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3.11/5 (sur 90 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Metz , le 12/04/1952
Biographie :

Pierre Stolze est un auteur français de science-fiction, ancien professeur de lettres classiques.

Il suit un cursus à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Son sujet de thèse traitera de la science-fiction : "Littérature et science-fiction : de l’alibi à l’exorcisme". Il publie dans le même temps ses premières nouvelles et son premier roman, "Le serpent d’éternité" (1979).

Il suit ensuite un doctorat ès lettres. Son sujet de thèse, soutenue en 1994, traitera encore de science-fiction : "Rhétorique de la science-fiction". Depuis 1996, il est critique pour la revue Bifrost.

Auteur de plus de 15 romans, il est aussi à l’aise avec la littérature jeunesse (série "Isidore", 4 romans, 2012-2014) que la biographie ("Marilyn Monroe, la star absolue", 2006) ou le récit historique ("Georges, Simone et Salomon – Histoire d’un Réseau de Résistance", Prix Victor Hugo 2009) et la science-fiction.

Il est lauréat du Prix Rosny aîné de la S.F. 1991 pour "Cent mille images" et du Prix Fantastic'Art de Gérardmer 1999 pour "La Maison Usher ne chutera pas".

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Moi-même, j'éprouvais les pires difficultés à bien réaliser la situation, à vraiment coller à la réalité. Je cherchais à refouler un sentiment d'étrangeté, comme si tout ce qui m'entourait n'était que toc, décor pompeux, aménagement factice, assemblage délirant d'éléments disparates. Car quoi ! Comment croire en un samouraï installé dans une villa romaine au fin fond du désert d'une planète interdite ? Derrière le crâne à moitié rasé, au-dessus du chignon huileux, se creusait la perspective trop soignée, trop régulière d'une multitude de colonnes ioniennes, entre lesquelles jouaient lumière dorée et plantes verdoyantes.
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Le colonel Arrex en imposait tant qu’il ne parlait pas. Car dès qu’il ouvrait le bec, un léger zozotement réduisait à néant l’aura d’autorité naturelle qui, jusque-là, avait émané de toute sa personne.
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J'étais tellement absorbé par ce que contenait mon assiette, concentré sur ce qui descendait délicieusement dans mon ventre, que je dus me sermonner afin de prêter attention au rapport de Lobsang.
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- Le commerce va donc péricliter rapidement et Koutcha risque de connaître une grave période de crise. A moins qu'elle ne possède une armée assez puissante pour protéger les caravanes.
- Les habitants de Koutcha ignorent la conscription, se sont toujours moqués des armes et de la stratégie militaire pour n'avoir jamais su ce qu'était la guerre. Si le mot 'guerre' existe encore, il a perdu toute signification précise, ne désignant plus qu'une farce très ancienne, un mythe cruel et mystérieux.
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Li, Lily et Lilyth ont suputé, calculé, estimé.
Se sont étonnées.
Elles ont comparé les multiples probabilités. Ont tressé leurs conjectures en faisceaux de plus en plus serrés. Ont affiné leurs conclusions.
Leur étonnement a redoublé.
Elles ont vérifié dans leurs annales, ont relu les anciennes prédictions, ont soupesé la lettre et l'esprit des prophéties les plus fameuses.
Le doute n'était plus permis : ainsi donc, par le Ciel !...
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Je travaillais avec ardeur dans un carré de fraisiers, lorsque Joe le robot surgit inopinément.
- Bip ! grinça-t-il de sa voix métallique et asexuée. L'ambassadeur général du Cercle Callimaque, Son Excellence Gontran de Croix-de-Vie, désire s'entretenir incontinent avec l'instigateur Peyr de la Fièretaillade. Bip !
- Et merde ! me dis-je in petto. Pas moyen de jardiner tranquillement.
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Gilles de Rais, seigneur de Tiffauges, un des rares château qui lui restât encore, lança sur la longue table le paquet qu'il gardait serré sous son bras.

- Que signifie, Giacomo ?

Le Vénitien déroula le tissu ; apparut le chef-d'oeuvre, l'Oiseau Phénix.

- Cette chemise fut découverte sur la peau d'un paysan. Je ne savais pas que mes serfs pouvaient s'offrir le luxe d'une pareille étoffe.

- Un lapin, quelques poules et des légumes secs ont suffi pour payer le prix.
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Je me suis assis en face d'elle, au réfectoire commun. D'habitude, garçons et filles mangent à des tables séparées. Non qu'il leur soit interdit de se mélanger, les « autorités compétentes » trouveraient même cela souhaitable, mais le pli a été ainsi pris très tôt et les unes comme les autres ne s'en sont jamais plaints.
Et dire qu'il va falloir que je fasse voler tout ce petit monde de conserve !
Moi, lors de mes rares repas au réfectoire, je m'installe où je veux. Il est vrai que la plupart du temps c'est en face de Wendy, allez savoir pourquoi, et aucune autre fille n’ose s'asseoir à côté de nous. Allez toujours savoir pourquoi.
Aujourd'hui au menu, c’est carottes, navets, oignons, courgettes et pommes de terre nouvelles. Le tout cuit à la vapeur. Interdit d'y ajouter du ketchup ou tout autre cochonnerie. Paraît que l'immortalité, cela s'entretient. Ben tiens !
- Alors tu l'as trouvé, ton île déserte ?
J'avale de travers ma cuillère de carottes, navets, courgettes.
- Qui t'a parlé d’île… ?
Elle pouffe en plissant les yeux :
- J'ai surpris une conversation entre le capitaine Hook et l'informaticien en chef, John Michael.
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Il faut que je vous dise que j'ai la chance d'habiter un des quelques cœurs-icebergs de la mer de lait. Cela me fait quatre grandes pièces dont je n'ai que faire : les deux oreillettes et les deux ventricules. Remarquez que si l’ensemble est de glace, il ne fait absolument pas froid à l'intérieur. Seules les parois sont glaciales alors que l'atmosphère est d’une constante douceur. Peu de meubles chez moi : quelques guéridons, des tapis, c'est pratiquement tout.
Raminori s'est lové dans son panier d’osier le museau sur ses pattes de devant. Je suis remonté dans la veine aorte, le panier dans une main, le parapluie dans l'autre.
Pour quitter un cœur iceberg, rien de plus simple. Très haut dans le ciel, soufflent de puissants courants aériens. À heure fixe, certains descendent vers la terre et passent exactement au niveau du débouché à l'air libre des veines aortes.
Il suffit d'ouvrir votre parapluie et vous voilà emporté. Vous survolez la mer de lait et vous arrivez au territoire des Sept Contrées qui s'étend au Sud. Le courant vous dépose doucement sur une étendue de gazon proche du palais royal avant de prendre son essor vers le ciel.
Non loin de moi, je voyais voler les autres habitants des cœurs-icebergs, et évidemment, parmi eux, la belle Tania avec son parapluie rose-bonbon, sa robe de dentelle flottant au vent.
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[...] des danseuses célestes volent au-dessus de nuages duveteux, des paysannes repiquent du riz ou barattent du lait. Des antilopes galopent dans l'herbe des hauts plateaux, des singes s'accrochent dans le branches feuillues, des vautours planent au-dessus de cadavres découpés, des panthères des neiges se laissent caresser le crâne par des déesses à la peau rose et aux yeux ronds. (...]
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