Ainsi je m'aperçus que l'allemand du Lager, squelettique, hurlé, constellé d'obscénités et d'imprécations, avait seulement une vague parenté avec le langage précis et austère de mes textes de chimie, et avec l'allemand mélodieux et raffiné des poésies de Heine que me récitait Clara, une de mes compagnes d'études.