Les Matins de France Culture - Comment re- doper le Tour de France ?
Si son histoire est vraie, c'est le plus grand come-back de l'histoire du sport. Si elle ne l'est pas, c'est la plus grande fraude - Greg Lemond - entretien avec le Sunday Times, Juillet 2001
Mieux encore, je me souviens qu'une fois Viru, qui avait fait l'acquisition d'EPO russe, voulait en connaitre la pureté avant de s'en servir, eh bien! il a donné une fiole au patron de ce labo qui lui a confirmé que c'était de la bonne marchandise... AH ! un détail important : ce labo est toujours accrédité par l'UCI.
On sait que la fumette d'un chichon n'a qu'un intérêt bien relatif dans la recherche du bonus offensif...
Il sait maintenant comment contourner les contrôles antidopage, soit en altérant l'échantillon d'urine avec des impuretés cachées sous ses ongles, soit tout bonnement en se faisant injecter de l'urine saine dans la vessie. Ordinaire , on vous dit.
Pour Jean-Claude Killy, pour Hein Verbruggen, pour ASO, pour l'UCI, pour le CIO, le dopage n'est pas un problème en soi. C'est un poil à gratter, un grain de sable qui peut gripper un temps une machine à cash.
Un jeu d'oppositions qui allie force animale et epsrit génial, tactile suintant et subtil cérébral. Un échiquier vert entre quatre pans de gradins bariolés, un mélange de jeu d'échecs et de guerre.
Moi, mon dopage, c'est le foie gras et le magret de canard!
« S’écarter du carré du ring pour élargir le cercle, remonter les ondes de choc, recueillir les impacts à l’autre bout de la caisse de résonnance. » (p. 7)
On a monté les escaliers en apnée, quatre à quatre pendant dix ans sans jamais reprendre notre souffle. et nous voici sur le palier à chercher de l'air.
« Ces différents profils apportent une autre compréhension de la boxe une fois rassemblés. » (p. 209)