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3.3/5 (sur 345 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lavaur, Tarn , 1964
Biographie :

Universitaire et écrivain ayant écrit sa première nouvelle, parue dans un magazine de la presse enfantine, à l'âge de onze ans. Il exerce d'abord de petits métiers (veilleur de nuit, employé de presse, ouvrier agricole, vendeur, illustrateur…) avant de soutenir sa thèse de doctorat en droit (1993) et de devenir professeur d’université sans pour autant cesser d’écrire. En 1994, il devient agrégé des facultés de droit.

Il attendra cependant l’âge de trente-huit ans pour publier son premier roman, "Métaphysique du chien" (2002), après avoir essuyé un grand nombre de refus. Le roman obtient de nombreux prix notamment le Prix Renaudot des Lycéens en 2002.

Il conçoit ses deux activités, universitaire et littéraire, mais il interrompt néanmoins sa carrière universitaire de 2006 à 2008 pour se consacrer à l’écriture avant de retourner à l’enseignement.

Il enseigne le droit constitutionnel et les libertés fondamentales à l'université de Perpignan Via Domitia.

Il a été membre du jury du Prix du Jeune Écrivain de 2005 à 2012 et chroniqueur littéraire pour le journal L’Indépendant (Groupe Sud-Ouest) de 2012 à 2013.

Philippe Ségur est également l’auteur de romans policiers sous le pseudonyme de A. W. Rosto.

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Source : http://www.polarnoir.fr/
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"La nuit nous sauvera" Philippe Ségur aux éditions Buchet Chastel


Citations et extraits (97) Voir plus Ajouter une citation
Nous nous sommes approchés. Il y avait un papillon bleu sur le pare-brise. Un mot de bienvenue, certainement. Au cours de siècles, les Cordouans avaient été envahis par les Phéniciens, les Romains, les Wisigoths, les Arabes et maintenant les touristes. L'hospitalité n'avait plus de secret pour eux.
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La puissance de mon cerveau me stupéfiait. J'étais un médium, j'étais comme possédé. Un esprit confondant s'exprimait par ma bouche. (...) Nom de Dieu, je parlais comme ces types à la télévision, ces intellos qui savent tout et causent de tout sans vergogne.
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On est comme ça avec Beth. La culture, c'est notre truc . De vrais dingues, des passionnés . Quand ça nous prend, on bouquine pendant des heures . Le téléphone peut sonner, l'immeuble s"effondrer, rien ne saurait nous arrêter .
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Il y a ceux qui vivent la vie et ceux qui la regardent ! 90% de crétins devant leur poste (de télévision) permettent à 10% de nantis de se fendre la leur ! Le plus grand nombre travaille ou survit pour acheter du divertissement qui lui fait oublier l'âpreté de ses conditions d'existence.
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Je scrutais mon visage dans le miroir de la salle-de-bains. Les spots blafards du meuble intégré creusaient mes traits en ravines ombreuses et profondes : une face fantomatique dans un film expressionniste allemand. Autour de ma tête, les murs de la pièce ondulaient par vagues. Mes oreilles sifflaient, mon crâne me lançait.
Soixante douze heures, trois jours sans dormir.
Pour être honnête, ce n'était pas pire qu'avant. Pas pire que lorsque je sombrais dans le coma, farci de drogues. La différence, c'est qu'à présent, j'avais choisi de me faire cette tête-là, ce faciès de déterré. Cela changeait toute la perspective. J'avais cessé d'être une victime.
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Peu à peu, je m'étais coupé du reste de l'univers. J'avais supprimé la télévision, ne lisais plus les journaux, n'écoutais plus la radio. J'étais devenu un moine, tout entier dédié à la vie intellectuelle, avec plus d'argent sur mon compte que je ne pouvais en dépenser, plus de livres dans ma bibliothèque que je ne pouvais en lire, plus de manuscrits dans mes tiroirs que je ne pouvais en publier. Je ne cessais d'écrire et de travailler, m'acharnant comme une brute à anéantir le temps pour ne pas le voir passer.
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Ange avait remarqué qu'il y avait quelque chose d'animal qui se dégageait de sa personne, une sorte de magnétisme qui les rendait folles. Ou bien elles fichaient le camp tout de suite ou bien elles se mettaient à poil sans discuter. Même qu'à la réflexion la deuxième hypothèse lui coûtait assez cher.
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Je lui décrivis l'ensemble de mes symptômes. Ils ne lui parurent pas alarmants. Pour la migraine, il préconisa de l'almotriptan 12,5 mg. Je lui confiai que la douleur avait failli me faire commettre un geste fatal. Il ajouta un antidépresseur. Du chlorydrate de fluoxétine 20 mg. Je l'informai que je ne dormais plus depuis un mois. Il me prescrivit une boîte de zopiclone 7,5 mg ainsi qu'un anxiolytique, du clorazépate 10 mg. Il relut la liste. Voilà, avec cela, je n'aurais plus de problèmes. Est-ce qu'il me fallait autre chose ?
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Je me suis réveillé avec un cloporte dans l’œil. Le droit. La gêne a été immédiate, dès que je l'ai ouvert. Je me suis redressé en sursaut sur le lit. Il devait être aux alentours de sept heures. Le décor de la chambre émergeait de la nuit. Tout était à sa place. Tout, à l'exception d'une forme ovoïde de quelques millimètres de diamètre qui galopait partout où je posais le regard.
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Une fois rentré, je me rappelai que nous étions le dimanche du second tour de l'élection présidentielle. Deux mois plus tôt, j'avais pris la décision de ne pas voter. Je ne voulais plus cautionner un régime dans lequel les inégalités sociales faisaient autant de vies brisées, d'existences misérables, et où une infime minorité s'enrichissait au-delà de toute raison. Par curiosité, j'allumai l'ordinateur : Macron était élu président de la République. Un tiers seulement des électeurs s'étaient prononcés en sa faveur. Comme l'affirmaient sans rire les journalistes, grâce à l'avènement du candidat antisystème, une révolution était en marche et des jours heureux s'amoncelaient en gros nuages noirs à l'horizon. Je me servis un verre de rhum afin d'éviter une transition trop brutale vers la vie ordinaire.
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