AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Peter Robinson (245)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Rocher aux corbeaux

« Le rocher aux corbeaux « est le deuxième tome de la série écrite par Peter Robinson mettant en scène l’inspecteur Banks.

Ce livre m’a été proposé dans le cadre de la lecture commune polar du mois d’avril (oui, j’ai quelques jours de retard…) avec des pioches dans les Pal liées à la situation de confinement actuelle.

L’inspecteur Banks, ou plutôt, l’inspecteur divisionnaire Banks, policier originaire de Londres qui a préféré s’expatrier à la campagne, va être chargé d’enquêter sur un meurtre bien particulier : Un éminent professeur universitaire a été retrouvé le crâne fracassé…Qui pouvait bien avoir des griefs contre cet homme que tout le monde décrit comme paisible et chaleureux ? Est-ce que la solution est à chercher dans le passé de la victime ? Pourtant, sa vie semble tellement unie et sans incidents que Banks et son équipe ont beaucoup de peine à trouver le moindre suspect….



Amateurs de sensations fortes et de rebondissements à tous les chapitres, fuyez !! Ici, tout est dans l’atmosphère et la description et l’analyse des différents protagonistes mêlés à l‘enquête. L’enquête d’ailleurs qui piétine pendant une bonne partie de l’histoire, comme dans la vraie vie, quoi …

Peter Robinson fait aussi la part belle à cette région si typique qu’est le Yorkshire et ses descriptions nous transportent sans problème là-bas.



Je vais assez vite enchainer et lire le premier tome de cette série, (Le voyeur du Yorkshire) car je dois reconnaitre, que bien qu’étant une lectrice fort dispersée, je n’aime pas lire une série dans le désordre, donc il va falloir que je réajuste le tir rapidement…





Challenge Séries 2020

Challenge Mauvais genres 2020

Lecture commune Polar mois d’avril 2020 (piochée dans ma Pal)



Commenter  J’apprécie          561
Le silence de Grace

Après "Saison sèche", j'ai eu envie de lire un autre roman de cet auteur, et voilà qu'une amie m'a justement offert celui-ci !



Dès les premières lignes, le lecteur est harponné , car il lui est présenté une coupure de journal, concernant un procès célèbre: celui de Grace Fox, en avril 1953. Et plus exactement les instants ayant précédé son exécution, sans que nous en soit donnée la raison.



Puis, aussitôt après, nous revenons en 2010.Dans une ambiance très cosy de campagne anglaise,un compositeur d'Hollywood,le narrateur, Chris Lowndes, revient au pays, après la mort de sa femme, Laura.Il est mélancolique car c'est avec elle qu'il avait prévu d'acheter une maison dans cette lande sauvage.



Il découvre sa propriété, Kilnsgate House , achetée par Internet,avec curiosité. L'agent immobilier, Heather Barlow,semble un peu réticente à propos de cette maison... Chris comprend par la suite pourquoi: cet endroit a connu un drame.La femme de l'ancien propriétaire aurait tué son mari et elle a été pendue...C'est bien sûr Grace Fox.



Eh oui, j'ai employé le conditionnel car Chris, après avoir trouvé son journal, est convaincu de l'innocence de Grace et mènera son enquête. En temps qu'infirmière , elle a connu les horreurs de la guerre et surtout elle a appris que son mari a participé à des expériences ignobles...L'a -t-elle tuė pour autant? Je vous laisse l'apprendre...



J'ai beaucoup aimé ce chassé -croisė entre deux époques et surtout le fait que nous soit révélée, petit à petit, par touches, la mystérieuse et attirante Grace, qui finit par obséder le narrateur.



Un thriller psychologique très bien construit, loin des scènes de violence et de poursuites, tout en introspection et en finesse.Grace et son silence m'ont séduite ...







Commenter  J’apprécie          372
Étrange affaire

Ayant aimé deux livres de cet auteur et apprécié l'inspecteur Banks dans " Saison sèche", j'ai abordé ce roman avec enthousiasme...



Il m'a plu au début ... j'avoue qu'ensuite , je me suis un peu ennuyée, le rythme est lent et le style fort plat. D'accord, on y aborde des sujets brûlants et terribles ( mais seulement dans la dernière partie), notamment le sort de filles très jeunes, enlevées en Europe de l'Est, et que l'on oblige ensuite à se prostituer.



L'inspecteur Banks, ici affecté par la disparition de son frère, m'est toujours aussi sympathique, de même que sa coéquipière Annie.Cependant, l'intrigue n'est guère palpitante, il manque de l'action. Et une atmosphère particulière, propre aux romans policiers.



Cela reste une lecture assez plaisante mais conventionnelle et sans relief. Je suis déçue... et ne le conseille pas.
Commenter  J’apprécie          352
Moissons sanglantes

Mystères dans le Yorkshire rural, des mystères épais comme le brouillard local : oink oink, bah, woof woof, moo [les animaux du décor] - plink plonk [la pluie].

« Damned, mon tracteur a disparu pendant que je bronzais aux States ! se plaint un néo-rural. Oui, j'avais laissé la clef accessible, mais bon, c'est pas une raison, twenty Gods ! »

Pendant ce temps, un ancien militaire trouve une tache de sang en promenant son chien, et on dirait bien de la cervelle en bouillie au milieu, foi de soldat... Dial 999... Ring ding : « Vous avez demandé la Police, ne quittez pas ! »

Ayé, l'enquête peut commencer. Quelqu'un a entendu des vroom vroom la nuit de la disparition du tracteur ? Knock knock, on va voir les voisins du gentleman farmer, certains offrent a cup of tea aux cops, d'autres pas, et de (long) fil en (grosse) aiguille, on remonte jusqu'à quelques guys au passé louche, au présent fumeux/enfumé, et au futur incertain.

Police & thieves in the streets, oh yeaaaah... ♪♫ [The Clash]



Alléchée par le bandeau 'N°1 des ventes en Grande-Bretagne', espérant une ressemblance avec les délicieux polars britanniques de l'américaine Elizabeth George, j'ai eu envie de découvrir Peter Robinson via ce dernier titre paru. Je l'ai lu en compagnie virtuelle de Sandrine (alias SD49). Je me suis rapidement ennuyée, alors click click (tapotements fébriles sur le clavier), j'ai demandé à ma copine ce qu'elle en pensait. Elle aimait bien. Je me suis accrochée, renâclant de plus en plus pour m'y remettre. L'intrigue a failli rebondir vers le milieu : owouch (doigt salement écrasé), crash/bang (accident de la route). Faux espoirs, on a continué à piétiner.

J'ai fini par sauter du tracteur poussif en marche, p. 295, il en restait 140...

Le Yorkshire est une région très jolie, je connais, j'y suis allée IRL en 1981, mais bon... J'ai déjà perdu quatre heures à attendre que ça bouge - tick tock, tick tock (la pendule du living room, qui dit yes, qui dit NOOOO !!)... zzzzzzzz zzzzzzzzzz (sieste)...

Blam, j'ai refermé ce livre à tout jamais. Ma co-lectrice a tenu bon, jusqu'au bout, et m'a gentiment raconté le dernier tiers du livre et le dénouement - merci !

Même si j'ai lu quelque part que les autres polars de l'auteur étaient meilleurs, je n'ai pas envie de vérifier. Ce dernier, lent, mou et prévisible est le 22e (!!) de la série 'Inspecteur Banks', ceci peut expliquer cela.



NB : onomatopées en VO trouvées sur Wikipédia.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27onomatop%C3%A9es_dans_diff%C3%A9rentes_langues



PS : j'utilise pour la première fois la nouvelle mention 'abandonné' sur Babelio, une bonne idée de l'avoir ajoutée - merci les Ours & Cie !
Commenter  J’apprécie          3312
Saison sèche



C'était le premier roman policier que je lisais de cet auteur anglais.Depuis, j'en ai lu d'autres, notamment "Le silence de Grâce ", que j'ai beaucoup aimé aussi.



J'ai apprécié l'ambiance particulière de cette enquête, qui restitue avec justesse le microcosme d'un petit village du Yorkshire , durant la seconde guerre mondiale. Et en parallèle, ce qui fait l'originalité de cette histoire, l'enquête contemporaine sur la découverte d'un squelette.



Car ce village, Hobbs'end, n'existait plus: il avait été englouti par un lac. Mais sous l'effet de la canicule, il est réapparu un été, le lac s'étant asséché...Et voici des restes humains suspects,mystérieux ,à analyser. Vont-ils révéler leur secret?



Les deux enquêteurs, l'inspecteur Banks, personnage récurrent chez l'auteur, et Annie, sa collègue, ont fort à faire face à ce cas si singulier.Ils vont par ailleurs commencer une aventure sentimentale, rendue difficile par leurs problèmes respectifs.Ce sont des personnages attachants, de même que Georgia, la jeune femme en chair que fera revivre la découverte de son squelette.



J'ai devine assez vite qui était l'assassin mais l'enquête était fort intéressante, à la fois du point de vue de la psychologie et de l'intrigue.Un univers policier quil m'a donné envie de retrouver cet auteur.







Commenter  J’apprécie          320
Face à la nuit

Dans une clinique de rééducation pour flics, un inspecteur de police est retrouvé avec le carreau d'une arbalète planté dans le cœur. Le lendemain, un journaliste estonien est découvert mort, torturé dans une ferme délabrée.



L'inspecteur Banks, héros récurrent de l'auteur, est chargé de l'enquête mais chaperonné par une inspectrice de l'IGS car on soupçonne le flic décédé de corruption.

Se déroulant en partie dans son Yorkshire natal et en Estonie, Banks se retrouvera mêlé à un trafic de travailleurs clandestins ainsi qu'à la résolution de la disparition d'une ado évaporée six ans plus tôt en Estonie.



Peter Robinson n'a pas son pareil pour nous peindre un décor et des âmes: que ceux soient les landes du Yorkshire, la ville ouvrière de Leeds et ses mafieux ou Tallinn, capitale de l'Estonie qui porte encore les stigmates de la domination soviétique, l'auteur sait parfaitement rendre ses atmosphères si différentes.

Par contre, l'enquête est longue, sans véritable surprise ni rebondissements.



Bon polar agréable mais qui manque de "peps"



Mais ce n'est que mon humble avis

Commenter  J’apprécie          300
Saison sèche

Une histoire où alterne le présent et le passé ( début des années quarante). Un flic « ringardisé », sa collègue traumatisée et une enquête compliquée. Voila le cocktail préparé par peter Robinson.

C'est un bon moment de lecture a condition de ne pas être trop exigeant. Un sujet resté longtemps « tabou » des relations entre des G.I bien pourvus et des anglaises démunies. Un polar qui traîne quelque peu en longueur et qui à tendance à s'appesantir sur la vie privée de l'inspecteur Banks. Astucieusement structuré, mais où je n'ai pas ressenti l'émotion que l'on peut s'attendre à lire une telle histoire.
Commenter  J’apprécie          270
L'Amie du Diable

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, c’est en fouinant aux Emmaüs que j’ai trouvés deux titres de lui. Le résumé de « L’amie du diable » me semblait alléchant, la 4ème de couverture évoque une « atmosphère oppressante » et « un suspense digne des meilleurs du genre »… Malheureusement pour moi, je n’ai pas senti d’atmosphère oppressante et le suspense ? Je l’attends toujours. Je me suis terriblement ennuyée à lire cette enquête poussive sur une mystérieuse femme tueuse, je me suis forcée à aller jusqu’au bout en mélangeant en plus les noms des personnages, ce qui ne m’a pas aidé à apprécier ma lecture. Bref, une lecture soporifique et décevante, mais ce n’est que mon avis.



Challenge Multi-défis 2023

Challenge Pavés 2023

Commenter  J’apprécie          260
Saison sèche

Yorkshire. Un village englouti sous un lac artificiel réapparaît lors d'un été torride et devient le terrain de jeu d'un enfant. Sa découverte d'ossements va subitement faire ressurgir du passé une tranche d'histoire que l'on croyait définitivement close.



Ce policier choisi au hasard fut une très bonne surprise - alors que je commence à me lasser de ce genre de livre. Ecrit en 1999, il propose un scénario qui a depuis largement fait recette et m'a fait penser à la série Cold Case : l'auteur raconte en alternance ce qui s'est passé au moment du drame et le présent, avec la vie personelle de Banks, chargé de l'enquête qui tente de se reconstruire une vie après son divorce.

Bien qu'il fasse partie d'une série, Saison Sèche peut se suffir à lui-même et se lire totalement indépendamment. Nous avons le Yorkshire en toile de fond, ses routes, ses pubs, la pluie (en paysage de fond, allais-je dire, car nous ne sommes pas dans un guide touristique). Banks est humain et attachant et j'ai envie de continuer un bout de lecture avec lui. C'est pas mal ficelé, plaisant à lire, et surtout pas gore ou trash. Une adaptation télé par ITV Network est disponible sous le nom de DCI Banks et me tente, ne serait-ce que pour découvrir qui joue le rôle de Banks et voir s'il correspond à l'idée que je m'en fais. Pour retrouver également l'ambiance du Yorkshire et de ses moors, qui me rappelle des souvenirs personnels.

Commenter  J’apprécie          261
Le Voyeur du Yorkshire

Alan Banks, le policier crée par Peter Robinson est particulièrement attachant, raison pour laquelle je relis de temps en temps certains titres de cette série.

On suit sa carrière et sa vie familiale au fil des romans, mais les lire seuls ne gêne en rien la compréhension des enquêtes policières.

Dans ce volume, il est confronté à de multiples cambriolages, à un voyeur qui épie les femmes le soir dans leur chambre et au meurtre d’une personne âgée.

La multiplicité des intrigues permet au lecteur de découvrir toute une galerie de personnages et Alan Banks va être confronté à quelque chose qui va bouleverser sa vie de famille.

C’est grâce à cet inspecteur de police que j’ai fait mes premiers pas dans le monde de l’opéra, car il en écoute tout le temps dans son baladeur et, poussée par la curiosité, j’ai ainsi découvert Madame Butterfly, la Traviata et d’autres opéras que je ne connaissais que de nom.

Cette enquête n’est pas la meilleure de cet auteur mais j’ai aimé me replonger une fois de plus dans cette ambiance anglaise et dans certains airs que j’ai eu grand plaisir à réécouter.
Commenter  J’apprécie          260
Froid comme la tombe

L'histoire se déroule en Angleterre, dans un petit village apparemment sans histoire, celui d'Eastrale. Tout débute par une banale fugue d'adolescente, celle d'Emily Riddle- ce qui pourrait très bien s'arrêter là sauf qu'Emily n'est pas la fille de n'importe qui mais celle de Rosalind et Jerry Riddle, ce dernier n'étant autre que le chef de la police et un politicien assez côté. Aussi, lorsque ce dernier fait appel à l'inspecteur Banks pour retrouver sa fille, malgré les différents qui les ont opposés, ce dernier n'en reste pas moins surpris jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il a été recruté pour ses manières parfois peu orthodoxes dans ses manières de mener une affaire, d'autant qu'elle ne doit surtout pas faire de scandale et encore moins, alerter la presse.

Mais, cela est bien connu, une affaire, même si elle s'avère assez facile à résoudre, elle peut néanmoins souvent cacher bien d'autres choses et voilà donc notre inspecteur parti pour Londres et ne sachant pas qu'il va réveiller des secrets qui étaient destinés à rester bien cachés et remuer bien plus de poussière qu'il ne se l'était imaginé en acceptant cette mission confidentielle.



Du suspense, des affaires qui s'imbriquent les unes dans les autres et qui finissent par se rejoindre d'une manière assez incroyable, une écriture fluide et agréable à lire avec des chapitres relativement courts. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait parfois des longueurs et que le lecteur finissait par un peu s’emmêler les pinceaux avec la liste des suspects qui se rallonge et les noms qui arrivent un peu trop rapidement à mon goût.

Un livre qui reste accrocheur avec des retombées auxquelles l'on n'avait pas nécessairement songé. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          240
Saison sèche

Dans le Yorkshire des années 1990, Adam, jeune adolescent de treize ans, est aux anges, l’été torride a complètement asséché le lac artificiel de Thornfield révélant les ruines du village englouti de Hobb’s End. Quels merveilleux espaces de découvertes et de jeux pour cet ado ! Mais, il glisse d’un toit, atterrit dans une flaque de vase, arrache son bras enfoncé dans cette boue immonde, ouvre la main qui s’est refermée sur ce qui ressemble à un petit fagot épineux et se rend compte que ce sont des os, peut-être humains, de petits os d’une main.

Le commissaire Banks est envoyé sur les lieux, il sera assisté du major Annie Cabbot. Les fouilles débutent. Le corps déterré serait celui d’une jeune femme habitant ce village dans les années 1940-1945.

Deux écritures en parallèles, l’évolution de l’enquête et la vie du village de Hobb’s End pendant la période de la seconde guerre mondiale, période pendant laquelle, à deux kilomètres du village, était établie une importante base de la RAF.

Un roman policier d’une lecture agréable et intéressante.
Commenter  J’apprécie          230
Toutes les couleurs des ténèbres

Un homme est retrouvé pendu et quelques heures après, son compagnon est découvert battu à mort chez lui.

Un crime suivi d’un suicide semble donc la piste la plus probable.

Pendant qu'Annie Cabot mène l'enquête, Alan Banks profite de quelques jours de repos en amoureux.

J'ai beaucoup aimé cette enquête qui est à la fois simple et terriblement compliquée, car à trop chercher la petite bête, on finit souvent par la trouver.

Cette enquête nous emmène dans l'intimité d'un couple d'homosexuels, mais aussi dans le milieu du théâtre et dans celui des agents secrets.

Mais où la vérité se cache t-elle ?

Banks va une fois encore faire preuve de beaucoup de perspicacité et surtout de ténacité pour faire la lumière sur cette affaire particulièrement tordue.

Commenter  J’apprécie          220
Le Rocher aux corbeaux

L'inspecteur Banks mène l'enquête dans la campagne des Yorkshire Dales, une région qu'il ne connaît pas encore très bien, ayant quitté depuis peu la capitale de la Grande-Bretagne.

La recherche du ou de la criminel-le s'avère complexe, d'autant plus qu'un autre meurtre vient s'ajouter au premier, celui d'un historien apprécié par tout le monde.

L'inspecteur prend son temps pour explorer le passé de ce monde rural, il se fourvoie, ce n'est peut-être pas le meilleur des policiers mais cela fait un bon petit polar, surtout plaisant par la description minutieuse de cette région verdoyante.
Commenter  J’apprécie          220
Noir comme neige

Ce roman policier fait partie d'une série mais peut se lire seul car certes, on y retrouve toujours le même inspecteur de police, mais les histoires sont totalement indépendantes les unes des autres.

Le crime qui a lieu quelques jours avant Noël est particulièrement odieux.

Une jeune femme, Caroline Hartley, est retrouvée assassinée chez elle, nue, couchée sur le canapé. C'est sa compagne qui la découvre ainsi en rentrant du travail.

Pour découvrir le coupable d'un crime, il faut souvent s'intéresser à la vie de la victime mais ici, cela va s'avérer très difficile car Caroline était une femme très secrète, même sa compagne ignorait ce qu'elle avait vécu avant de venir s'installer chez elle.

J'ai beaucoup aimé cette recherche minutieuse du passé de la victime, cela ressemble à une enquête classique avec la recherche d'indices mais il y a aussi une bonne part de psychologie, car cette jeune femme semblait avoir une vie très compartimentée selon les différentes époques de sa vie.

Un bon polar qui tient en haleine du début à la fin, avec bien sûr des rebondissements et des fausses pistes en cours de route.

Commenter  J’apprécie          220
Matricule 1139

Ce polar pourpre ne m'a nullement désappointer. J'ai tout de même mis un peu de temps à entrer dans l'histoire, notamment de par le nombre important de personnages, mais par la suite on s’habitue a’ ce dilemme. La plume de Peter Robinson est toujours aussi plaisante, avec des dialogues particulièrement savoureux entre Banks et son supérieur Burgess. On retrouve ici une ambiance véritablement so british, des personnages haut en couleurs et un final assez surprenant. Dédales lacis et arcanes omniprésents jusqu'au dernier chapitre ..

Un plaisant roman .

Commenter  J’apprécie          200
L'été qui ne s'achève jamais

Édité en 2006 en Livre de Poche, « Close To Home » (bizarrement traduit en français par « L'été qui ne s'achève jamais », contresens surprenant sur le titre de la chanson « The Summer That Never Was » de Neil Byrd) est un livre assez dense (536 pages) de Peter Robinson, livre appartenant à la série des enquêtes de l'inspecteur Banks. L'auteur, canadien mais d'origine anglaise est né en 1950 et enseigne l'art de l'écriture de romans policiers. Un professeur, spécialiste en romans policiers, une enquête : il n'en fallait pas plus pour que je m'attende à une pépite. Et bien c'est raté !



Oh, il n'y a pas que des mauvaises choses dans cet ouvrage. L'auteur nous dépeint l'organisation de la police, les liens entre les policiers et leur hiérarchie, l'utilisation des calepins de police, les rivalités entre secteurs, le traitement réservé aux jeunes diplômés, la valse des affectations, les comportements à adopter quand on souhaite une promotion, la proximité savamment entretenue entre les policiers en civil (venant des couches criminelles de la population) et le milieu, mais tout ça n'a toutefois rien de très original ou de très nouveau. On passe de chapitre en chapitre en sautant d'un protagoniste à l'autre, comme dans un film, ce qui maintient le lecteur éveillé …

Mais les faiblesses ne manquent pas. Tout d'abord, des maladresses et des fautes de traduction (traduction manifestement faite à l'aide d'un outil gratuit et en ligne) : épingles de nourrice (page 133) ; le kidnappeur pouvait avoir de tout autres raisons (page 189) ; elle prenait ses repas à la sauvette (page 231) ; elle voulait nous prévenir pour ne pas qu'on s'inquiète (page 392) ; Martin est bourrelé de remords (page 472) ; il devait se contenter d'espérer que le temps avait enterré ses secrets (page 531). Ensuite, beaucoup de digressions sur la jeunesse d'Alan Banks et de son père, la mode, la vie à la maison, la consommation de cannabis, la pornographie, les adolescents, les disques et les musiciens : si vous n'êtes pas un fan de la musique des sixties, vous serez rapidement saoulés par tous ces noms d'artistes et de morceaux plus ou moins célèbres ! Et puis le ton politique de l'auteur est résolument « à gauche, toute » : les patrons sont lamentables, les salaires aussi, les classes possédantes exploitent la classe ouvrière qui -par tradition- craint et méprise la police, Maggie (Thatcher) a brisé la puissance des syndicats et mis les travailleurs à genoux, etc.



Bon, et à part ça ? Alan Banks (inspecteur, mariage raté, début d'idylle boiteuse) est en vacances en Grèce. Un médecin légiste examine les ossements d'un adolescent exhumé en Angleterre sur un chantier. L'ado se prénommait Graham : il avait entre 12 et 15 ans au moment du décès, il était guitariste amateur. La mort remonte en été, c'était un dimanche, il y a 25 ans. Graham distribuait des journaux à une dizaine de kilomètres de son domicile. L'enquête n'avait pas aboutie. A cette époque, Alan Banks, alors adolescent, avait été attaqué par un « marginal », probablement homosexuel et alcoolique. Alan est prévenu, il se rend sur le chantier. Parallèlement, Annie Cabot, inspectrice de police, est mise à contribution sur une disparition d'adolescent, un certain Luke. De fil en aiguille, le lecteur tombe dans une double histoire de kidnapping d'adolescents guitaristes, kidnapping ayant eu lieu à 25 ans d'intervalle, une histoire aux croisements et ressemblances multiples, avec trafic de magazines porno et individus ayant manifestement une double vie (sexe, violence et drogue), le tout sous protection de policiers mafieux et/ou pédérastes. La loi ne serait donc pas la même pour tous et l'habit ne ferait pas le moine. Pas très original tout ça ...



Mon analyse ? Si vous êtes un inconditionnel de Peter Robinson et excité à l'idée de lire une énième aventure de l'inspecteur Alan Banks, ou si vous êtes un fan de la musique et des musiciens des sixties, ou si vous prenez du plaisir à relever les maladresses en matière de traduction, alors n'hésitez pas, ce livre est fait pour vous. Pour ma part, je mets trois étoiles à cet ouvrage et conseille aux autres lecteurs de se rabattre sur un thriller plus intéressant !
Commenter  J’apprécie          200
Noir comme neige

une nouvelle enquête de l, inspecteur banks, et du détective susan gray nouvellement promue.un scénario habile

qui fourmille de rebondissements.avec des

personnes qui sous le vernis des apparences ont tous quelque chose à cacher.c'est un vrai régal.👍
Commenter  J’apprécie          190
Étrange affaire

C’est en 2005 que Peter ROBINSON signe ‘Strange affair’ qui sera, dès 2006, traduit en français par Valérie Malfoy et publié chez Albin Michel.

D'une facture assez classique, "Etrange affaire", est le récit d'une double enquête.

D'une part, à Londres, l'inspecteur principal Banks va pénétrer le milieu trouble des trafiquants en tous genres et se lancer à la recherche de son frère Roy. Ce dernier, en effet lui a laissé un bien curieux message, il y est question de vie ou de mort.

En parallèle, dans le Yorkshire, la collègue de Banks, Annie Chabot, doit faire face au meurtre d'une jeune femme trouvée à son volant avec une balle de 22 dans la tête.

L’intérêt, tout relatif, de ce roman réside dans le parallélisme qui existe entre la recherche de l’élucidation des affaires et celle du retour à la complicité qui unissait Banks et Annie antérieurement.

Banks, flic déprimé, amateur de jazz et de bourbon doit se secouer un peu s’il veut découvrir vraiment qui est son frère Roy. Est-il toujours, comme il l’a longtemps cru, bien plus souvent du côté des truands, trafiquants et autres mafieux que du côté de la justice ? Et comment doit agir Annie Chabot qui se sent responsable de l’incendie ayant ravagé la maison de Banks ? Va-t-elle pouvoir renouer avec lui, sur le plan professionnel au moins … et plus si affinités ?



Les deux personnages principaux n’offrent guère de reliefs particuliers, ils semblent formatés selon les canons un peu vieillots du genre ‘roman policier’, sans plus. De leur côté, les personnages secondaires sont, eux aussi, assez transparents. Quant à l’écriture – tout du moins celle qui apparaît à la traduction – elle est aussi lissée que conventionnelle. Il reste alors une intrigue qui avance lentement mais sûrement vers un dénouement prévisible. Le lecteur découvrira que le livre peut s’apparenter à une volonté ‘dénonciation moralisatrice’ de l’exploitation humaine. La maltraitance et la prostitution assorties de menaces et de violences y sont – mais c’est une évidence, non ? – l’apanage des ‘méchants’ ! Pas grand-chose de surprenant dans tout cela.

Au final, une lecture-détente paisible, sans plus !

Commenter  J’apprécie          190
Le Voyeur du Yorkshire

L'inspecteur Alan Banks a beau avoir quitté Londres depuis six mois pour Eastvale, petite ville du Yorkshire où il a emménagé avec sa femme Sandra et leurs deux enfants, Tracy et Brian, il ne chôme pas: il doit identifier un voyeur qui sévit dans la ville, enquêter sur la mort d'une vieille femme qui vivait seule, et élucider une affaire de cambriolage. Il travaille de près avec le Pr Jenny Fuller, de l’université de York, une séduisante psychologue engagée par la police pour construire l’ébauche d’un portrait du voyeur... et faire taire Dorothy Wycombe, une féministe qui accuse les policiers de ne rien faire sous prétexte que les victimes sont des femmes. Ces deux portraits de femmes, stéréotypés, auraient pu m’irriter, ce qui a été contrebalancé par des échanges somme toute intéressants entre Banks et Fuller sur la question des préjugés et de la psychologie du scopophile. Publiée en anglais en 1987, il s'agit de la première enquête de Banks, que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt quant à l'introduction du personnage. Depuis peu intéressé par l'opéra, il écoute des cassettes sur son baladeur. Ça m'a rappelée des souvenirs.
Commenter  J’apprécie          180




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Peter Robinson (1134)Voir plus

Quiz Voir plus

Autre-Monde - L'Alliance des Trois

Comment s'appellent les trois amis au début du livre ?

Matt, Tobias, Isaac
Matt, Tobias, Newton
Matt, Tobias, Ambre
Matt, Tobias, Balthazar

10 questions
121 lecteurs ont répondu
Thème : Autre-Monde, tome 1 : L'alliance des Trois de Maxime ChattamCréer un quiz sur cet auteur

{* *}