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4.14/5 (sur 39 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 28/08/1940
Mort(e) à : Paris , le 25/08/2001
Biographie :

Ange Philippe Paul André Léotard-Tomasi, né le 28 août 1940 à Nice2 et mort le 25 août 2001 à Paris3, est un acteur, poète et chanteur français. Il a tourné dans plus de 70 films.

La fratrie compte sept enfants, quatre filles, puis trois garçons dont Philippe est l'aîné. Il est le frère de l'homme politique François Léotard, le fils du maire de Fréjus, André Léotard, et le petit-fils du pionnier de la photographie, Ange Tomasi. Il est le descendant direct de la sœur de Charlemagne et arrière-arrière-petit-neveu du clown Léotard qui fonda le cirque Bouglione et inventa l'art du trapèze volant et le justaucorps des danseuses5.
Enfant, il est atteint de la maladie de Bouillaud, qui le cloue au lit, chez sa grand-mère à Ajaccio. Cette épreuve est pour lui l'occasion de lire beaucoup en puisant dans la bibliothèque familiale. Il lit les poètes et il aime particulièrement Baudelaire, Lautréamont, Rimbaud, Cendrars... Il lit Victor Hugo, Flaubert...

Il a écrit des textes, ils sont enregistrés.
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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_L%C3%A9otard
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Vidéo de

Une chanson de Léo Ferré interprété par l'acteur et écrivain Philippe Léotard.


Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Si je me suis trompé, en disant :
Je t'aime, je préfère avoir dit : je t'aime.
On ne me fera pas envier celui qui a eu raison sans aimer.
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Philippe Léotard
L’ivresse, c’est l’art d’être plein, comme la plénitude est l’art d’être ivre.
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Où il y avait la rivière
Un jour, j'irai dormir longtemps
Où était la mer
j'irai cueillir au sable
des bouquets insolents

Où était chant du vent
j'installerai des orages
des fruits morts
des soleils cuisants
au ciel bleu, aux yeux des enfants

Là je me coucherai comme en vieillissant
Je jouerai au sauvage
et lancerai en sifflant
comme une écume à vos visages
mon désert fou, mon frisson lent.
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Loup, qui es-tu? "le roi des moutons!"
Loup, que fais-tu? "Eh bien! Je les tonds!"

Loup, qu'entends-tu? "La leçon des cons!"
Loup, que vois-tu? "Payer les cochons!"

Loup, que sens-tu? "L'odeur du pognon!"
Loup, où vas-tu? "Au Palais Bourbon!"
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C'est la nuit, et j'écris, pour m'assurer que ne pas dormir est utile.
(...)
Caroline* prend ma main et, peut être, la guide... quoi qu'en pensent les médecins ! Ils sont plutôt flatteurs ! Je ne crois pas que j'écrirais sans Elle. Pourtant, Elle n'est ni reine, ni même vraiment blanche, quand Elle est pure. Ni surtout candide, comme une Probité ! Elle est honnête, comme une vraie salope. Elle fait bander ma tête, pour le prix de mon sang.

* Cocaïne
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J'en suis à tant
Et tant d'adolescences,
Tant d'instants d'indécence
Que le temps a perdu le droit de me cacher

La nuit me fuit,
Le jour me chasse;
Je me tasse;
Je ne vaux pas mieux que ma vie.

Je voudrais retourner à l'âge de ma force,
La croisée de mes bras,
La fierté qu'ils avaient de s'ouvrir
A la faim, à l'envie,
A ma vie,
Cette putain à qui je dois des fleurs,
Qui ne tient plus qu'au bonheur;
Ma vie, ma roulure,
A qui il en faut peu,
Pourvu que ce soit pur.
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Voici une nuit qui est bien relative !
J’écris pour m’assurer que ne pas dormir est utile.
J’écris au début de la nuit, pour me donner le droit, ensuite, d’être idiot, en prenant la précaution de ne pas risquer de l’être tout à fait.

Caroline* prend ma main et, peut être, la guide, quoi qu’en pensent les médecins. Ils ont raison sur tout ce qui n’existe pas. Ils se servent de flatteries. C’est pour nous aider à faire notre bien, certes ! qu’ils vivent de notre mal !
Moi, je ne crois pas que j’écrirais, seul, sans Elle. Pourtant , elle n’est ni Reine, ni même vraiment blanche, quand Elle est pure. Et Elle est pure, comme une vraie salope. Elle fait bander ma tête, au prix de mon sang.

*Cocaïne
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A un age qui n'est plus pour moi la jeunesse, dans une ville qui n'est plus Paris, je n'espère de l'amitié des autres qu'une chose: la prochaine fois qu'un homme pleurera seul et nu dans une cave, que ce ne soit pas moi.
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Si chacun avait au moins la force et le courage de ne revendiquer, au moins, que ce droit là : être soi-même, et n'en laisser personne décider à sa place, nous serions tous moins avares de solidarité, moins chiches de chaleur, moins embarrassés de nos embrassades, nous irions tous, chacun, toujours à la découverte de l'Autre, forcement autre, éternellement autre - comme soi-même -, jamais lassés de fouiller l'inépuisable inconnu.
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Épitaphe

Jusqu'ici
j'ai réussi
à ne pas faire
comme tout le monde
mais là:
je renonce.

P. S. Excusez les cendres.
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