AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.1/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1954
Biographie :

Né en 1954, Philippe Mac Leod réside dans les Pyrénées, où il mène une vie contemplative depuis plusieurs années. Née de la rencontre du ciel et de la terre, sa poésie traduit la quête de transparence qui est au cœur de son expérience spirituelle. Il a publié deux recueils de poèmes aux éditions Le Castor astral : La Liturgie des saisons (Prix Max-Pol Fouchet 2001) et Le Pacte de lumière (2007). Aux éditions Ad Solem, vient de paraître L’Infini en toute vie (2008), une suite de méditations sur les chemins de montagne, pour faire descendre en nous le murmure des hauteurs.

Source : http://guyallix.art.officelive.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Philippe Mac Leod   (16)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Une neige sans bruit a bu la pesanteur. Les choses reposent au matin, légères dans un silence de verre où le coeur un moment
a cessé de battre...
Commenter  J’apprécie          230
Comme une neige oubliée, éparse au sommet de l'arbre, un givre tardif, une nuée de perles humides, toute une constellation jaillie de la nuit noire du bois mort :
un fin duvet s'anime, un flocon de plumes, des paupières s'ouvrent une à une, d'un long sommeil aux rêves éteints.
La vie neuve - lisse - frémissante
la vie commence aujourd'hui
un oeil voit pour la première fois.

Extrait La sève des chemins
Commenter  J’apprécie          200
     
Il faut tant de silences pour rejoindre le silence. Tant d'abandon pour recueillir une poignée de présence - pas plus grosse qu'un cœur d'oiseau - incommensurable sous le front enfin lisse et tranquille.
Commenter  J’apprécie          170
Sans doute n'y a-t-il qu'un désir à libérer en même temps qu'à épurer, un désir unifié à dégager de sa vieille gangue et à situer dans le sens d'un immense devenir de lumière. Oui, respirer, regarder par-delà nos paresses, vers une plénitude, vers l'aube de tous les possibles, ces lueurs d'horizon qui déjà dilatent l'espace. On ne peut monter que vers le plus léger, en nous laissant attirer par le souffle clair qui illumine notre face. La nuit ne pèse que sur nos épaules, elle n'a pas d'autre prise que notre dos.
Commenter  J’apprécie          160
Des pieds noueux jusqu'aux branches les plus aériennes, il [l'arbre] nous délivre une leçon de souplesse, de légèreté, d'harmonie. Nul angle, nulle droite, mais cette ligne ample et sinueuse qui monte comme une flamme. Ressentir avec force cet immense courant de vie suffit parfois à nous libérer, à dissoudre toutes les obscurités qui nous enferment, pour nous ouvrir avec une joie contagieuse à cette dimension de l'universel qui est notre véritable élément.
Commenter  J’apprécie          150
Que cherchons-nous, sinon ce que déjà nous portons ?
Où courons-nous, sinon vers le coeur brûlant qui nous anime ?

Nous sommes toujours en route, je ne puis me concevoir qu'en marche. L'inconnu, en tous sens nous le poursuivons. Mais c'est Lui qui nous habite. Il nous talonne, nous aiguillonne.

Le chemin s'invente, son mouvement même l'engendre. Les sources de la vie secrètement le creusent, du profond de notre chair, en nous projetant, nous chassant toujours plus avant.
Commenter  J’apprécie          130
Philippe Mac Leod
Demeures du silence, I - extrait
     
De son haleine proche la bougie pourrait mettre le feu aux ombres. Elle palpite sous le buisson des airs – basse et tenace dans l’endurance des nuits.
La faiblesse de sa flamme me protège d’abord de moi-même, elle atténue le visible, elle assourdit la plainte.
La paix ne sera jamais que ce consentement au murmure, la démesure dans l’impossible saisie de l’infime.
     
Revue Arpa 120-121 : « Lire … Délires … Des Lyrismes », Automne 2017.
Commenter  J’apprécie          110
À cette hauteur où le vent souffle toujours froid …


Extrait 2

Un souffle irrésistible alors me soulève. D’un centre unique à toute la
Création, il me semble participer à cette force ininterrompue, à cette
Âme enfouie qui travaille à notre insu.

Tout est en nous. Mais le plus intime de nous reste un au-delà.

Tout est là déjà… mais tout le reste à accomplir, dans une prodigieuse
efflorescence qui nous dépasse infiniment.
Commenter  J’apprécie          80
Une pénétration de la vie par l'esprit, telle est l'at­tention au réel, aiguë, intense, illuminant le relief de chaque instant. Une observation libre, dégagée, béante et lumineuse. Une vigilance sans objectif. Une tension sans focalisation. Une conscience transparente et flot­tante des choses, au-delà du cercle étroit dans lequel nous évoluons quotidiennement Nous tenons au monde par les pieds et par les mains, comme par les griffes du savoir et de l'intelligence pratique. Nous y adhérons plus intimement par la force du regard, par l'acuité de notre présence, dans un échange qui nous grandit
Commenter  J’apprécie          70
Qui saisira le moment précis où la feuille se détache, le lien invisible qui retient le fruit ? Plus petit que l'instant, plus fin que la lumière, entre la seconde et la seconde, l'éternel... Lumière de fin du jour, basse, longue et dorée, qui projettes ta gloire sur nos humbles paysages, avant de mourir, accorde-nous la grâce de sentir le fil mince sur lequel nous marchons.
Commenter  J’apprécie          70

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Philippe Mac Leod (23)Voir plus

Quiz Voir plus

Le bourgeois gentilhomme

Quel est le vrai nom de l'auteur ?

Jean-Baptiste Poquelin
John-Baptiste Poquelain
Jean-Baptiste Molière
John-Baptiste Molière

30 questions
345 lecteurs ont répondu
Thème : Le Bourgeois Gentilhomme de MolièreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..