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4.07/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1978
Biographie :

Philippe Deschemin est un écrivain, musicien, journaliste Français né en 1978. Il a poursuivi des études de psychologie et sociologie à l'université Pierre Mendes-France de Grenoble.

Il est intervenant en Philosophie politique pour Université Populaire du Pays Viennois.

Philippe a publié plusieurs textes dans lesquels il développe une pensée philosophique qu'il nomme Plébéisme.

Œuvres de fiction :
"Rabotage" ( 2013), nouvelle.
"Contoyen" (2014), roman.
" Le parc des Animaux" (2014), nouvelle.

Ainsi que plusieurs textes à propos du Plébéisme.

Pages Facebook:
https://www.facebook.com/descheminphilippe



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Entretien avec Philippe Deschemin dans le cadre de la sortie du roman Contoyen aux éditions du Cercle La Boétie, préfacé par Normand Baillargeon.


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
« En quoi consiste votre groupe ? »
Alfred me regardait avec étonnement, circonspect il me lança:
« Comment ça?
- Que faites-vous? Quels sont vos moyens de résistance? Quelles sont les actions que vous menez pour enrayer le pouvoir, pour changer les choses… »
Je marquai un temps d'arrêt avant de finir.
« ... nuire ... »
Alfred me dévisagea un instant et rétorqua:
« Nous existons. »
Je ne pus dissimuler un sourire narquois.
« Qu’y a-t-il de drôle Dimitri?
- Exister, est-ce que c'est assez? »
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Nous vivions dans une société où l’individualisme régnait en maître. La satisfaction des besoins personnels était la seule chose qui avait de l’importance à nos yeux. Et pour cause, les seules choses dont nous avions connaissance étaient nos désirs et nos besoins. Il était donc aisé pour ces derniers de grimper au sommet de l’échelle de nos préoccupations. Malgré cela, régulièrement nous nous réunissions comme ce midi. Là, je rejoignis un groupe d’habitants du quartier dans une cantine. Hier c’était dans une gigantesque soirée beuverie-orgie que nos individualismes communiaient. Nous étions à l’image de ce monde, un paradoxe vivant. Il était possible de nous résumer comme ceci : "Il n’y a que mon être qui compte, mais j’ai besoin de voir les autres, régulièrement, et me fondre dans une masse dont j’ai besoin de me différencier constamment." Notre génération n’était que non-sens, notre monde absolument stupide.
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Pour ceux qui sont certainement déjà en Zone contoyenne, prêt à attaquer, on ne peut rien. On ne peut plus les arrêter. il va falloir se faire à l'idée que certains de tes camarades vont mourir.
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Consommer, se taire et mourir. Atteindre le soir de sa vie sans même soupçonner que notre destin était tracé d'avance et que chacun de nos choix nous était imposé de manière perverse et indirecte tout en maintenant l'illusion du libre arbitre. L'entière perfection du système reposait sur cette habilité du pouvoir à nous orienter sans que nous en ayons conscience. Nous étions des artisans au service d'un noir dessein. Les instruments d'un mal absolu qui, en plus d'avoir fait de nous, ici même, dans cette zone, des êtres servilement mécaniques et sans libre arbitre, avaient réduit en esclavage une partie entière de la population du globe dans de vastes usines produisant nos inutiles et innombrables biens de consommation.
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La vie ici ne m'avait enrichi d'aucune expérience. J'avais toujours vécu de la sorte, parmi ces gens qui m'entourent ce midi avec comme unique objectif et perspective : finir et jouir de notre allocation chaque mois. Dieu sait que pour cela nous étions bons, endoctrinés depuis notre enfance. De vraies machines, l'excellence incarnée. Pour le reste nous ne valions rien, nous n'étions pas grand chose. Le vide et l'absence au fond du cœur.
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Totalement en transe, Gérard se mit encore à crier : « Un parc ! Un peuple ! Un édile ! ». L’assemblée, hypnotisée et effrayée par le vilain petit canard, reprit de plus belle : « Un parc ! Un peuple ! Un édile ! Un parc ! Un peuple ! Un édile ! ».
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