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Critiques de Pierre Teilhard de Chardin (20)
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Le phénomène humain

Et si le Phénomène humain s’inscrivait en précurseur de la déferlante des livres New Age et de pseudo-développement-personnel ? On y retrouve, à quelques décennies près, les mêmes défauts : amalgame des concepts scientifiques, psychologiques et spirituels agrémenté d’un enthousiasme qu’on soupçonne moins spontané que simulé dans un art inconscient de la propagande.





Teilhard de Chardin revendique l’entreprise scientifique de sa démonstration. Celle-ci reconnaît les découvertes récentes de la science et se montre cohérente, à condition que l’on admette les présupposé de son auteur : pluralité, énergie, système quantum et totum deviennent les axiomes d’une nouvelle science tardive. Plus ridicule que l’officielle, parce que née de la volonté d’un seul homme et parce qu’elle s’aligne sur les mêmes rigueurs, alors qu’elle revendique la volonté d’une plus grande liberté. Démonstration, comme toutes les démonstrations, moins justifiée par le désir de la Vérité que par le désir de prouver une vérité individuelle : prouver que le Christ serait l’axe et la fin de tout évènement du monde, le point Oméga vers lequel convergent toutes les forces montantes de la science, de la philosophie et de la religion. Les présupposés de cette théorie sont le primat du psychique et de la pensée dans l’Univers et la valeur biologique attribuée au fait social, si bien que Teilhard de Chardin se montre humaniste, matérialiste et socialiste, avec toutes les dérives qu’un enthousiasme incontrôlé peut susciter. Dans une pluie de pétales de roses veloutés, il imagine un avenir doucereux brodé par les doigts agiles de la science : hormones pour contrôler le développement du corps, gènes pour contrôler le mécanisme des hérédités. Ceci avec toutes les plus bonnes et sincères intentions du monde.





Le cerveau de Teilhard de Chardin fonctionnait sans doute très bien et se peuplait d’idées originales, un peu fofolles comme de jeunes pousses qui cherchent encore la direction de la lumière, mais le langage qu’il emprunte pour les exprimer est périmé. A la limite peut-on lire son ouvrage pour se dégoûter de toute entreprise de théorisation. Avec le recul, on se rend compte que la vulgarisation des connaissances engendre des chimères qui peuvent être terrifiantes lorsqu’on les dote d’un grand pouvoir, ou ridicules lorsqu’elles se plantent, comme ce fut ici le cas pour Teilhard de Chardin.





En conclusion, on ne retiendra qu’une idée majeure : « Relier entre elles d'une manière cohérente les deux énergies du corps et de l'âme : la Science a pris le parti d'ignorer provisoirement la question ». A la limite, cette proposition a encore du chemin à faire.

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La place de l'homme dans la Nature

PTDC, donc, marche en équilibre sur l’étroite corde qui sépare le discours de la science du discours de la spiritualité. Son kiff, à PTDC, aurait été de fusionner ces deux discours mais il n’a malheureusement pas compris qu’il ne s’attaquait qu’à des discours et c’est ce qui l’a perdu. Il croyait toujours atteindre l’essence cachée et ultime de la vie. C’est ainsi qu’on découvre, à travers ses nombreux livres qui parlent plus ou moins tous de la même chose, le travail d’un homme bien brave dans le fond qui utilise la science pour construire une théorie spirituelle qui se ne base sur rien, sinon sur des croyances et des espoirs très personnels. Ce n’est pas que PTDC est une brêle. Non, il connaît très bien ses manuels d’histoire de la vie sur terre et de biologie moléculaire, il a même fait de la bio-archéologie, c’est dire, mais il se sert de tout ça pour émettre des hypothèses sur le sens de la vie alors que ça n’a pas grand-chose à voir.





Il nous dessine un petit graphique avec, sur l’axe des abscisses, la taille croissante d’organismes vivants et, sur l’axe des ordonnées, le degré de complexité de ces mêmes organismes - degré de complexité qu’il réduit à la quantité de molécules qu’ils contiennent, comme ça, au hasard. Il obtient alors une courbe asymptotique et il en déduit que le phénomène de la vie tend vers quelque chose - ce quelque chose étant, vous l’aurez compris, lié à l’apparition de l’homme sur terre. Je vous épargne les majuscules qui abondent dans ce livre pour mettre en valeur n’importe quel terme : Homme, Vie, Matière, etc. On est dans le culte jusqu’au bout du stylo.





La méthode de PTDC est simple : il constate un fait (la complexification croissante des organismes) et, partant de l’axiome que toute chose possède un but intrinsèque, il en déduit par élimination que ce but ne peut être autre qu’un enroulement de l’Univers sur lui-même, s’intériorisant jusqu’à une plus grande complexification. L’Homme étant, bien sûr, le principal représentant de ce phénomène. Du particulier au collectif, PTDC délire ensuite totalement et se met à aligner des hypothèses toutes plus désespérées les unes que les autres :

« Ce qui me paraît devoir caractériser une Humanité accédant, dans quelques millions d’années, aux zones « polaires » de l’hémisphère symbolique où elle se ramasse, c’est un état supérieur de réflexion collective se traduisant non point du tout par une dilatation et une diversification toujours plus grandes de notre champ d’affectivité et de connaissance, mais bien plutôt par une vision du Monde toujours plus étroitement localisée. […] L’Humanité finira quand, ayant enfin compris, elle aura, par une Réflexion totale et finale, tout ramené en elle à une Idée et à une Passion communes. »





Presque à la fin du bouquin, PTDC remarque qu’il est un peu pris au piège. En effet, une intériorisation vers plus de complexité ne peut aboutir qu’à l’autodestruction du système sous la forme d’une implosion. Heureusement, tout ecclésiaste qu’il est, PTDC trouve la solution en passant d’une sphère à une autre et en imaginant un autre plan de vie que pourra atteindre l’Humanité lorsqu’elle aura passé un certain seul décisif (un genre de saut de la foi) : « Sous peine d’être impuissant à former la clef de voûte pour la Noosphère, « Oméga » ne peut être conçu que comme le point de rencontre entre l’Univers parvenu à limite de centration et un autre Centre encore plus profond, -Centre self-subsistant et Principe absolument ultime, celui-là, d’irréversibilité et de personnalisation : le seul véritable Oméga… »





On découvre donc que le problème est définitivement aporique et que pour s’en sortir et éviter les questions dérangeantes, PTDC propulse son Humanité totale vers un autre monde encore totalement inconnu de nous, un peu à la manière dont je balance le sac poubelle de la cuisine par la fenêtre lorsqu’il est plein pour lui faire enfin connaître le grand air.

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Sur le bonheur : Sur l'amour

Je ne suis pas convaincue par ce petit livret et ces réflexions sur le bonheur et l'amour. La recherche de l'auteur me semble complexe et chacun d'entre-nous peut avoir une attente très différente et plus ou moins d'exigences. Il ne faut pas oublier non plus que Pierre Teilhard de Chardin, jésuite, vivant dans la première moitié du 20 ème siècle, ne devait pas avoir la même conception du bonheur et de l'amour que ses contemporains laïcs, simples mortels dont le chemin de vie n'était pas obligatoirement guidé par la religion.
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Le phénomène humain

Une grande réflexion sur l'évolution de la vie et de la conscience. En observant comment la vie a évoluée, par assemblage d’entités semblables pour former des organismes plus évolués, Teilhard de Chardin en vient à décrire le développement du prochain grand organisme composé de l'assemblage d'êtres humains: la noosphère. Rigoureux et bien décrit, la lecture de cet ouvrage est parfois fastidieuse, mais toujours fascinante. On a vraiment l'impression d'accompagner le scientifique philosophe dans sa réflexion sur la place de l'humanité dans l'univers.

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Le phénomène humain

Le chef d'œuvre du grand scientifique chrétien. On n'en finit pas de redécouvrir Teilhard. Avec son idée de "Noosphère", n'avait-il pas prévu l'émergence de notre intelligence collective permise par le réseau mondial, l'Internet?
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La place de l'homme dans la Nature

Fruit d'une grande érudition autant que d'une intuition qu'il restera difficile à ringardiser, cette œuvre n'a semble-t-il pas rencontré la réputation qu'elle mérite.
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La place de l'homme dans la Nature

La vision de l'Homme dans le monde vue par un prêtre scientifique. enrichissant, stimulant.
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Le phénomène humain

Teilhard de Chardin - un homme étonnant. Homme d'église, savant ou scientifique et penseur surprenant.

Ce livre de Teilhard m'a élargi l'horizon de vue énormément. Mais quant à la philosophie je ne suis qu'un dilettante. Et il y a beaucoup de temps que j'ai lu ce livre. Peut-être que je trouve le temps de dire un peu plus sur le contenu de ce livre. Surtout la pensée de Teilhard sur l'évolution et sur une évolution de l'homme dans le futur est surprenante et très raisonnable.
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La place de l'homme dans la Nature

Teilhard de Chardin démontre l'existence de Dieu ; l'être humain par un processus de concentration sur soi est amené à se résorber par lui-même dans une ultime Passion. Plaise à Dieu, mais pas seulement, que le projet s'accomplisse car, paradoxalement, malgré la soumission totale des êtres humains aux forces divines, il est envisagé que la volonté leur manque pour mettre en oeuvre l'Humanité de "seconde espèce", caractérisée par la noosphère ou communication des êtres entre eux.



Peut-être pourrait-on envisager plutôt que la volonté qui semble finalement accordée à l'être humain lui fasse préférer une voie de civilisation moins grandiose, mais peut-être plus assurée.
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Hymne de l'univers

Magnifique hymne à tout ce qui nous entoure, par un esprit puissant que l'on n'a pas fini de découvrir.

Emerveillant!
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La place de l'homme dans la Nature

Une réflexion très pointue sur la conscience et ses ramifications, la perte du sens de l'humain cette recherche constante de l'espérance d'une évolution de l'homme vers un point de convergence, où comme le dit l'auteur, au bout du bourgeons de l'évolution il y aurait l'amour. Il livre à lire au calme tout de même...
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Le phénomène humain

Ambitieux essai qui vise à démontrer scientifiquement que la vie, et par la suite l'esprit, la conscience, découlent de l'évolution de la matière, depuis le Big Bang. C'est parfois dur à suivre, car les concepts paléontologues et anthropologiques me sont étrangers, mais séduisant, car ainsi l'évolution aurait un sens et tendrait vers une unité spirituelle. La colonisation de la Terre par l'humain tendrait ainsi à constituer une conscience universelle, collective, reposant sur la propriété intrinsèque de la matière à se reployer sur elle-même, et continuer à se transformer à travers la complexification infinie de ses éléments réunifiant les consciences en un point supérieur de conscience, le point Oméga. On se demande ce que PTC aurait pensé de la mondialisation des échanges informationnels de notre ère numérique. Force est de constater que cette mise en réseau de nos échanges interpersonnels et de la somme exponentielle d'informations qui y circule n'a pas, loin de là, généré d'une conscience universelle autre que celle de mesurer un peu plus notre fragilité face à l'environnement et notre incapacité à agir contre le mal qui séquestre la moitié du genre humain et maintient intacte notre propension à l'autodestruction...Contestable, c'est malgré tout un texte philosophique stimulant et une vision d'une envergure impressionnante qui donne à penser, car le raisonnement est solide et séduisant.
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Comment je crois

Si vous n'êtes pas ce que l'on appelle un "croyant" je vous conseille de lire l'un des ouvrages majeurs de TDC "Comment je crois".

Ce livre contient en effet tous les préceptes de TDC concernant la foi. En effet, à mon avis, il est impossible de sortir des recettes concernant le foi deune pochette surprise, il faut s’imprégner de textes élaborés par des spécialistes de la question. TDC, en même temps qu'un très grand religieux est aussi l'un des plus grands scientifiques français. Il est celui qui a associé à la démarche de la foi les notions de matières (le corps et l'esprit). En effet le vrai croyant est aussi celui qui a les plus grands doutes. C'est donc au travers de lectures comme celle de comment je crois que l'on peut trouver des raisons de conserver la foi. Ce livre est aussi un livre scientifique.
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Le phénomène humain

Se fondant sur les archives privées de la Compagnie de Jésus et des documents inédits ou peu connus, les auteurs reconstituent la genèse du Phénomène humain, dont ils soulignent l’intérêt pour aujourd’hui.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Hymne de l'univers

Magnifique !
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Le phénomène humain

le grand classique de Teilhard de Chardin, un choc à l'époque de sa publication, qui reste d'une actualité brûlante.
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Autobiographie spirituelle

Un beau livre pour finaliser la découverte de ce penseur unique.
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Le milieu divin

Simone Weil agaçait Blanchot, ce qui est signe de qualité, alors que Teilhard de Chardin l'apitoyait en somme, avec condescendance : "Oui, c'est méritant tout ce qu'il essaie de croire, mais le pauvre homme..." Or je suis, jusque-là et sans le faire exprès, toujours de l'avis du Cheikh Momo : Weil est intéressante et agaçante, et l'autre : bof, mais on ne peut lui en vouloir, il fait ce qu'il peut. Je ne dis pas qu'il n'a pas, ça et là, quelques bonnes idées mais il reste souvent en deçà, ça ne décolle pas du prêche médiocre, avec des tas d'idées assez bateaux finalement, sur l'homme et le cosmos, la mort, l'épreuve, etc. ; quand on n'y trouve rien à redire, on tourne les pages assez vite avec un bâillement. Je ne sais si ses idées étaient chamboulantes pour le catholicisme de son époque, mais bon sang, on a été bien plus loin et bien plus audacieux, dans des tas d'autres spiritualités, qu'il semble ignorer, bien sûr, ce qui ne l'empêche pas d'émettre des jugements qui font pouffer de rire :



"Seul, par suite, le Christianisme sauve, avec les droits de la pensée, l'aspiration essentielle de toute mystique : s'unir (c'est-à-dire devenir Autre) en restant soi."

(…)
Lien : http://vitanova.blogspot.com..
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La place de l' homme dans la nature. Le gro..

Teilhard de Chardin est un scientifique avant que d'être un prêtre dans ses écrits. Il utilise dans cet ouvrage ses connaissances de théoricien de l'évolution, de la Chine du Carbonifère au Pliocène et de paléontologie pour présenter dans cet essai une approche originale sur la convergence de la Vie vers un point de destination final.

En d'autres termes, l'auteur s'appuie sur des étais scientifiques afin de construire une théorie qui vise à prouver que la complexification et la cérébralisation de la Vie est toujours en cours, elle ne s'est pas arrêtée avec l'apparition de l'homme et de sa conquête du monde à travers une société complexe et la maîtrise des sciences modernes. Nous sommes encore dans un processus qui tend à nous relier de plus en plus par une conscience collective, et nous relier également au cosmos par les sciences qui ont fait une large irruption dans notre quotidien. Cela suppose que l'intelligence n'est plus tournée vers la conquête et le développement, mais en raison de la 'compression' (nous vivons de plus en plus nombreux et conscients les uns des autres dans un monde fini) nous ne pouvons échapper à la nécessiter de 'se ramasser organiquement sur nous-mêmes'. Il s'agit là de conclure à une trajectoire globale qualifiée 'd'enroulement' de l'univers sur lui-même, qui après une explosion de formes de vie va converger vers une finalité qui est 'le point Omega', où tout élément converge vers ce nouvel équilibre. J'ajoute que Teilhard ne précise que c'est à ce moment que s'insère le 'problème de Dieu', et en fait mention à la toute dernière page de cet essai. Je pense que l'irruption de Dieu dans ce livre est inévitable, l'auteur étant un ecclésiastique, mais celle-ci est trop limitée et anecdotique pour dire que la religion ou la foi orientent le propos de l'auteur.

Teilhard de Chardin ose proposer une nouvelle vision de l'apparition de l'humanité sur terre, mais surtout lui donne un sens global, faisant adhérer à cette évolution l'histoire et la culture, reprochant à l'ethnologie d'écarter trop souvent ces domaines.

L'autenr ne prétend pas que ce point de convergence final sera atteint, cela dépend notamment de la volonté collective d'y parvenir, et des moyens comme la disponibilité des ressources matérielles et énergétiques. Là, j'affiche ma distance avec ces propos (tenus en 1949 il est vrai), car force est de constater que ces hypothèses sont démenties. De plus, l'irruption de l'Intelligence Artificielle nous promet une révolution qui va bouleverser la place de l'homme et certainement réduire la place de sa propre intelligence et donc réduire sa propre maîtrise de son destin. L'IA ne sera certainement pas utilisée au profit de l'humanité, et ne permettra encore moins d'atteindre une complexification de la Vie pour parvenir à une conscience collective.

Mais, ce livre a le mérite d'être facile à lire, très structuré. On peut regretter certains raccourcis, qui relativisent la solidité de l'ensemble.

Ces 170 pages se lisent rapidement, et je trouve que pour qui souhaite aborder une pensée sur ce thème qui soit simple à comprendre, étayée et originale, ce livre doit être lu.
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Teilhard de Chardin en Chine : Correspondan..

Au-delà de sa valeur scientifique, chacune de ces lettres - qu'elle soit écrite du désert de Gobi, des rives du Fleuve Jaune ou à bord d'un véhicule de la Croisière Jaune - est le reflet d'une formidable épopée. Véritable " Journal de bord " d'un savant, cette correspondance se révèle, tout autant que l'écho d'une extraordinaire aventure humaine, la découverte d'un pays prodigieux.
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