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Critiques de Philippe Girard (50)
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Leonard Cohen : Sur un fil

Je me réjouissais de prendre connaissance de la vie de Léonard Cohen, cet artiste à la voix grave, qui m’a séduite quand, dans les années 80, durant lesquelles j’écoutais souvent « The stranger song » , «Bird on the wire », « Suzanne », « So long Marianne »... Mais quelle déception !



D’abord le dessin et les personnages, particulièrement Léonard, si peu ressemblants si on excepte la couverture de cette bande dessinée, et puis les autres, dessinés grossièrement et prêtant à confusion tellement certains d’entre eux se ressemblent, ce qui ne m’a pas aidée à entrer dans cette biographie.



Ensuite ce survol bien fade, parfois incompréhensible : certes, les épisodes principaux de la vie du poète chanteur y figurent, depuis ses origines, jusqu’à sa mort, l’auteur mentionne les rencontres déterminantes, les coups durs, tels que l’arnaque autour de la chanson « Suzanne », son installation dans l’île d’Hydra, certains de ses concerts, mais il s’agit là d’événements peu explicités, résumés en quelques images, ce qui m’a obligée à revenir en arrière souvent pour vérifier que l’événement avait été introduit.



Bien peu de choses sur « sa muse, celle qui mourut quelques mois avant lui, et qu’il avait vraiment aimée, des noms cités alors que le personnage, vu quelques pages avant, n’avait pas été présenté, des vignettes qui laissent planer un gros doute sur la paternité de la chanson Hallelujah, des concerts ou, plutôt que de citer des paroles, qui auraient donné quelques repères sur ses chansons, on écrit des la la la la la... ou on se contente de dessiner des notes de musiques, des allusions à certains textes que le lecteur ne peut deviner avec le contenu des bulles : on lira ce dialogue de sa mère et sans doute du rabbin, regardant des oiseaux sur un fil et Léonard dans la neige : « Laisse-le, il essaie à sa manière d’être libre » mais si on ne connait pas la chanson « Like a bird on the wire ... I have tried in my way to be free, on ne risque pas de percuter, ce passage de la BD aurait pu être explicité...



Dommage, il y avait matière à produire quelque chose de plus élaboré.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Leonard Cohen : Sur un fil

Leonard Cohen ? Bien sûr que je connais ! Allelujah ♪♫ dont j'ai lontemps attribué à tort la paternité à Jeff Buckley. Suzanne, The Partisan, Dance me to the end of love ♪♫...

Mais j'ai tendance à confondre certaines chansons de Cohen et des morceaux de sa bio avec celles de Cat Stevens et Eric Clapton. Ça a toujours été, ce n'est pas un effet de l'âge, pour une fois.

Je visualise parfaitement ce grand (?) monsieur 'stylé', en costard, qui portait bien sa maturité élégante & sobre.

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Grâce à cet album, j'apprends que jeune, il faisait déjà vieux/coincé, qu'il a toujours été la proie d'idées noires étouffées à grand renfort d'alcool, de speed, d'antidépresseurs... Ça n'a pas altéré sa libido, puisqu'il a séduit de nombreuses femmes, parmi lesquelles des stars de l'époque - Marianne Ihlen, Suzanne Elrod, la photographe Dominique Issermann, l'actrice Rebecca de Mornay.

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Cette biographie dessinée s'est vite révélée ennuyeuse, d'autant plus que je n'ai éprouvé aucune sympathie pour cet artiste en la lisant. Ses états d'âme, sa consommation terrifiante d'alcool et d'autres psychotropes, ses conquêtes, les people qu'il a eu la "chance" de côtoyer, ses fantaisies mystiques... tout cela m'a laissée de marbre, même si sa voix est envoûtante.

Malgré ses excès et son talent, le personnage décrit ici semble terne, il lui manque cette 'folie', ce souffle et ces couleurs du fantas(ti)que Bowie, par exemple.

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https://www.youtube.com/watch?v=NGorjBVag0I ♪♫
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Leonard Cohen : Sur un fil

La lecture de cette biographie de Léonard Cohen en bandes dessinées est assez agréable.



Si elle rend globalement bien compte de la vie du poète-auteur-compositeur-interprète et de son tempérament, on peut regretter qu'elle ne fasse que survoler des évènements importants et qu'elle en juxtapose d'autres éloignés dans le temps sans suffisamment d'indices pour que le lecteur ne s'y perde pas.



Cet album est trop court, tout se succède à la rapidité de l'éclair. J'aurais bien aimé m'attarder sur certains épisodes, avoir davantage de références poétiques, voir quelques uns des dessins qui ornaient les carnets du poète.



Il aurait fallu au moins deux albums comme celui-ci. Philippe Girard a donné le maximum, il a fait preuve d'ingéniosité pour tout caser dans le format imparti, trop bref pour les amoureux de Cohen.
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Les ravins

Rien de nouveau sous le soleil...

Vu sa bibliographie, Philippe Girard semble être un auteur québécois plutôt prolifique mais je ne le connaissais pas jusqu'ici. Une rencontre d'auteurs lui donne l'occasion de partir 9 jours à Saint-Pétersbourg accompagné d'un ami lui aussi auteur de BD. Il n'est pourtant pas rassuré: au vu de son entourage, la Russie n'a pas bonne presse et les cendres de la guerre froide sont encore bien chaudes chez les Québécois.

C'est sous ces auspices craintives que se fera le voyage et le séjour de Philippe Girard à St Pétersbourg, le titre, "Les Ravins", évoquant des catastrophes imminentes.

L'auteur tente de nous tenir en haleine avec des aventures qui relèvent plutôt de l'anecdotique, celui qu'on enjolivera auprès des potes pour en mettre plein les yeux.

Bref, tout tombe assez vite à plat, et le récit est aussi dénué de relief que le sont les visages des personnages.

On a l'impression que Girard aurait des choses à dire mais que, finalement, il préfère pas, pour pas froisser, pour pas sortir du politiquement correct.

Il y a ainsi beaucoup de romans graphiques autobiographiques qui sortent ces dernières années, mais finalement peu en valent réellement la peine.

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Leonard Cohen : Sur un fil

J'ai lu cette biographie de Leonard Cohen pendant onze semaines en feuilleton dans La Croix L'Hebdo qui proposait chaque semaine un morceau de Cohen à écouter pendant la lecture

Je ne connaissais pas beaucoup la vie de Leonard Cohen et au début de la lecture, j'ai été un peu perdu. Je pense que c'était dû à cette lecture en feuilleton, car lorsque j'ai repris l'histoire complète au bout des onze semaines, je l'ai davantage appréciée.

Je ne savais pas que Cohen avait commencé par une carrière d'écrivain et qu'il a eu pas mal de problèmes d'argent. Il a eu une vie un peu double avec d'un côté les femmes, l'alcool et les psychotropes, de l'autre la recherche spirituelle avec ses racines juives (son grand-père était rabbin et quand son fils dans le coma après un accident, il lui lit la Bible ) et le bouddhisme.

Au niveau narratif, l'histoire se déroule chronologiquement, puis tout d'un coup Leonard Cohen se retrouve par terre à côté de son lit peu avant sa mort. En fait, nous assistons depuis le début à un flashback sur sa vie. Plusieurs fois, nous nous retrouvons dans cette chambre, vivant avec lui ses derniers moments. J'ai bien aimé le dernier flashback, au moment de la mort de son père, avec "un oiseau sur un fil" et aussi la dernière image du livre avec la grande fresque sur un immeuble de Montréal et la neige qui tombe.

Je terminais cette lecture quand j'ai lu la lettre de Leonard Cohen à Marianne Ihlsen dans le livre de Shaun Usher, "Au bonheur des lettres - Musique". Je ne résiste pas au plaisir de vous la citer :

"Voilà Marianne, nous en sommes arrivés à ce moment où nous sommes si vieux que nos corps lâchent , et je crois que je vais très bientôt te suivre dans cette voie. Sache que je suis tout près, juste derrière toi, et que si tu tends la main, je crois que tu pourras attraper la mienne (...) Maintenant, je veux juste te souhaiter un très bon voyage.

Au revoir, ma vieille amie. Avec mon amour infini, je te dis à plus tard."
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Couperet

Quel roman graphique étrange! Si j'étais obligée de le résumer, je dirais que c'est l'histoire d'un homme amoureux qui a l'intention de demander la main de sa copine, mais qui - à cause de mauvais choix de mots et d'expressions - va forcer le destin à le charcuter plutôt qu'à l'aider à réaliser son projet. C'est plein d'ironie et d'humour noir, ainsi - évidemment - que de jeux de mots! L'histoire est entrecoupée de chapitres de "cuisine", où l'on voit un cuisinier apprêter différents mets en y ajoutant du "piquant" et du "tranchant"! (C'est le moins que l'on puisse dire). Les amateurs d'histoires linéaires et réalistes n'aimeront pas du tout, les amateurs d'humour noir, d'absurde, de surréalisme et d'étrange se régaleront (!). Le lecteur cultivé aimera particulièrement les références littéraires et artistiques, en plus de savourer les jeux de mots violents et culinaires (parfois les deux à la fois).



On peut dire que l’œuvre est originale et a de quoi faire réagir!
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Leonard Cohen : Sur un fil



Des dessins sommes toutes assez sobres et rudimentaires mais bien représentatifs de l’époque concernée.

L’auteur, Philippe Girard, évoque la rencontre avec Marianne Ihlen, sa muse à Hydra en 1961, les liens avec son ami Armand Vaillancourt, artiste sculpteur ainsi que sa femme Suzanne…que Léonard voit dans sa soupe, dans ses céréales, tout partout.

Cohen rencontre intimement plusieurs femmes dont Janis Joplin alors qu’on approche des années 70, les années « Flower Power » où baignent les Velvet Underground et il chante pour les troupes israéliennes en 1973 lors de la guerre avec l’Égypte.

Finalement, l’auteur relate les années 80 avec l’enregistrement de Hallelujah, sa dépendance aux médicaments, ses ennuis financiers; sa vie de moine bouddhiste dans les années 90 et sa fin de vie.

On traverse le 20e siècle avec Cohen, le poète demeure éternel grâce à cet album hommage. Pour les amoureux de sa voix grave et profonde, lire cette bande dessinée en écoutant So Long, Marianne ou Suzanne avec un vinyle sur une table tournante…
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Leonard Cohen : Sur un fil

Ne connaissant pas vraiment la légende qu'est Léonard Cohen, j'ai accueilli avec beaucoup de gratitude cette bd.

Mais j'ai trouvé le dessin comme le scénario assez ennuyeux. Qu'apprend-t-on concrètement sur Léonard Cohen, si ce n'est des déboires avec les maisons de disques (bon, on s'y attendait), des quantités industrielles de drogues (rebelote), et de nombreux voyages.

Plusieurs petits chapitres, comme des instantanés, mais manquant de poésie, de fond. Au final je n'ai rien appris et j'ai lu cette bd avec beaucoup de lassitude.

Dommage.
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La mauvaise fille

Par dépit, parce que son valentin a été remis à la mauvaise fille, Philippe lit le journal de sa grand-mère. Une autre mauvaise fille... Une de celles qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, et qui ne se laissera pas imposer sa vie.

Une Bd dont les graphisme font penser à Daria. Le lecteur se laisse plus happer par l'histoire de Margaux, la grand-mère, dans le Canada de la dépression et des bootleggers (trafiquants d'alcool vers les Etats-Unis où existe la prohibition. D'ailleurs le whisky blanc est surnommé...mauvaise fille !), avec les expressions expressions qui vont bien. Margaux est forte, indépendante alors que son petit-fils est un brin falot.

Une bonne BD pour cette rentrée.
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La mauvaise fille

Cette bande dessinée québécoise nous plonge dans un Québec de l’époque de la Grande Dépression, de la Prohibition et des bars clandestins. L’auteur met en scène deux histoires parallèles qui nous parlent d’amour à soixante ans de distance. Un journal intime fera le lien entre Philippe et sa grand-mère.



Le terme « mauvaise fille » est joliment choisi puisque dans l’Histoire québécoise, il désigne à la fois, une jeune femme indépendante ne souhaitant pas se marier et l’alcool de contrebande.



L’histoire est élémentaire, sans effets spectaculaires. C’est le récit d’un jeune homme amoureux qui ne sait comment séduire la jeune fille de ses rêves. Conseillé par « un ami », il s’y prend maladroitement et se montre même mufle. Les filles apprécieront.



Les dessins sont simples, le trait minimaliste, dans le style québécois qui semble plaire là-bas. J’aurais goûté un peu plus de finesse dans les traits et les décors. Sans doute, trop habituée aux dessins de nos bédéistes.



Mais j’ai apprécié le sens de l’intrigue de Philippe Girard et la poésie qui se dégage malgré tout du récit, derrière l’anecdotique. Les rapports humains y sont finement observés et les thèmes intéressants : destins croisés, engagement et faux semblants, notamment.



On se laisse cependant séduire par l’ambiance et on entre dans l’histoire avec plaisir. Un sympathique moment de lecture.

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La mauvaise fille

Une connaissance ayant longtemps vécu au Québec m'a raconté que les femmes se comportaient comme les hommes dans la relation de couple. J'avoue avoir été étonné par cette affirmation. Oui, ce sont elles qui dominent: une véritable société matriarcale !



A lire cette bd, je trouve que les hommes ne savent pas draguer et se comportent minablement pour avouer leur flamme. J'arrive dorénavant grâce à cette bd à saisir le sens de ce qu'il me disait. Depuis et pour la petite histoire, cette connaissance est devenu un véritable coach en amour via internet un peu comme le film avec Will Smith: Hitch, expert en séduction. J'ai franchement pitié pour le protagoniste principal Philippe qui reste célibataire à 30 ans.



Pour en revenir à la bd, cela se passe à deux époques différentes: en 1991 puis en 1931 avec un bond dans le passé. Il y a bien entendu un petit lien entre ces deux récits. Il est dommage que sur la couverture, la femme ait un nez de cochon ce qui ne traduit pas du tout cette œuvre ayant évité justement le côté animalier. Il manque beaucoup de charme et de grâce et surtout de cohésion. Mais bon, c'est rude.



Bon à savoir pour les français: la mauvaise fille désigne également l'alcool de contrebande dans la langue de la Belle Province.
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Leonard Cohen : Sur un fil

Coup de cœur : Leonard Cohen : sur un fil de Philippe Girard

En quelques pages, les grandes lignes de la vie d’un poète incomparable, qui a chanté l’amour de façon inoubliable, et dont plusieurs titres ont fait le tour du monde...



Torturé, sombre, accroc aux amphétamines et Aux antidépresseurs, et pourtant des textes sublimes, une façon de chanter l’amour hors du commun. Hallelujah, une chanson qui met en perspective l’amour humain, l’amour divin, le sacré et le tragique a été un tube planétaire repris par de nombreux auteurs, bande annonce de Shrek, même si la plupart n’ont pas fait attention aux incroyables paroles. “I’m your man”, le premier morceau qui m’a interpellé en 1985, et qui m’a hanté des mois car il traduisait à la perfection un sentiment amoureux. Lover, lover, lover, obsessionnel. Who by fire, hommage incomparable à la comédie humaine. Récit mélancolique d’un poète maudit par lui même et béni par les muses. Récit tragique et lumineux à la fois comme ses chansons.
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Leonard Cohen : Sur un fil

Leonard Cohen (1934-2016), le poète canadien à la voix grave auteur de titres inoubliables : Hallelujah, Suzanne. Arrivé sur la scène musicale dans les années 50, il rencontrera les plus grands : Janis Joplin, Lou Reed, Phil Spector... Son parcours sera marqué par les excès, les périodes de doute quand le succès n'est pas au rendez-vous, la dépression, les rencontres féminines.



C'est une belle bande dessinée qui retrace la vie du poète, par touches, sauts dans le temps. Pas d'impasse sur les doutes, les engagements comme celui de chanter pour les troupes israéliennes en 1973 (qu'il regrettera, n'ayant pas pu chanter pour l'armée égyptienne), les escroqueries dont il fut la victime. Il faut connaître un peu la scène de l'époque pour s'y retrouver tout à fait même si les noms et les personnages qui apparaissent sont très célèbres : Lou Reed, Nico (du Velvet Underground), Joni Mitchel, John Cale...



Le dessin est clair, coloré et s'attarde sur les personnes et peu sur les paysages. Tout est basé sur les rencontres et le travail de l'artiste. Plutôt classique qui correspond parfaitement à Leonard Cohen, artiste discret et rare.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Leonard Cohen : Sur un fil

Voici une bande dessinée qui m'a appris pas mal de choses.



Hé oui, je ne connaissais Léonard Cohen que de nom et quand j'ai vu la sortir de cet ouvrage, je me suis dit que c'était l'occasion d'en apprendre plus sur cet artiste.



Je suis contente d'avoir lu ce livre car je l'ai trouvé bien réalisé. La vie de Léonard Cohen est présentée avec assez bien de détails. On sent que l'auteur maîtrise son sujet et le réalise avec beaucoup de passion et de sincérité. C'est très agréable à lire et plus on avance, plus on découvre l'artiste avec ses forces et ses faiblesses. Moi, qui ne le connaissais pas, j'ai eu envie d'aller écouter ses chansons.



Les graphismes sont sympas aussi. Certes, ce n'est pas mon style et je ne peux pas dire qu'ils m'ont subjuguée mais cela reste personnel et je suis sûre que cela plaira à d'autres lecteurs. Il n'empêche qu'ils sont bien réalisés.



En résumé, bande dessinée à découvrir pour faire connaissance avec l'artiste ou pour en apprendre plus sur lui.



Merci à Casterman pour cette lecture.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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 Supercanon !
Le marchand d'armes qui visai..

L'histoire de cet album est une fiction librement inspirée de celle de Gérard Vincent Bull, un homme qui a participé à la révolution balistique moderne. Très jeune, il s'intéresse à l'aéronautique. À l'âge de 16 ans, il intègre l'université et devient le plus jeune doctorant de son pays. Bref, il est brillant. Inspiré par Jules Vernes, il rêve de créer des canons géants, non pour faire la guerre mais pour servir la science. Manipulé par son propre pays et par les services secrets américains, il se rend compte trop tard que ses inventions ont servi à faire la guerre. A sa sortie de prison et acculé par les dettes, il décide de servir des pays peu recommandables…



Pascal Girard évoque le cheminement qu'aurait pu suivre Gérald pour passer de rêveur à marchand de mort. Naïf ? Dans un premier temps certainement ! Il est clairement manipulé mais ensuite, il s'entête à poursuivre son rêve quitte à volontairement fournir un super canon à Saddam Hussein. Alors quand je lis : la postérité se souvient d'un homme bon, un esprit visionnaire et un travailleur acharné, il y a de quoi très clairement s'étrangler. On parle quand même de quelqu'un qui a volontairement fourni des plans pour construire des armes dans le monde entier à des pays en guerre. Il a clairement des morts sur la conscience. Malgré deux très belles doubles planches évoquant les questionnements du personnage, je trouve que ce n'est pas suffisant. Il a certainement eu des dilemmes à un moment donné ou alors c'est devenu une immonde crapule en cours de route. 



"Supercanon! La marchand d'armes qui visait les étoiles" est un album qui éclaire la problématique de l'armement à partir de la guerre froide. C'est le parcours d'un rêve d'enfant gâché par la triste réalité humaine ! Bien qu'intéressant, le récit manque de nuance et se limite à faire une chronologie des supposés faits. 

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Leonard Cohen : Sur un fil

Lecture d’un roman graphique sur la vie d’un artiste,

C’est une succession de passage de vie de l’artiste, entrant dans le cliché «  vie d’artiste »

Remplis de rencontre charnelles, plusieurs consommations, instabilité constante vagabondant dans le monde afin de pouvoir écrire et trouver sa voix sans jamais l’atteindre réellement.

La névrose constante de l’artiste mis en avant.



C’était intéressant, mais il est vrai que les dessins ne m’ont pas séduite, avec quelques passages confusionnelle par des personnages que je n’arrivais plus à distinguer ( qui et qui ? ) et la succession trop rapide des scènes .
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Leonard Cohen : Sur un fil

Survol rapide plein de raccourcis de la vie mouvementée de l’écrivain, poète et chanteur montréalais, hé oui québécois, sous forme retour en arrière, d’un des grands artistes du XXe siècle sur son « lit de mort ».



Une conception graphique très traditionnelle. Belle qualité de papier. Enrobage de haute qualité, à la Casterman.



Une biographie chronologique et sélective : l’essentiel pour cerner les succès et les mésaventures de l’artiste, ses ambitions et ses doutes, ses amours, sa dépendance aux drogues dures. Certains personnages qui ont joué un rôle important dans la carrière de Cohen auraient eu avantage à être mieux présentés. Un petit conseil, on peut faire la connaissance de ceux-ci à la toute fin de la BD. Je les ai découverts en fin de lecture.



L’explication du sous-titre « Sur un fil » nous est dévoilée à l’avant dernière page, en référence subtile aux paroles de la chanson Like a bird on the wire :



« Like a bird on the wire,

like a drunk in a midnight choir

I have tried in my way to be free. »



En toute fin, on trouvera une « Playlist subjective » contenant quelques notes explicatives sur une douzaine de chansons ainsi qu’une brève bibliographie.



Un roman graphique qui s’ajoute à la collection de biographies initiée par Casterman, comprenant, entre autres, des albums consacrés au rocker Nick Cave, au chanteur country Johnny Cash, au boxer Emile Griffith, à Fidel Castro...





Intérêt/Émotion ressentie :

***

Appréciation générale :

***


Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Leonard Cohen : Sur un fil

Une petite BD illustrant les moments clés de la vie de Léonard Cohen, dépressif chronique et amoureux des femmes et de la poésie. La chronologie est tout de même assez hachée et mériterait plus de profondeur. J’ai apprécié l’allure blasé de Léonard, mais les dessins sont tout de même assez simples. J'aimerai lire une BD plus complète et peut-être un peu plus poétique, même si j'ai aimé la sobre mélancolie de celle-ci.
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Leonard Cohen : Sur un fil

Chronique d’une déception



Toute excitée à l’idée de découvrir la vie de ce chanteur tant adoré, j’avais préparé ma playlist pour accompagner ces planches et me plonger grâce à tous mes sens dans cette bande dessinée.



Après quelques pages, j’ai dû me rendre à l’évidence: cette bande dessinée manque cruellement de détails et de profondeur. Savoir que Leonard Cohen aimait s’envoyer en l’air avec la plupart des chanteuses de l’époque, qu’ils se droguait à foison ne sont pas des informations qui me sont essentielles. J’aurais voulu davantage d’éléments sur l’histoire de ses chansons, ses pensées les plus profondes et sa vie personnelle avec ses enfants.



Je ressors de cette lecture assez frustrée tant par le contenue que par la forme.



Allez hop, je m’en vais écouter Suzanne, Famous Blue Raincoat et The Partisan et je vous encourage à faire de même!
Lien : https://pagesversicolores.wo..
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Béatrice

De courtes tranches d'humour, échanges entre Béatrice et ses parents.

Souvent amusant parfois réellement drôle.

Toujours en seulement trois " cadres" .
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