronomie, les deux étant fortement liées. Ce livre éveille les papilles comme celle de Peter Mayle.



Le raisin et le vin, les olives et l'huile, le blé et le pain, la truffe et les restaurants. le sens de l'accueil des familles en France et en Provence.



L'auteur dresse aussi les portraits de moult personnages avec drôlerie et a propos :



Monsieur Colombani le chauffagiste, Rivière le paysan du coin, Didier l'artisan plâtrier peintre, Amédée l'ancien paysan voisin, Tony le publicitaire anglais, Maurice l'aubergiste, Ted et Susan des amis anglais non adaptés au climat provençale ...



C'est la France de nos campagnes que l'auteur nous décrit là et à part quelques détails relatifs à cette région de Provence j'ai ressenti un attachement moi aussi à mon pays et à ma région qui reste encore paysanne, même si ce n'est plus tout à fait pareil...



La France pays de la gastronomie de la bonne chère, du vin et des fromages.



Une belle année passée en bonne compagnie avec le sourire aux lèvres.



Un livre pris au hasard finalement et le hasard à bien fait les choses car j'ai passé un bon moment de lecture.



Vous aussi laissez-vous tenter, par une année en Provence au côté de britanniques sympathiques.



Même le mistral ne devrait pas vous contrarier...

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Une vie de chien

Un réel plaisir tout le long de cette lecture. J'aime bien ce chien, good boy. Il a sa logique pour exprimer ses sentiments (pas forcément la mienne s'il mâchouille tout pour montrer sa joie) mais avec son esprit il démonte bien souvent les travers humains et l'auteur s'en donne à cœur joie, sans pour autant perdre de vue la vie de l'animal à la campagne. C'est drôle, incisif parfois et fait du bien !
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Une année en Provence

Un vrai petit moment de bonheur et qui correspond pile poil à la saison. Un couple d’anglais achète une maison dans le Lubéron, après être tombés amoureux de cette région.



Ils décident de s’y installer et d’acheter une maison. Là, tout commence. Avec un humour so bristish, Peter Mayle nous fait découvrir les travers des français et notamment celui des artisans. Ainsi que son amour pour la bonne cuisine française et les vins et la France.



Attention, si vous êtes au régime abstenez-vous d’y goûter. Vous allez salivez et boire beaucoup et n’aurez qu’une envie : allez au restaurant ou vous mitonnez de bons petits plats généreux.

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Aventures dans la France gourmande : Avec m..

Peter Mayle parcourt les fêtes des confréries françaises mangeant des grenouilles, des escargots, des truffes, du livarot, du boudin noir.

Il participe aussi à quelques autres manifestations traditionnelles avec une fourchette, un couteau et un verre. Le propos n’est pas exhaustif… point d’andouilles du Val d’Ajol ni de fête de la coquille Saint-Jacques…



C’est généralement bien raconté et le rédacteur anglais nous emmène dans des endroits où il est difficile d’être invité. Ainsi au château de Meursault lors de la vente des hospices de Beaune, vous accompagnerez les entrées du repas de la journée avec 27 vins blancs proposés par les viticulteurs et 32 vins rouges seront dégustés pour accompagner les plats de viande.



L’intérêt du livre est le regard surpris et décalé de l’auteur du fait de son origine anglaise.

Il souligne de manière ironique nos mœurs en les regardant à la loupe : “J’imagine mal un autre peuple disposé à consacrer tout un week-end aux cuisses de grenouilles, aux escargots ou à une cotation de poulets.”



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Une vie de chien

Un livre qui porte bien son titre!



Le personnage principal et narrateur à la première personne est justement un chien. Né dans une portée de 12 chiots, la vie a été rude dès les premiers instants. Suit l'abandon de la mère, un maître brutal qui ne connaît pas la patience et chasseur par-dessus le marché. La première sortie de chasse fut un échec total si bien que ce chien tout jeune fut abandonné une seconde fois par le maître. Après une errance difficile, il rencontre une main charitable. Saura-t-il se faire aimer et pourra-t-il rester dans cette maison qui semble accueillante?



Un style humoristique sans commune mesure puisque tout est raconté de l'angle de vue du chien, qui sait parfois faire preuve de mauvaise foi disons le.

C'est amusant et bien mené. Pas de grande intrigue mais les amoureux des bêtes s'y retrouvent.

Une lecture divertissante.
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Un bon cru

J’ai choisi ce livre à la médiathèque au fin fond de ma petite ville bretonne pour entendre les cigales en allant travailler en train-barque après les tempêtes successives depuis Noël. Je n’ai pas entendu les cigales, pas même un grillon… Je n’ai pas entendu l’accent chantant des provençaux. Bref, je ne suis pas rentrée dans cette histoire construite plus comme un scénario que comme un roman. Dommage. Un peu de soleil dans la tête m’aurait fait le plus grand bien. Ce roman a inspiré Ridley Scott qui a réalisé Une grande année au cinéma avec Russel Crowe et Marion Cotillard.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Une vie de chien

Une petite histoire un peu brouillonne qui se lit facilement. Un chien abandonné est recueilli par un couple. Ce couple sera nommé « la direction », mot que je n’aime pas trop.



Boy, le chien raconte sa naissance qui ne fut pas très heureuse, sa vie au milieu de ce couple et leurs travers.



Cela aurait pu être cocasse et marrant, mais il manquait un petit quelque chose qui fait que ce livre m’a semblé un peu plat.

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Provence Toujours

Crise sanitaire oblige, il est impossible cette année à la pauvre habitante du Nord que je suis ,"d'enfourcher le tigre" dans l'espoir insensé de franchir les milles et quelques kilomètres qui me séparent du Sud largement en dehors du périmètre autorisé. Impossible donc d'acheter "fromage et saucisson" aux étals des petits marchés provençaux tout en savourant une divine socca. Ni même rejoindre ma famille par la même occasion... Mais bon, comme lire c'est partir, n'importe où et sans besoin d'attestation, j'ai enfourché un bouquin pour m'offrir une petite escapade bienfaisante dans ce Midi inaccessible.

Sans avoir à me soucier de respecter la moindre distance, j'ai pu me régaler de la compagnie d'une flopée de personnages délicieusement évocateurs de la vie en Provence, présentés avec beaucoup d'humour et d'affection. N'ayant pas lu le premier opus "Une année en Provence" qui a l'air plus apprécié, je n'ai pas pu être déçue par celui-ci. Certes, Mayle n'est pas Pagnol mais j'ai quand même goûté sans-façon le plaisir de pouvoir m'évader l'espace de quelques heures dans ce beau pays riche de couleurs, de saveurs et d'odeurs qu'il me tarde de retrouver.

En attendant de pouvoir mettre le nez hors de ma cabane en toute sécurité et légalité, je lis encore et encore et je dis un grand merci aux livres et à tous ceux qui les ont écrits pour le plaisir toujours différent qu'ils me procurent.
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Une année en Provence

Truculent !

Ambiance Pagnolesque

la Provence décrite par un Anglais

la Provence ne serait rien d'ailleurs sans tous ses habitants aux couleurs variées et aux tonalités chantantes.

il est intéressant de se retrouver dans la peau d'un " émigré" et de percevoir comment il est appréhendé au sein du monde rural.

La description de ces rencontres, des différentes barrières de la langues aux usages, sont savamment mises en lumière, et si l’écriture est belle, la traduction lui redonne une connotation couleur locale, qui la rend plus belle encore.

ce livre parle a tous les régionaux mais pas que, il parle aussi a tous les autres et leur donne même envie, de venir s'immerger .

une bouffée de fraicheur intemporelle !
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Une année en Provence

Livre lu voici quelques années.

C'est écrit par Peter Mayle, un Anglais qui vient emménager dans la région du Luberon.

Les relations entre le Britannique et les Provençaux étaient hilarantes mais tellement vraies.

A cette époque (1990), on voyait les villages de Lacoste, de Bonnieux, Ménerbes qui changeaient très fort, habités par les Anglais, les Américains, les Belges (eh oui!).

Quand on va là-bas, on rencontre le flegme des Provençaux qui est très proche du caractère des wallons liégeois de Belgique.

C'est un roman qui sent bon les vacances.
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Une année en Provence

Peter Mayle et sa femme ont quitté leur pays natal et Londres pour acheter un vieux mas près de Ménerbes dans le Luberon.

Dans ce roman écrit en 1989, plein d'humour (anglais), l'auteur dresse le portrait des provençaux tels qu'il les a rencontrés il y a plus de 20 ans... et aussi celui de la Provence dont il est tombé très amoureux.

L'histoire est toute simple : c'est la chronique de leur première année en Provence avec la découverte des us et coutumes des habitants des petits villages du Luberon.

Les premiers mois en Provence débute durant un hiver glacial qui fait péter toutes les canalisations d'eau de leur maison et un mistral du diable dont ils n'imaginaient même pas la force. Les voilà gelés dans une maison en travaux, des travaux qui n'en finissent pas car les ouvriers débarquent un beau jour pour disparaître le lendemain laissant le chantier inachevé pour plusieurs semaines.

Mais à côté de tout ça, il y a les courses au marché de Coustellet, les plaisirs de la table avec des déjeuners qui durent des heures, les expressions typiquement du sud encore employées de nos jours, l'hospitalité et la chaleur des voisins, l'hibernation des gens en hiver...et leur réveil au printemps !

Mais petit à petit, les travaux avancent, ils visitent la région, essaient de nombreux restaurants gastronomiques ou pas, se font envahir par de lointains amis anglais pour quelques jours de vacances au bord de la piscine...

Il y a aussi la découverte de la chasse, de la récolte de la truffe, de la cueillette des champignons, la visite des caves, les courses de chèvres de Bonnieux et les parties de pétanque...

Et puis surtout il y a Amédée et avec lui toute une galerie de portraits de personnages vus à travers l'humour anglais avec juste ce qu'il faut d'exagération..."à la Pagnol "!



Si vous connaissez la Provence et le Luberon, vous reconnaîtrez avec plaisir les endroits décrits.

C'est un roman qui ne manque pas de poésie pour qui connaît le coin, ni de philosophie pour qui connaît les provençaux de souche.

Il y a dans ce roman une part de vérité même si on sait que la Provence ce n'est pas que cela et qu'elle a aussi bien changé aujourd'hui !

Mais les anecdotes sont savoureuses...et les personnages pétris de chaleur humaine.

C'est un roman très facile à lire. Chaque mois correspond à un chapitre de l'année. Il commence un premier janvier et se termine au moment de noël de la même année.

Ce n'est pas le genre de roman que je lis d'ordinaire mais il faut reconnaître qu'il permet de passer un bon moment et de se détendre...et il sera particulièrement apprécié pendant des vacances...en Provence !


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Une vie de chien

Une lecture mitigée pour moi.

La vie d'un chien racontée par lui-même, c'était prometteur et je pensais passer un vrai bon moment.

Ce ne fut pas le cas, et même si j'ai souri deux ou trois fois je n'ai pas trouvé l'ensemble convaincant.

Certaines réflexions auraient mérité d'être approfondies et certains passages étaient au contraire sans intérêt.

J'ai même peiné à finir le livre qui n'est pourtant pas bien épais.

Une déception, donc.
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Une année en Provence

J’avais lu, il y a quelques années, Sous le soleil de Toscane, de Frances Mayes, paru bien après Une année en Provence de Peter Mayle, mais dont la trame était la même : un couple américain/anglais fait l’acquisition d’une vieille maison en Toscane/Provence, et entreprend de la restaurer, tout en profitant des beautés et de la gastronomie de leur région d’adoption. J’ai retrouvé chez Peter Mayle l’amour pour cette ambiance du sud, le goût pour la gastronomie, les vins, l’huile de la région, toute l’aventure que constitue la restauration d’une vieille maison avec les aléas liés aux habitudes des artisans locaux. Par contre, j’ai été à plusieurs reprises gênée par les critiques assez hautaines de l’auteur (totalement absentes du côté de Frances Mayes) quand il décrit par exemple la différence entre la Côte d’Azur et le Lubéron, quand il prend de haut les touristes du mois d’aout, lui qui est maintenant en Provence à l’année, comme si son nouveau statut de permanent lui octroyait à présent le droit de médire sur les vacanciers lambda. Il ne se prive pas non plus de critiques envers le français du coin, en faisant preuve d’une condescendance que j’ai trouvée insupportable.
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Une année en Provence

Un livre à l'humour so british délicieux, relatant , mois par mois, les anecdotes savoureuses, les mésaventures connues par ce couple anglais, ayant décidé de vivre dans un mas provençal.Ils s'acclimateront à l'esprit particulier de ces provençaux bons vivants et peu portés sur la ponctualité.Le récit de la " course aux chèvres" m' a particulièrement fait rire.J'ai aimé aussi, d'une façon générale, l'humanité, la convivialité communiquées par l'auteur.
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Un bon cru

Max, un jeune londonien, reçoit une nouvelle bien étrange: Son vieil oncle, habitant le Luberon, en mourant lui laisse en héritage une propriété comprenant un vignoble. Ni une ni deux, le voilà parti - il vient juste de perdre son travail, ça tombe bien!- . Avec l'aide de son ami Charlie, qui a beaucoup d'argent, il part illico en Provence. Déception: Le vin que produit sa vigne est à peine buvable. Mais au cours de rencontres diverses et variées, le destin du vignoble va se tracer en finalement un temps record! Bon si ce roman se laisse facilement lire, le dénouement est vraiment plus que prévisible et les invraisemblances sont nombreuses.
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