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Critiques de Pierre Veys (180)
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Baker Street, tome 1 : Sherlock Holmes n'a ..

Ce premier volume des aventures de Sherlock Holmes regroupe quatre petites enquêtes mettant en scène les deux détectives les plus célèbres d'Angleterre.

Dans cette bande dessinée, Sherlock est présenté comme colérique, mauvais joueur, de très mauvaise foi, prétentieux et pas si malin que ça au fond.

Le Docteur Watson quant à lui, semble beaucoup plus intelligent que son acolyte ne le laisse supposer, il est certes porté sur la bouteille et accumule les gaffes mais il a un capital sympathie largement plus élevé que Sherlock.

J'ai adoré relire ces petites histoires véritablement drôles et qui nous montrent des personnages archi-connus sous un autre jour.

Les dessins sont superbes, bourrés de détails et les dialogues sont caustiques à souhait.
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Achille Talon, Tome 48 : Achille Talon n'ar..

AAAAAAAh, Achille n'a-t-il tant vécu que pour cette infamie ?

Tout autre que ce scénariste, que ce dessinateur, l'eût éprouvé sur l'heure !

AAAAAAAh, pitreries et billevesées !

L'homme de qualité n'est plus ce qu'il était.

Mâtin, quelle triste époque !

Peut-être devrait on arrêter le progrès ...

Bof !

Rutilante érudition n'est plus que vains bavardages ....

Élégance et distinction ont sombré dans le trait ...

Mais que faire, une fois refermé, de cet album pour ne pas nuire plus encore à la réputation de l'homme de qualité ?

Brûler l'ouvrage serait aggraver le réchauffement climatique.

Le prêter, le donner ne serait que précipice élevé d'où tomberait mon honneur !

Je l'ai donc abandonné, dans le grenier, au fond de la malle où gisent, depuis toujours, les choses que jamais je ne me résoudrai à aimer :

- un jour d'été sans soleil ...

- "Cosette ou le temps des illusions", "Marius ou le fugitif" ...

- le mépris et la suffisance ...

- "L'humanité disparaîtra, bon débarras !"

- toutes les armes du monde ...

- les mites parce qu'elles mangent les livres ...

- "Je ne suis pas sortie de ma nuit" ...

- le chien de ma voisine qui aboie toute la journée ...

- ma voisine qui ressemble à son chien et ne dit jamais bonjour ...

- les tripes à la mode de Caen ...

et quelques autres bricoles dont je préfère ici ne pas parler ...



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Les aventures de Philip et Francis, Tome 1 ..

Menaces sur l' empire, inaugurait la série des pastiches "officiels" des célèbres Blake et Mortimer.

Le détournement des héros de bande dessinées originaux est quelque-chose de salutaire et d'enthousiasmant pour une série qui perdure après la disparition de son créateur.

La couverture de l'album, donnerait le change à un acheteur distrait: Elle reprend exactement le visuel des vrais albums de Blake et Mortimer: Bandeau et vignette en haut, et police de caractères du titre.

Ces ersatz des personnages-fétiches d' Edgard-Pierre Jacobs, appuient sur les aspects parfois démodés des originaux... C'est gentiment moqueur et absurde, sans tomber dans le graveleux... avec un récit bien construit.

Ce pastiche très réussis eussent pus et dus donner de salutaires idées aux gardiens du temple et héritiers d'un certain reporter à la houppe en manque de nouvelles aventures et de fantaisie.
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Les aventures de Philip et Francis, tome 2 ..

Philip et Francis, avatars facétieux des très sérieux Blake et Mortimer, récidivent!

Cette fois, les auteurs-pasticheurs recyclent Le piège diabolique en le rendant...machiavélique.

Philip, dans ce récit complètement déjanté et jouissif, n'est plus seul à tomber dans le piège puisqu'il y emmène le brave Francis.

Ce coup-là, ce n'est plus un voyage dans le temps mais une plongée dans une autre dimension londonienne!.. avec "triple-deck" et taximen aveugles, of course et by jove!

Et même si ce second opus des aventures de Philip et Francis (trade mark) est un cran au-dessous du premier tome, il ne m'a pas du tout été désagréable à lire. Et le dessin est toujours aussi soigné.
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L'escadrille des têtes brûlées, tome 2 : Black ..

Espiritu Santo (Archipel des Nouvelles-Hébrides). Août 1943.



Steve et Frank, deux pilotes américains viennent de débarquer sur l’île après s’être remis de leurs blessures aux Etats-Unis. Très vite, ils sont surpris par les étranges « blessés » qu’ils croisent sur leur route. Cela ne ressemble guère à des blessures de guerre… « Papy » Boyington ne doit pas être loin !



Critique :



Il ne faut pas croire tout ce qu’on écrit ! Voici ce qui figure sur le site des Editions Zéphyr (Dupuis) : « La véritable histoire de Gregory Boyington et de ses "Moutons Noirs". »

Vous allez y découvrir un Papy Boyington bagarreur et alcoolique. On est très loin de la véritable histoire de cet homme et bien plus près de la série télévisée « Les Têtes brûlées ».

Cet album-ci, non dénué d’humour, montre comment Boyington en a marre d’être inactif alors qu’il rêve d’en découdre avec les Japonais. Par une pirouette, non dénuée de culot, il arrive à se voir affecté l’escadrille VMA-214 du corps des Marines dont les pilotes sont au repos en Australie. Il ne lui reste plus qu’à trouver des pilotes.

Les dessins des personnages sont potables, sans plus, mais les scènes avec les avions sont de toute beauté. Ce scénario est une introduction à la mise en route dans le Pacifique de l’escadrille qui se nommera d’abord « The Boyington's bastards » (les bâtards de Boyington), mais ce nom d’escadrille, jugé inconvenant, va vite devenir « The Black Sheep » (les « Brebis galeuses »). Pourquoi les « bâtards » me demanderez-vous… Eh bien, parce qu’il est composé de pilotes sans affectation, des orphelins en quelque sorte.

Une bonne BD d’aventures aéronautiques.

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Baker street, tome 2 : Sherlock Holmes et l..

Un homme est retrouvé mort chez lui, dans son lit. Rien de plus naturel donc, sauf que cet homme appartenait à un club très particulier, le club des sports dangereux et pour ses membres, il est totalement impensable, voire tout simplement interdit de mourir d’une façon aussi commune.

Sherlock Holmes et le docteur Watson vont donc devoir faire la lumière sur ce mystère et par là même découvrir en quoi consiste ce club étrange.

Dans ce volume, il n’y a qu’une seule histoire suivie et non 5 petites aventures comme dans le premier tome.

Mais cela n’empêche pas nos deux acolytes de s’intéresser à d’autres affaires en cours, la disparition de plusieurs personnes sur les quais de la Tamise ou les tentatives d’un plaisantin pour ridiculiser la Reine par exemple !

Plusieurs clins d’œil au volume précédent apparaissent au fil de l’histoire mais ne gêne en rien la compréhension.

Dans cette parodie, Sherlock est encore une fois représenté comme un prétentieux imbu de sa personne, un homme de mauvaise foi et qui utilise l’intelligence de Watson pour se faire valoir. Watson, lui, semble beaucoup plus sympathique, toujours aussi porté sur la bouteille, et grand ami des Ecossais.

Encore une belle réussite !

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Les aventures de Philip et Francis, tome 2 ..

Miloch, leur vieil ennemi, vient de mourir et dans un télégramme, il annonce à Francis qu’il lui a légué quelque chose, à lui de découvrir le passage secret pour aller le chercher.



Dès les premières cases, on sourit déjà en découvrant quelques petits détails dans le club pour hommes de nos deux compères (le Centaur Club). J’ai pouffé un peu plus lorsqu’ils ont pénétré dans un ancien bâtiment du fisc où l’on pouvait encore entendre les cris des victimes…



L’art de la caricature est de ne pas sombrer dans l’excès, dans le lourd, dans le gras et les auteurs, n’étant pas à leur coup d’essai, savent jongler près de la ligne rouge sans jamais la franchir, restant toujours dans le léger, dans l’humour so british, se moquant gentiment des personnages d’Edgard P. Jacobs, tout en connaissant sur le bout des doigts son univers.



Vous vous souvenez de l’album "Le piège diabolique" ? Non ? Pas grave, vous allez découvrir encore mieux avec un piège machiavélique où l’institution "Mark & Spencer" est devenue "Spencer & Mark", où les bus sont à trois étages, où les cabines téléphoniques ne servent plus à téléphoner et bien d’autres surprises.



Si j’ai aimé le scénario de ce deuxième tome, j’ai trouvé que celui du premier était plus fin avec la révolte féminine.



Mais quoiqu’il en soit, j’ai passé un bon moment de détente avec nos deux lascars, j’ai souri et c’est l’essentiel.

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Achille Talon, Tome 47 : Achille Talon crève ..

Que diable allait-il faire dans cette galère ?

Achille Talon, l'homme de qualité, est, ici, victime d'une fourberie !

Et Lefuneste, cuistre par nature, pourtant bouffi d'ingratitude, ne semble y être pour rien puisqu'il est aussi passé à la moulinette ...

On chercherait en vain un coupable ... si ce n'est les deux auteurs de cet album !

Dans un duel de titans - qui n'est pas celui du plus gros mangeur de saucisses sus-cité, ils s'affrontent afin de savoir lequel fera le plus de mal au pauvre Talon qui n'est plus que la caricature de lui-même.

On le croyait insubmersible, incorrigible et indestructible.

C'était sans compter sur un coquin de sort !

Et sur cet album qui a pourtant le mérite de poser quelques questions essentielles :

Achille Talon est-il toujours le roi de la science-diction ?

N'a-t-il pas aujourd'hui tout dit ?

Pourtant, Greg, qui a, autrefois, lui-même, brillamment repris du grand Alain Saint-Ogan la mythique série de Zig et Puce, nous l'a dit :

Achille Talon est indispensable !

Il méprise l'obstacle.

Il persiste et signe.

Gageons qu'il retrouvera scénariste et dessinateur à son pied ...

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Baker Street, tome 3 : Sherlock Holmes et l..

Cette bande dessinée est une parodie des aventures du célèbre Sherlock Holmes. Ce volume et le suivant composent une seule et même histoire en deux tomes.

Dans cette série, c’est le docteur Watson qui a le beau rôle, Sherlock est perçu comme ayant très mauvais caractère, il semble mauvais joueur, mauvais perdant, rancunier et surtout pas très malin.

Watson quant à lui est décrit comme intelligent, bon vivant, toujours de bonne humeur, bourré d’humour, et passant pour le souffre-douleur d’un Sherlock revanchard et retors.

Cette aventure va les emmener très loin de Londres, jusqu’en Inde, dans une course contre la montre follement drôle et pleine de péripéties autour d’une histoire de thé.

Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les deux précédents opus pour comprendre l’intrigue mais il y a des personnages récurrents et pleins de clins d’œil rappelant des aventures passées.

Un célèbre Amiral bien connu vient même faire une apparition plutôt bienvenue dans cette histoire. Une excellente série où l’humour éclate à chaque page.

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Les aventures de Philip et Francis, Tome 1 ..

Drôle, sarcastique et irrévérencieuse, cette parodie française de Blake et Mortimer, remplacés ici par Philip et Francis, nous plonge dans une enquête qui touche jusqu'au plus haut sommet de l'Etat ; les femmes ont perdu la tête, n'en font qu'à leur tête et ce pour le plus grand désarroi des hommes.

Nos deux compères vont devoir affronter un ancien ennemi, en la personne du colone Olrik et braver tous les dangers, y compris celui de se retrouver dans les attributs d'une femme le temps d'une épilation à la cire.

Des références culturelles viennent completer cet album: la tapisserie de Bayeux, le Corniaud, la lettre M de Blake et Mortimer et d'autres encore

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Baker street, tome 2 : Sherlock Holmes et l..

Sherlock Holmes et le club des sports dangereux est un album différent de Sherlock Holmes n’a peur de rien.



Les auteurs ont ici manifestement pris confiance en leur démarche, puisqu’ils nous proposent une histoire d’un seul tenant qui contient quatre enquêtes toutes liées entre elles (même si le lien est parfois très ténu).



Après avoir échappé à un attentat, Holmes et Watson vont devoir se pencher sur un drôle de meurtre, des disparitions et l’étrange comportement d’un rongeur. Comme le laisse entendre le titre, le point d’orgue reste la rencontre avec le club des sports dangereux.



L’humour est ici omniprésent. Comme précédemment, le rythme oscille constamment entre l’humour le plus potache et l’humour anglais le plus fin. Le comique de répétition fait également ici son apparition. Cette forme d’humour est toujours délicate à manier et les auteurs s’en sortent très bien, notamment en faisait des liens avec l’album précédent. Lestrade et Watson seront tout particulièrement mis à contribution, et même Sherlock n’y échappe pas. L’ironie est ici maniée avec brio, quelques séquences sont particulièrement savoureuses !



La lecture du volume précédent est ici fortement recommandée, pour saisir toutes les allusions et les ressorts comiques qui sont offerts. Bon certes, il ne s’agit pas non plus d’une lecture indispensable, mais il sera dommage de s’en priver.



Les dessins sont toujours aussi agréables à suivre, même si quelques facilitées peuvent être déplorées ici ou là, notamment lorsqu’il question d’une certaine bière ou lors de la poursuite finale. Le rythme est parfois un peu décousu, quelques temps morts viennent un peu ternir l’ensemble, mais qu’importe… le plaisir reste au rendez-vous.



Voici donc un bon cru, un album à lire d’un seul tenant pour se changer les idées et s’offrir une tranche d’humour aux frais de Sherlock, Watson et Lestrade.
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Les Avatars, tome 1 : Des champs de fraises..

Dans les années 1960, des créatures étranges sont apparues spontanément venant de nulle part, on les baptise les "avatars" et comme ils sont intelligents on leur trouve des emplois et, ils trouvent place dans la société.



L'idée de départ de cette BD mélant humour et science-fiction était bonne, mais, comme l'on dit pudiquement elle n'a pas "trouvé son public"...



C'est un peu dommage, car si l'on est loin du chef d'oeuvre, le scénario avance des idées originales et amusantes, le dessin est un peu moins séduisant, mais les nombreuses références à des personnages des années 60/70 disséminées dans les albums font mouche.

On pourra ainsi reconnaître : Roger Moore, Louis de Funés, Les Beatles, Peter Sellers, Bernard Blier, etc...



Peut-être que ce côté reférentiel et nostalgique n'a pas suffit à sortir "Les avatars" de la masse de publications de BD ?



En résumé une lecture sympathique à redécouvrir, mais pas essentielle pour autant.
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Baker Street, Tome 5 : Le cheval qui murmur..

Après avoir (peut-être) triomphé de Moriarty dans des circonstances qui restent mystérieuses et (et très vraisemblablement moins dramatiques et très éloignées de celles rapportées par Arthur Conan Doyle), Sherlock Holmes va devoir résoudre un grave problème : comment séparer John de son nouvel ami, un tantinet peu adapté à la vie londonienne ?



Ce problème épineux réglé, Sherlock peut (avec le sentiment du devoir accompli) sombrer dans la dépression. Fort heureusement, l’inattendu Lestrade viendra proposer (à ses dépens) une enquête qui amènera le Grand détective à enquêter dans un caserne, dans un cirque, mener un interrogatoire haut en couleurs, afin de faire tomber un réseau d’espions…



Tout cela ne suffit pas à remplir un album, puisque les auteurs nous offrent encore cinq courts récits, narrant (ou raillant) la recherche d’une pierre précieuse, d’un tableau, la description d’un rare moment d’amitié (épris de tendresse holmésienne et d’honnêteté watsonienne) et enfin l’explication de la raison ayant amené le Strand à publier les récits de Watson (et la réaction des principaux concernés) sans oublier un aperçu des aventures non narrées par Watson.



Tout un programme, franchement amusant. Franchement Sherlock et John qui se balancent des boules de neige après avoir failli faire accuser (à tort) un certain Wiggins, il fallait l’oser !



L'ennui n’est jamais au rendez-vous. Une nouvelle fois nous avons droit à un bel ensemble, inspiré, amusant, équilibré entre plusieurs formes d’humour. Les dessins sont agréables et nous vont passer de bons moments, avec des retrouvailles et des récits qui se déroulent dans des circonstances toujours différentes.



Quelques petites déceptions peuvent être notées ici et là : les personnages secondaires restent les mêmes. Il ne faudra pas compter sur Moriarty, ni sur Mycroft (étrangement absent au fil des cinq albums) précédents. Harold aura finalement un petit rôle, trop vite oublié…



Cet album clôt donc la série Baker street plutôt sympathique consacrée aux aventures humoristiques de Sherlock et John. Ils plairont tout particulièrement aux adeptes de vous-savez-qui…

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Baker Street, tome 1 : Sherlock Holmes n'a ..

Je n’ai rien contre les parodies, tant qu’elles sont bien fichues… Sherlock Holmes avait déjà été excellemment parodié dans le film « Without a clues » (Élémentaire mon Cher Lock Holmes) et ici, il en est de même : excellent !



Oubliez ce que vous savez du plus célèbre détective de Baker Street, celui est plus burlesque et moins… grand détective qui résout tout.



Pourtant, on sent que les auteurs ont potassé leur canon et qu’ils n’ont pas fait cela à la légère puisque dans ce premier tome, ils remercient les Quincaillers de la Franco-Midland !



Ce premier tome regroupe 4 enquêtes de notre plus célèbre détective d’Angleterre et de son ami, le bon docteur Watson.



Watson dépeint comme un gros gourmand, un amateur de boisson alcoolisée, meilleurs en découverte de solution que Holmes et bourré d’humour dans ses petites pensées.



Sans oublier leur logeuse, madame Hudson, toujours bourrée et l’inspecteur Lestrade, l’emmerdeur de service.



Nous sommes dans une parodie, c’est drôle, amusant, on nous présente un Holmes aux antipodes du canonique puisqu’il n’est pas le roi de la déduction, est colérique, s’engueule avec Watson, est mauvais joueur, imbu de sa personne, il déteste la reine Victoria, est parfois perdu dans son enquête et pique une crise digne de Joe Dalton lorsque l’on dit "Moriarty".



Les dessins sont drôles, sans être des oeuvres d’art, mais faut chercher les petits détails et les expressions faciales valent leur pesant de tabac, le scénario comporte de véritables enquêtes, leur solution, mais elle n’est pas toujours celle trouvée par Holmes…



À déguster avec une tasse de thé et le sourire aux lèvres !



Une bédé drôle, une parodie réussi, ou : comment retrouver des personnages cultes dans des situations abracadabrantesques…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Baker Street, Tome 4 : Sherlock Holmes et l..

Ce second volume d’une histoire en deux tomes est une parodie hilarante des aventures de Sherlock Holmes et du docteur Watson. Dans cette version Sherlock est un être imbu de lui-même, colérique, pas très futé et très mauvais perdant.

Le docteur Watson est presque élevé au rang de star par les Ecossais, à la suite d’une péripétie s’étant déroulée en Ecosse dans les précédents tomes. Il est vu comme étant le cerveau de l'équipe, et de plus, il est sympathique, ce que n'est pas Sherlock.

Sa propension à boire, loin de lui attirer des ennuis, le rend encore plus sympathique aux yeux de ses admirateurs.

Nous retrouvons nos deux héros en Inde et la course contre la montre qui les a menés jusqu’ici va devoir se poursuivre en direction de Londres avec un sacré challenge à la clé.

Nous retrouvons des personnages rencontrés dans les précédentes aventures et ce clin d'oeil est tout à fait approprié.

Nos deux héros ne sont pas les seuls à être drôles, les personnages secondaires sont tordants eux-aussi et les situations cocasses qu'ils vivent semblent totalement improbables mais cela rend l'histoire encore plus loufoque.

L’humour est toujours aussi décapant et déjanté et les dessins bourrés de détails sont à la hauteur des dialogues.

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Baker Street, tome 1 : Sherlock Holmes n'a ..

Je suis quelque peu déçue par cette BD. Disons que je ne m'attendais pas du tout a ça... Je pensais retrouver avec plaisir Sherlock Holmes et son acolyte Watson dans leur enquête, hors ici, il s'agit d'une parodie de leurs investigations. Alors forcement, on sourit il y a de bonnes répliques mais pour ma part, je n'ai rien trouvé de transcendant.

Je lirai malgré tout les tomes suivants en espérant que la série ne s’essouffle pas.....
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Les aventures de Philip et Francis, Tome 1 ..

Parodier, c’est facile, ce qui est plus compliqué, c’est de ne pas sombrer dans l’humour gras et lourd.



Il faut connaître sur le bout des doigts le mythe que l’on va parodier, connaître ses codes et jouer avec, sans que cela ne tourne à la caricature grossière.



Les lecteurs doivent rire, sourire, pouffer de rire et s’esclaffer devant les personnages archiconnus et présentés sous un autre angle.



Le pari est réussi avec Blake et Mortimer, comme il l’était avec Baker Street et Hercule Potiron.



Blake et Mortimer, personnages d’Edgar P. Jacobs, sont ultra coincés, ne jurent jamais comme un capitaine Haddock, ne s’énervent pas comme un Joe Dalton. De tout temps et en toutes circonstances, le flegme britannique est affiché.



Alors, les découvrir totalement relâchés, décoincés, drôles, pas toujours des plus intelligents, ça fait un bien fou ! Ici, pas de bâton de chaise coincé dans les fessiers flegmatiques. Attention, ils restent raides, nos deux Britanniques, mais d’une autre manière que leurs alter ego officiels.



Philip Mortimer est obsédé sexuel, possède des magazines avec des femmes nues au milieu (et dans toutes les autres pages), c’est aussi un obsédé de la bouffe qui ne pense qu’à remplir son estomac et un savant raté.



Francis Blake est macho sur les bords, s’envoie en l’air avec une femme, vit chez sa môman et joue au petit train (le coquin !). Quant à Olrik, le découvrir en méchant raté m’a fait hurler de rire.



Dans ce premier album, les mâles anglais du M.I.5 (ou est-ce le 6 ?) se posent des questions : un vent de révolte gronde chez les femmes. Le thé n’est plus servi à l’heure, le service n’est plus impeccable, des femmes ont retirés leur soutien-gorge, d’autres l’ont brûlé…



Les ménagères de plus et moins de 50 ans et les épouses ne feraient plus ce pourquoi elles sont là ?? Je veux dire par là s’occuper de leurs maris, patrons, employeurs… Shocking !



Philip et Francis vont enquêter et ça ne manquera pas de piquant, d’humour, de drôlerie, de cocasseries, de clins d’œil à des choses connues (Kill Bill, Le Corniaud,…) ou tout simplement à la société anglaise.



On est dans la moquerie, dans les détournements des codes de la série originale, dans l’utilisation des clichés (mais à bon escient) tout en restant dans la finesse de l’humour anglais et pas dans le gras bon marché des films d’humour bon marché.



Sous le couvert de l’humour, il y a tout de même la dénonciation d’une société patriarcale qui considère que les femmes doivent rester à leur place, c’est-à-dire à la cuisine, dans le ménage, les tâches subalternes et aux ordres de ces messieurs (c’est ce que les personnages masculins dans cet album pensent, ceci n’est pas ma pensée, ni celles de tous les hommes – précision pour les gens qui prennent tout au premier degré).



C’est une parodie réussie, une fois de plus, un détournement des codes de Blake et Mortimer réalisé avec brio, humour et finesse. Une réussite.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Baker Street, tome 1 : Sherlock Holmes n'a ..

Sherlock Holmes n’a peur de rien… et surtout pas du ridicule. La bibliographie des deux auteurs (Pierre Veys au scénario et Nicolas Barral au dessin) avait déjà annoncé la couleur : nous avons affaire à deux spécialistes de la parodie, bien décidés à s’en prendre à au mythe de Sherlock Holmes.



Ce premier volume de la série Baker Street (qui compte cinq albums au total) est en fait un recueil de quatre histoires (de durée très variable) dans laquelle l’humour tient une grande place. Nous allons apprendre à composer avec un Sherlock dont le premier réflexe est de faire croire que Watson est pris d’un accès de flatulence… dans un club très sélect ! Ambiance, ambiance…



La suite sera baignée dans un drôle de mélange entre humour potache (Watson qui ridiculise Sherlock qui se venge de manière assez puérile) et d’une forme plus subtile, digne représente de ce que l’on peut qualifier d’humour anglais. Ainsi certaines chutes des histoires sont plutôt amusantes en nous laissant toujours perplexes. Les adeptes seront ravis !



Outre Sherlock et Watson, nous avons ici le plaisir de suivre Lestrade (particulièrement apprécié de nos compères) et Madame Hudson (dont les talents culinaires sont pour le moins… originaux), mais pas de Mycroft. Dans les deux dernières histoires, un autre personnage bien connu, sans doute appelé à devenir à devenir récurrent, fera son apparition.



Les histoires permettront de découvrir Sherlock et John aux prises avec un gâteau, des méduses, du whisky (beaucoup de whisky) dans le cadre d’une enquête au dénouement plutôt amusant, la résolution d’un meurtre qui laissera le lecteur dubitatif, d’un sauvetage plutôt original de la reine Victoria (Watson sera particulièrement en forme), sans oublier la résolution d’un mystère complexe en Ecosse et la disparition d’une momie.



Les dessins sont ici plutôt sympathiques, agréables, assez ronds et colorés. Le style est tout à fait adapté au caractère amusant de l’ensemble.



Voici une bonne entrée en matière pour un pastiche qui fait sourire et qui se révèle très sympathique. Cette lecture plaira surtout aux adeptes du Grand détective !
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Rien à déclarer

Lancée avec le film de Danny Boon, cette BD est l'adaptation pas à pas du film. Romance, belgitude et gags compris. On note toutefois que le Poelvoorde dessiné est affligé d'un nez proéminent digne de Cyrano et que le Dany Boon de la BD ne ressemble pas franchement à son alter ego cinématographique.



Danny Boon restait sur le succès de Bienvenue chez les Ch'tis et tout lui réussissait. Cette BD sentait donc le produit commercial. Il semble toutefois que les auteurs aient abandonné leurs droits pour une bonne œuvre si on en croit la quatrième de couverture.



Relue bien après, cette BD passe pas trop mal : humour gentil, sans gros éclats de rire toutefois. Je me demande finalement si elle n'a pas mieux vieillie que le film...

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Les aventures de Philip et Francis, tome 2 ..

De nouvelles aventures après six années d'attente pour notre duo de choc qui par certaines particularités nous fait penser aux Dupond et Dupont.

Olrik a encore frappé et nos compères se retrouvent dans un monde parallèle où tout est inversé.

Ils devront compter avec des personnages tels que Churchill pour se sortir de ce mauvais pas.

Les dialogues alternent entre bisbilles et pointe d'humour pour cette histoire mi historique mi fantastique.
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