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5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Professeur de littérature élisabéthaine à l’Université Paris-Sorbonne depuis 1995, Pierre Iselin est spécialisé dans les rapports entre musique, théâtre et société dans l’Angleterre des XVIème et XVIIème siècles. Il soutient en 1984 une thèse sur les références musicales présentes dans l’œuvre de William Shakespeare et est habilité dès 1991 à diriger des recherches portant sur les traités musicaux en Angleterre à la fin du XVIème siècle.

Parallèlement à ses études, il suit une scolarité musicale classique au CNR de Limoges à travers des cours de solfège, harmonie, piano et orgue, notamment avec Jean-Pierre Leguay. À la suite de divers stages et rencontres, il se spécialise dans la musique de la Renaissance et étudie le clavecin, la flûte à bec, la chalémie et la facture instrumentale.
Dès lors, il fonde en 1970 un ensemble de musique ancienne, l’Ensemble Polyphonique Guiraut de Borneilh, présent à l’occasion de nombreux festivals, concerts et animations jusqu’en 1976. Il donne notamment deux concerts lors du premier Festival de Musique Ancienne de Saintes en 1972. Il réalise alors le premier enregistrement français des Lamentations de Jérémie de Thomas Tallis sur France Musique.

Pierre Iselin se familiarise ensuite avec le répertoire anglais, lors de sa scolarité à Trinity College à Dublin d’abord puis à l’occasion de séjours de recherche à Oxford et à Cambridge (Wolson College et King’s College) où il chante notamment sous la direction de Roger Butt.
C’est à l’issue d’un séjour de recherche à Stratford-upon-Avon avec les étudiants de son séminaire « Shakespeare et son temps », que Pierre Iselin fonde les Sorbonne Scholars en 1998. Alors qu’il étudie la viole de gambe avec Jean-Louis Charbonnier puis Elisabeth Matiffa, il constitue un consort de violes au sein des Sorbonne Scholars, qui travaille de manière hebdomadaire tout comme le chœur.
Actuellement, Pierre Iselin étudie le hautbois baroque, en vue de constituer un ensemble d’instruments à anche qui abordera le répertoire des Waits (les musiciens du Guet dans les grandes villes anglaises), et celui plus récent des bandes de hautbois.
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Source : http://www.culture.paris-sorbonne.fr
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pierre Iselin
Mettant en œuvre une langue poétique extraordinairement intense, complexe, et innovante, Shakespeare inaugure avec Hamlet une écriture de l'intériorité - de la subjectivité - qui suit les inflexions d'un esprit inquiet, tourmenté par le spectacle d'un monde en décomposition, désormais sans repères. Le succès de la pièce ne s'est jamais démenti.
(préface à l'édition de Hamlet, traduction François-Victor Hugo)
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Comme le fera plus tard Hawthorne, Rousseau déplore l’impuissance du langage abstrait et rationnel du monde moderne à remplir sa vocation originelle, qui était d’exprimer les passions. Ce qu’il appelle « la langue des géomètres » n’est plus que la forme abâtardie d’une langue première dont les « plus anciens mots inventés » étaient « des accents, des cris, des plaintes », seuls vrais modèles d’une parole vive (Discours sur l’origine des langues, 480-81). Aussi le voit-on, dans un passage de ce même ouvrage où il se prend à rêver d’une langue idéale, réduire au minimum la part du langage articulé pour en faire reposer toute la force sur des qualités strictement musicales :

Comme les voix naturelles sont inarticulées, les mots auraient peu d’articulations ; quelques consonnes interposées, effaçant le hiatus des voyelles, suffiraient pour les rendre coulantes et faciles à prononcer. En revanche les sons seraient variés, et la diversité des accents multiplierait les mêmes voix ; la quantité, le rythme, seraient de nouvelles sources de combinaisons ; en sorte que les voix, les sons, l’accent, le nombre, qui sont de la nature, laissant peu de chose à faire aux articulations, qui sont de convention, l’on chanterait au lieu de parler …
Cette langue […] aurait peu d’adverbes et de mots abstraits […]. [Elle devrait] donner de la cadence aux périodes et de la rondeur aux phrases […]. Elle négligerait l’analogie grammaticale pour s’attacher à l’euphonie, au nombre, à l’harmonie, à la beauté des sons (Discours sur l’origine des langues, 485-86).
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