"Si longue qu'ai été la montée,
Dans la descente, il faut savoir freiner..."
Sinon... emboîter le pas, aussi vite que la pente est raide,
De ces charmants personnages qui semblent tout droit (ou plutôt en losange vu la forme du livre) sortis d'un film de cinéma muet !
Pour rattraper dans la longue descente le petit Boby
Qui dans sa poussette
Est entièrement ravi
de faire mille (et une...) facétieuses prouesses.
J'ai un immense coup de coeur pour ce livre au comique de situation qui fait penser à l'âge d'or du cinéma muet.
C'est en effet une réédition de l'original écrit en 1910 par l'auteur américain Peter Newell féru de photographies et cela se voit pour notre plus grand plaisir dans les reproductions sépia qui semblent colorisées à certains endroits.
Le livre est ancien, pourtant il respire toute la fraîcheur d'antan, dans la gestuelle et l'expression des personnages aux costumes d'époque.
J'aime également l'originalité de son format, l'épaisseur cartonnée de la couverture et sa structure étudiée qui fait rimer poésie et humour : des quatrains très rythmés répondent à l'image en mouvement.
Tout est drôle et adorable à souhait !
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Réédition d'un album anglais de 1910, c'est ce qui fait son charme.
L'histoire est simple. Un landau et son bébé lâchés par distraction en haut d'une rue en pente, déchaîne des catastrophes en série, pour la plus grande joie du petit inconscient.
Les illustrations sont désuètes, le texte est en vers et le livre lui-même est un parallélépipède, de quoi étonner nos jeunes lecteurs de 2016.
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A travers les pages de ce livre nous suivons la folle ascension d'une fusée à travers les étages d'un immeuble.
Même type de construction que pour "Le livre en pente" du même auteur. Des illustrations "sépia" (mais avec plus de variété dans la couleur dominante), et un fil conducteur : un trou dans la page d'où jailli une colonne de fumée. Et oui : la fusée est passée par là!
Le texte est toujours en quatrains d'octosyllabes, rimes croisées. Cela donne du rythme et de la fluidité à la lecture. En tout cas moi je ne m'en lasse pas! Les locataires de cet immeuble sont surprenants : la fusée débarque dans leur vie pile au bon moment! ils ont toujours une explication logique ou une raison pour justifier ce qu'il s'est passé.
J'aime!
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Ah j'aime beaucoup! La forme du livre déjà : "le livre en pente" porte bien son nom! La poussette de Bobby est malencontreusement lâchée par sa nourrice dans une rue en pente : le lecteur va suivre la descente infernale du petit qui va provoquer incident sur incident dans cette rue pourtant si tranquille.
Le texte ensuite. Je n'ai eu accès qu'à la traduction française, mais une traduction qui semble d'excellente qualité. Toujours le même modèle à chaque page : 2 quatrains d'octosyllabes. Le 1er présente en général la situation, et le second la catastrophe que déclenche Bobby dans sa poussette. Truculent!
Les illustrations enfin. Elles ont beau dater de 1910, elles font toujours mouche! La tête de Bobby, je suis fan! Une seule couleur dominante par page (vert, bleu, marron ou orange) font de ce sépia un régal. Bien entendu, seules les catastrophes sont illustrées : peu nous importe le calme, quand on peut avoir la tempête!
Un joli coup de coeur pour moi.
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Qu'est-ce que ça donne si on laisse un landau en haut d'une pente ? Cet album nous le dit tout en poésie et en rimes.
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