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3.38/5 (sur 7 notes)

Biographie :

Peter Silverman est un collectionneur d'art qui a découvert dans une galerie New-Yorkaise un dessin sur vélin attribué à un peintre anonyme allemand du XIX siècle. Il l'achete lors d'une vente aux enchères pour 19.000 $, car il est convaincu qu'il s' agit d'un Leonard de Vinci inconnu. Pour le prouver il a fait appel à des experts et aux techniques actuelles d'identification.

Peter Silverman en collaboration avec Catherine Whitney a écrit un livre qui retrace cette aventure : "La princesse perdue de Leonard de Vinci"

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Pascal Cotte et son associé, Jean Penicaut, ont fondé Lumiere Technology, en 1989, avec pour objectif de dévoiler les secrets jusque-là cachés des œuvres d'art. La pièce majeure de la société est une caméra très particulière qui permet de réaliser un processus appelé la numérisation multispectrale : elle révèle de façon électronique chaque couche d'une peinture, de sorte que chacun peut voir, pour citer Pascal Cotte, "comme Superman".
Cet appareil révolutionnaire peut numériser une oeuvre à une résolution de 1570 pixels par millimètres. ... C'est comme si l'on pouvait voir dans l'âme de la peinture, en étudier chaque trait et ombre et, grâce à la numérisation, sans le moindre danger pour l'original.

Voir p. 66-68 l'aventure de la numérisation de la Joconde et le mystère de ses sourcils...
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Aujourd’hui les maisons de ventes, contrairement à ce qui se faisait autrefois, emploient rarement les gens les plus doués, parce qu’elles ne peuvent ou ne veulent pas payer les salaires demandés. Alors leur personnel change et leurs nouveaux employés ont de moins en moins d’expérience. Vous n’imaginez pas le nombre de faux ou de peintures mal attribuées qui encombrent les caves des musées ! Il est déjà arrivé que des musées, dont le Met, vendent des peintures qu’on leur avait données et qui se sont révélées plus tard des œuvres majeures. Ainsi, un grand musée avait reçu en donation un tableau qu’il a immédiatement revendu, sans le soumettre à un examen, et qui était en réalité un Raphaël. Il était exposé à Göteborg.
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Quand l'intervieweur lui demanda si Da Vinci Code avait nui à Léonard en diminuant l'éclat de son oeuvre et de sa personne, Martin Kemp éclata de rire. "Cela ne me tracasse pas vraiment. Le roman est irresponsable par endroits parce qu'il ne dit pas simplement "je suis un roman", mais qu'il donne l'impression de s’appuyer sur une bas factuelle établie, ce qui n'est pas honnête. Je suis, au contraire, ravi que des gens soient intéressés par son caractère historique, et j’aimerais que cet intérêt soit constructif. Léonard n'est pas atteint par ce livre. Si vous faites une mise en scène pitoyable de Shakespeare, cela ne nuit pas à sa réputation. Il demeure, tout comme Léonard de Vinci, en dépit des idées fausses que les gens ont pu se faire. Je préfère que les gens s'engagent pour quelque chose plutôt qu'ils restent indifférents."
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Contrairement à ce que l’on croit, l’analyse des empreintes digitales n’est pas une science exacte. Le verdict final repose sur une analyse d’éléments similaires dans les empreintes, généralement entre sept et douze. L’identification d’empreintes digitales sur des œuvres d’art est une entreprise encore plus délicate et difficile que pour les affaires criminelles. Les laboratoires de la police scientifique recourent, en effet à des colorants ou du saupoudrage ce qui altère potentiellement l’objet En art, on doit se garder de toute dégradation et l’on travaille généralement à partir de reproductions. En outre, celui qui enquête sur les œuvres d’art ne dispose pas des empreintes latentes parce qu’elles s’effacent facilement et ne peuvent pas être retrouvées.

La caméra multispectrale ouvre des possibilités inédites pour faire ressortir des empreintes à peine visibles, et ensuite les comparer.
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A Washington, D.C., dans une station de métro, par un froid matin de janvier, en 2007, un homme joua au violon six pièces de Bach durant 45 minutes. Plus de 1000 personnes passèrent alors dans la station, la plupart rentrant du travail. Seules six s’arrêtèrent pour l’écouter un court instant. Une vingtaine lui donnèrent de l’argent en passant. L’homme remporta au total 32 dollars.

Tout le monde l’ignorait, mais ce violoniste était Josha Bell, l’un des plus célèbres musiciens du monde. Il jouait la sérénade aux utilisateurs du métro sur un violon qui valait 3.5 millions de dollars. Deux jours plus tôt, il se produisait à guichets fermés dans une salle de Boston, où le billet était vendu en moyenne 100 dollars.

La prestation anonyme de Bell faisait en réalité partie d’une expérience imaginée par le Washington Post, afin de vérifier si les passants reconnaitraient le génie quand il était dissimulé dans un décor inhabituel. Je suis à peu près certain que si l’identité de Bell avait été connue, le métro aurait été bondé d’auditeurs attentifs.
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… et comme je vérifie toujours, voici : https://www.youtube.com/watch?v=BJhZ0J3bIYc
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Le portrait était un dessin sur vélin réalisé à la craie, au crayon et à l'encre, d'une dimension de 23 x 33 cm ; il était monté dans un cadre en chêne. Il représentait une jeune femme de profil, au port altier, aux traits délicats et ravissants. Son regard profond suggérait l'expectative, ses lèvres s'entrouvraient imperceptiblement. Un très léger soupçon d'incarnat animait ses joues de porcelaine. Ses cheveux châtain clair, remarquablement tressés avec des rubans étroitement serrés, dans un style cérémoniel, retombaient en une torsade épaisse dans son dos. Elle portait un costume riche de détails : une robe verte sur un corsage rouge, ornée d'un motif magnifiquement brodé au niveau de l'épaule. La pose de la jeune femme et le formalisme du dessin pouvaient laisser penser qu'il s'agissait d'un portrait de fiançailles.
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J’imagine aisément un jour pas si éloigné de nous où les musées et les maisons de ventes aux enchères respectables disposeront de caméras à imagerie multispectrale et d’autres technologies semblables, capables d’éliminer sur-le-champ les fraudeurs. On tremble à l’idée du nombre d’attributions erronées qui seraient découverts, si les tableaux étaient soumis à l’œil révélateur de la caméra de Pascal. Pour cette raison, mon sens, les musées ne sont pas trop pressés de s’équiper de cette technologie. Non qu’ils n’aimeraient pas avoir l’assurance que les tableaux qu’ils possèdent soient des vrais. Mais la nature humaine étant ce qu’elle est, même les meilleurs esprits peuvent redouter les preuves.
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Les ventes chez Christie's sont exclusivement réservées aux initiés, mais il arrive aussi que la société fasse des annonces dans des journaux à grand tirage quand une pièce exceptionnelle est mise aux enchères. ....

En 1994, Bill Gates a acheté le "Codex Leicester" de Léonard de Vinci - un recueil de notes scientifiques et de dessins - pour plus de 30 millions de dollars, e jusqu'à aujourd'hui, quand il ne le prête pas pour des expositions, il le garde dans sa bibliothèque personnelle, dans sa propriété près de Seattle. Cet achat a déclenché une vive émotion.
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Au début du XIXe siècle, émerge au un mouvement néo-Renaissance au sein d'un petit groupe de peintres allemands, connus sous le nom de Nazaréens. Ils avaient pour ambition de ressaisir la noblesse, la beauté et la spiritualité de la Renaissance, déplorant qu'elles aient disparu avec le néo-classicisme moderne.²

² Il y a peu de documents sur les Nazaréens. A noter toutefois un excellent essai de Lionel Gossmann, comprenant des reproductions de leurs œuvres : Unwilling Moderns : The Nazarene Painters of the Nineteenth Century
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L'inertie, la jalousie, l'ignorance et l'envie règnent en maître dans les lieux où l'on expose. L'érudit paresseux, l'expert aveugle et le saint Thomas qui doutera toujours, sont les fléaux de chaque institution.
...
Le principal problème, ce sont souvent les musées eux-mêmes. Pour le citoyen lambda, ces institutions représentent le bastion de la vérité inattaquable, et pourtant la réalité politique est bien différente. Je me demandais moi-même ce qui était en jeu ici : la vérité ou la politique.
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