Le deuil m'a rendu à peu près illisible toute la littérature et surtout toute la philosophie.
Qu'avait à dire la philosophie de la mort d'un enfant ? Que peut-on faire des sagesses de l'acquiescement si l'on tient la mort pour un scandale absolu, dépourvu de sens et impossible à racheter dans l'économie d'une quelconque rédemption ?
Seul Kierkegaard, pourtant considéré comme un philosophe chrétien-mais qui n'est pour moi ni philosophe ni chrétien et que je lis comme un écrivain-, m'était secourable.
"Qu'est ce que faire son deuil" Philosophies magazine novembre 2014