Premièrement, tu ne dois pas t'en prendre aux humains. Ensuite, tu dois obéir à leurs ordres. Enfin, tu dois te protéger en accord avec les principes précédents. Voilà les trois lois de la golemique !
La magie n'est pas une science exacte. Tout au moins ma magie.
Journal d'Arha.
Le libre arbitre. Quand il s'agit de choisir entre être boulotté ou assassiné, cela me fait bien rire.
Journal d'Arha.
Sur ces scènes, un faune, un géant velu, une dryade et un humain bizarrement normal firent leur aparition. Leurs instruments, flûte à deux brances, vielle, harpe, tambourins et un tronc aux sonorités caverneuses, mêlés aux vois de la dryade et du faune, entraînèrent vite la foule dans une immence farandole. Le faune fit un signe amical à Ódla lorsqu'il la remarqua devant l'estrade. À la fin du morceau, il l'invita à le rejoindre. Les acclamations du public retentirent au moment où le géant tendait un violon à la jeune femme. Celle-ci le glissa prestement sous son menton et commença à jouer, accompagnée par le reste de la troupe.
Sous sa caresse, les cordes libérèrent des sonorités pures, vives et joyeuses. Son archet devin baguette magique, sa musique, un enchantement. Hors de l'estrade, plus un bruit ne s'élevait.
Pétri d'admiration, Bressog s'arrêta devant une miniature du fameux Delorénane, un carosse qui emportait ses passagers dans les méandres du temps.
Les soldats reculèrent d'un pas, laissant échapper un hoquet de stupeur étranglé par la peur. Soit un demi-hoquet, en arrondissant.
Arha lorgna avec envie les vêtements de cuir et le bandeau du héros de Losse en Gelaisse 1013, une autre réalisation de Karl Penter.