Psychologies magazine

Quelques plaisir de la vie parmi tant d'autres: croquer du chocolat, regarder passer les nuage un jour de ciel changeant, se réveiller tôt pour voir le soleil se lever, regarder ce que l'on ne regarde jamais: les insectes sous une pierre, le spectacle de la rue en s'asseyant sur un banc public, se sentir guérir après une mauvaise grippe, sourire après un chagrin: plaisir de revivre, vivre avec un chat, regarder un tableau, lire un auteur qui nous rend plus humain, plus lucide. Poser le livre, relire les passages que l'on aime, ...

Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse. (Woody Allen)

Dieu a sagement agi en plaçant la naissance avant la mort ; sans cela, que saurait-on de la vie ? (Alphonse Allais)

Qui fait mauvais usage de lui-même, s'expose à maints dangers

Nous finissons toujours par être récompensés pour notre bonne volonté

Le rire est une chance, celle de transformer le kilo de plomb de la vie en kilo de plumes, lequel, quoi qu'on dise, vous fait moins mal quand il vous tombe sur le pied

Devenir un esprit libre, penser par soi-même sas céder au sentiment de culpabilité ou à des croyances qui nous rendent honteux... Pour Nietzche, nous sommes tous malades de notre culture et de ses valeurs. Mais la guérison reste possible.

Un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas

J'ai l'impression que cette pandémie a aisé à faire éclore des idées qu'ont attendait depuis longtemps.

Notre forme serait-elle dépendante de notre état psychique ? Jacques Fricker, nutritionniste, n’est pas loin de le penser : « Dans notre mode de vie, 30 % seulement des deux mille cinq cents calories brûlées dans une journée sont liées à une activité physique. Le reste – dont 20 % pour le cerveau – sert au métabolisme de base, qui nous maintient en vie. » Si l’on compare avec les huit mille calories quotidiennes dépensées par un cycliste professionnel, nul doute que, pour la majorité d’entre nous, la vie psychique consomme beaucoup plus d’énergie que l’effort physique !

L'énergies au cœur de nos vies
Au minuscule brin d’herbe, elle donne l’élan pour sortir de terre ou braver le bitume. Au vieux chêne, cette force immuable et tranquille. Selon son intensité, le vent sera douce brise, bourrasque, ou tempête et elle ira jusqu'à strier le ciel ou résonner dans un tonitruant tonnerre. C’est auprès d’elle également que puisent les femmes du monde entier lors de l’accouchement. Elle encore qui donne au nouveau-né ce ressort pour pleurer ou crier autant pour un si petit corps! Et plus tard au jeune enfant la soif et la joie de tout, une vitalité sans faille. Elle aussi qui gomme toute fatigue chez l’amoureux auprès de l’être aimé. Elle qui conduit le sportif à la victoire au moment de l’ultime effort, ou qui guide les mains de l’artiste, abolissant, dans l’élan créatif, toute notion de temps et d’espace. Elle qui nous fait déplacer les montagnes pour défendre une cause juste, et encore elle dans le regard vif et espiègle de cette vieille dame croisée au coin de la rue… Alors que nous nous plaignons d’être fatigués, l’énergie est partout. Elle est notre essence profonde. Il suffit de la cueillir dans ces petites choses qui nous reconnectent à la nature, à la vie, à notre humanité. À ce qui fait sens. De vraies relations, de vrais aliments, le contact avec les arbres, l’eau, les plantes, une maison harmonieuse, ou encore la remise en mouvement de notre corps et le retour à l’instant présent.