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4.58/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) à : Mégalopolis , le vers 208
Mort(e) le : vers 126
Biographie :

Polybe, en grec ancien Πολύϐιος / Polúbios, était général, homme d'état, historien et théoricien politique.

Issu d’une grande famille arcadienne, il reçoit une solide éducation militaire. Il passe sa jeunesse près de Philopœmen, qui le forme dans l'art de la guerre.

Polybe est un des meneurs de la Ligue achéenne - en tant qu'hipparque il est au commandement de la cavalerie de la Ligue - au moment de la défaite du roi Persée de Macédoine face à Paul Émile, à Pydna (168).

Il s'efforce, mais en vain, de maintenir la neutralité des Achéens entre Rome et la Macédoine. Rome exige de la Ligue, restée neutre, des otages parmi les dirigeants politiques soucieux de l’indépendance des villes grecques.

Mille otages sont envoyés à Rome (167) ; Polybe est de ceux-là et ne recouvre sa liberté que 17 ans plus tard.

En 149, l’exil prend fin. Polybe rentre en Grèce. Mais très vite, Scipion Émilien fait appel au militaire qu’est Polybe, et avec son aide, rase Carthage (146). Il voyage ensuite en Afrique, en Espagne, en Gaule.

La dernière partie de sa vie est consacrée à la rédaction de sa grande œuvre, une Histoire générale de son temps, en quarante livres où il menait de front l'histoire de Rome et celle des États contemporains telles les monarchies lagide, séleucide et attalide (pergaménienne).

Polybe meurt vers 126 av. J.-C. d'une chute de cheval à 82 ans.
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Source : Wikipédia
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Présentation du livre le samedi 4 décembre au Collège des Bernardins. Entrée libre sur inscriptions: https://www.collegedesbernardins.fr/content/peut-parler-de-philosophie-religieuse La notion d'oecuménisme dispose de cinq sens qu'il s'agit aujourd'hui de tenir ensemble au sein d'une nouvelle discipline, la métaphysique oecuménique. le sens géographique du terme, employé par Hérodote, signifie le « monde habité ». Le sens politique, utilisé par Polybe, recouvre celui de « civilisation ». le sens eschatologique de l'oikouménè, qu'on trouve chez saint Paul, est celui du « Royaume à venir de Dieu sur la terre ». le sens ecclésiologique des Modernes, de John Mott, Georges Florovsky, Yves Congar et Rowan Williams, vise à dépasser, par le dialogue, l'enseignement, la prière et le témoignage commun, l'universel ecclésial compris de façon strictement confessionnelle. Il existe un 5e sens du mot que cet ouvrage monumental ambitionne de dévoiler, celui de synthèse en tension entre la raison conceptuelle et la croyance religieuse. La métaphysique oecuménique, qui prend au sérieux le caractère rationnel et existentiel De La foi, ne concerne plus dès lors seulement le monde chrétien. Elle s'adresse à toute personne désireuse de trouver une issue par le haut au « conflit des facultés » et aux blessures identitaires. Elle ouvre la voie à une nouvelle histoireDe La conscience humaine devenue planétaire, à un grand récit ouvert à toutes les cultures, à toutes les disciplines et à toutes les traditions religieuses. Elle offre en définitive une nouvelle épistémologie spirituelle et trans-disciplinaire, à la fois personnaliste, sophiologique, ternaire et eschatologique. Antoine Arjakovsky, docteur en Histoire de l'EHESS, est directeur de recherche au Collège des Bernardins à Paris, président de l'Association des philosophes chrétiens, fondateur de l'Institut d'études oecuméniques de Lviv et vice-président des Artisans de paix. Il est également administrateur des Semaines sociales de France et de la Plateforme de la mémoire et De La conscience européenne.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
( Passage des Alpes avec éléphants et cavalerie )
C'était le temps du coucher des Pléiades, et déjà la neige avait couvert le sommet des montagnes. Les soldats, consternés par le souvenir des maux qu'ils avaient soufferts, et ne se figurant qu'avec effroi ceux qu'ils avaient encore à endurer, semblaient perdre courage, Hannibal les assemble, et comme du haut des Alpes, qui semblent être la citadelle de l'Italie, on voit à découvert toutes ces vastes plaines que le Pô arrose de ses eaux, il se servit de ce beau spectacle, unique ressource qui lui restait, pour remettre ses soldats de leur frayeur. En même temps il leur montra du doigt le point où Rome était située, et leur rappela quelle était pour eux la bonne volonté des peuples, qui habitaient le pays qu'ils avaient sous les yeux. Le lendemain il lève le camp, et commence la descente des montagnes. A la vérité, il n'eut point ici d'ennemis à combattre, excepté ceux qui lui faisaient du mal à la dérobée, mais l'escarpement des lieux et la neige lui firent perdre presque autant de monde qu'il en avait perdu en montant. La descente était étroite, raide, et couverte de neige. Pour peu que l'on manquât le vrai chemin, l'on tombait dans des précipices affreux. Cependant le soldat endurci à ces sortes de périls, soutint encore courageusement celui-ci. Toutefois, lorsque les troupes arrivèrent à un certain endroit où il parut impossible aux éléphants ni aux chevaux de charge d'avancer, parce que le terrain déjà très raide dans l'espace de près de trois demi-stades, s'était éboulé davantage depuis très peu de temps, toute l'armée, remplie d'effroi, se livra de nouveau au désespoir.

POLYBE , HISTOIRE .
Chap XI , Livre III .
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 Polybe
Puisque les masses sont légères, avides, effrénées, déraisonnablement colériques, enclines à la violence passionnelle, il ne reste qu’à les brider par la crainte d’entités qui ne sont pas visibles et autres semblables impostures.
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LIVRE III , XXIV ,
( Bataille de Cannes )

On dit qu'alors Hasdrubal fit une chose qui prouve sa prudence et son habileté, et qui contribua au succès de la bataille. Comme les Numides étaient en grand nombre, et que ces troupes ne sont jamais plus utiles que lorsqu'on fuit devant elles, il leur donna les fuyards à poursuivre, et mena la cavalerie espagnole et gauloise à la charge pour secourir l'infanterie africaine. Il fondit sur les Romains par les derrières, et, faisant charger sa cavalerie en troupes dans la mêlée par plusieurs endroits, il donna de nouvelles forces aux Africains et fit tomber les armes des mains des ennemis. Ce fut alors que L. Emilius, citoyen, qui pendant toute sa vie, ainsi que dans ce dernier combat, avait noblement rempli ses devoirs envers son pays, succomba enfin tout couvert de plaies mortelles.
Les Romains combattaient toujours, et, faisant front à ceux dont ils étaient environnés, ils résistèrent tant qu'ils purent, mais les troupes qui étaient à la circonférence, diminuant de plus en plus, ils furent enfin resserrés dans un cercle plus étroit, et passés tous au fil de l'épée. Atilius et Servilius, deux personnages d'une grande probité, et qui s'étaient signalés dans le combat en vrais Romains, furent aussi tués dans cette occasion.
Pendant le carnage qui se faisait au centre, les Numides poursuivirent les fuyards de l'aile gauche. La plupart furent taillés en pièces, d'autres furent jetés en bas de leurs chevaux ; quelques-uns se sauvèrent à Vénuse, du nombre desquels était Varron, le général romain, cet homme abominable dont la magistrature coûta si cher à sa patrie.
Ainsi finit la bataille de Cannes, bataille où l'on vit de part et d'autre des prodiges de valeur, comme il est aisé de le justifier.
De six mille chevaux dont la cavalerie romaine était composée, il ne se sauva à Vénuse que soixante-dix Romains avec Varron, et de la cavalerie auxiliaire il n'y eut qu'environ trois cents hommes qui se jetèrent dans différentes villes. Dix mille hommes de pied furent à la vérité faits prisonniers, mais ils n'étaient pas au combat. Il ne sortit de la mêlée pour se sauver dans les villes voisines qu'environ trois mille hommes. Tout le reste, au nombre de soixante-dix mille, mourut au champ d'honneur.
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Il n'y a pas de témoin plus redoutable, pas d'accusateur plus implacable que la conscience qui sommeille en chaque homme.
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 Polybe
Il n'existe pas de témoin aussi terrible ou accusateur, aussi implacable que la conscience qui habite l'âme de chacun.
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