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3.53/5 (sur 552 notes)

Nationalité : Liban
Né(e) à : Amman, Jordanie , 1959
Biographie :

Rabih Alameddine est un journaliste, peintre et écrivain américano-libanais.

Né en Jordanie de parents libanais, il a grandi au Koweït et au Liban puis a étudié en Angleterre et aux États-Unis.

Il est titulaire d'un diplôme d’ingénieur à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et d'un Master of Business à San Francisco.

Il a travaillé en tant qu'ingénieur avant de se consacrer à l'écriture et à la peinture.

Il est auteur d'un recueil de nouvelles ainsi que de quatre romans: "Koolaids" (1998), "I, the Divine" (2001), "Hakawati" (2008) et "An Unnecessary Woman" (2014) (Les vies de papier), qui a obtenu le California Book Awards Gold Medal Fiction en 2014.

En 2016, il obtient le prix Femina étranger pour "Les vies de papier".

Il partage son temps entre San Francisco et Beyrouth.

site officiel: http://rabihalameddine.com/
Twitter: https://twitter.com/rabihalameddine
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Lecture des "Vies de papier", par l'auteur, dans la langue d'origine, en anglais


Citations et extraits (323) Voir plus Ajouter une citation
 ... la poésie, peu nombreux sont ceux qui s’y intéressent ... peu nombreux sont ceux qui souhaitent écouter les révélations d’une âme.
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Il pleut sans interruption. Mon âme est humide rien que d'entendre la pluie.
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[...] je n'ai nul besoin d'un phone,et encore moins qu'il soit smart ; personne ne m'appelle.
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Il n’y a pas plus conformiste que celui qui affiche son individualisme.
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J'étais une lectrice vorace, mais après la mort de Hannah, je devins insatiable. Les livres devinrent mon lait et mon miel. Pour me réconforter, je me récitais des formules naïves du genre "Les livres sont l'air que je respire", ou pire, "La vie n'a pas de sens sans la littérature", tout cela en une faible tentative d'éviter le fait que je trouvais le monde inexplicable et impénétrable. Comparée à la complexité de la compréhension du chagrin, Foucault ou Blanchot sont dans la catégorie des livres pour enfants
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[...] Marguerite Yourcenar [...] lorsqu'elle traduisit les poèmes de Cavafy en français. [...] Elle modifia complètement les poèmes, les francisa, se les appropria. Brodsky aurait dit qu'on ne lisait pas Cavafy, qu'on lisait Yourcenar, et il aurait eu tout à fait raison. Si ce n'est que les traductions de Yourcenar sont intéressantes en tant que telles. Elle desservit Cavafy, mais je peux lui pardonner. Ses poèmes devinrent autre chose, quelque chose de nouveau, comme du champagne.
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Tout juste en état de marche, comme moi : membres enflés, arthrite, insomnie, à la fois constipation et incontinence, les hautes et basses marées des enfers du vieillissement. Dans mes veines du matin, le sang s'écoule avec une lenteur de mélasse. Mon corps me fait défaut, mon esprit aussi. Lorsque mon corps fonctionne, on dirait que c'est indépendamment de mes désirs, et mon esprit oublie régulièrement ce que sont ces désirs, sans parler de savoir où j'ai posé mes clefs ou mes lunettes de lecture. On pourrait dire que chaque jour est une aventure.
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Les rêves des garçons sont les cauchemars des mères.
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Tous les enfers ont une devise à leur porte.
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Page 32
De tous les plaisirs délicieux que mon corps a commencé à me refuser, le sommeil est le plus précieux, le don sacré qui me manque le plus. Le sommeil sans repos m’a laissé sa suie. Je dors par fragments, quand j’arrive à dormir. Lorsque j’envisageais la fin de ma vie, je ne m’attendais pas à passer chaque nuit dans l’obscurité de ma chambre, les paupières à demi ouverts, calée sur des coussins ratatinés, à tenir salon avec mes souvenirs.
Le sommeil seigneur de tous les dieux et de tous les hommes. Ah, être le flux et le reflux de la vaste mer. Quand j’étais plus jeune, je pouvais dormir n’importe où. Je pouvais m’étaler sur un canapé, m’y enfoncer, l’obligeant à m’accueillir en son sein, et disparaître dans les enfers somnolents. Dans un océan luxurieux je plongeais, dans ses profondeurs je m’abîmais.
Virgile appelait le sommeil frère de la mort, et Isocrate avant lui. Hypnos et Thanatos, fils de Nyx. Cette façon de minimiser la mort est peu imaginative.
« Il est tout aussi indigne, de la part d’un homme pendant, de croire que la mort est un sommeil », a écrit Pessoa. La règle de base du sommeil est que l’on s’en éveille. Le réveil est-il alors une résurrection ?
Sur un canapé, sur un lit, sur une chaise, je dormais. Les rides s’évanouissaient de mon visage. Chaque silencieux tic-tac de l’horloge me rajeunissait. Pourquoi donc est-ce à l’âge où l’on a le plus besoin des vertus curatives d’un sommeil profond qu’on y accède avec le plus de mal ? Hypnos dépérit tandis que Thanatos approche.
Quand je songeais à la fin de ma vie, je n’envisageais pas que je passerais des nuits sans sommeil à revivre mes années antérieures. Je n’avais pas imaginé que je regretterais autant la librairie.
Je me demande parfois à quel point ma vie aurait été différente si je n’avais pas été embauchée ce jour-là.
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