Citations de Rachel Hawkins (129)
What surprises me is the sudden, jolting, and undeniable realization that even though I didn’t want to, I’ve fallen for an actual princess.
"And Ellie," he says darkly, and now I step forward, grabbing his jacket and not caring 𝑤ℎ𝑜 might be taking pictures.
"Seb, no."
"Ellie loves Alex. Boring, stupid Alex. I !" He lifts one hand, nearly smacking me in the face. "I am the interesting brother. I b-bought her a ℎ𝑜𝑢𝑠𝑒."
"You tried to steal a house from a farmer, and also you're seventeen," I remind him.
"But I love her," he replies, and then from behind us, I hear, "What?"
Great. Greatgreatgreat. Exactly what this moment needs.
Alex and Ellie stand there, clearly worried and confused. They're holding hands, and I think for a second of the tableau we must all make standing there. Me clutching Seb's jacket, Miles right beside me, Dons giggling his stupid drunk ass off.
Seb's chest rises and falls underneath my hands as he takes a deep breath, and I hope - 𝐼 𝑝𝑟𝑎𝑦 - that he's not-
"I'm in love with Eleanor," he announces, and we all freeze for just a second.
And then Alex - sweet, noble, quiet Alex - rears back and punches Seb right in the face.
Which is when things go crazy.
Only to come up short as I see that I have found Lady Tamsin. She's standing in the middle of the room, wrapped around another person, the sounds of heavy breathing and lips meeting soft in the room. For just a second, my confused brain wonders how Seb got back to this part of the house without me seeing him.
And then I really 𝑙𝑜𝑜𝑘.
It's very much 𝑛𝑜𝑡 Seb she's kissing.
It's Flora.
Ce n’est pas marrant de débiter des potins face à quelqu’un qui a l’air de s’ennuyer ; je veille donc à conserver une expression parfaitement neutre, ne trahissant pas plus d’intérêt que si nous discutions de la météo.
La joie qui a éclos dans ma poitrine à la lecture de cet article est une émotion sombre et laide, comme je ne suis pas censée en éprouver, je le sais, mais je n’arrive pas à m’en soucier. Il est libre, elle est partie, et maintenant j’ai une excuse pour le voir toutes les semaines. Une excuse pour me trouver dans cette magnifique demeure.
Elle sourit toujours, sans doute pour exhiber ces placages parfaits qui ont dû lui coûter une fortune. Emily est aussi mince que Mme Reed et tout aussi riche, mais, à la place des mignons cardigans de Mme Reed, Emily porte toujours des vêtements sportswear très chers. Je ne sais même pas si elle va à la salle de sport, mais elle passe sa vie dans la tenue d’une personne qui attend le début de son cours de yoga.
La maison est bien entretenue et propre, pourtant il y a quelque chose dans la sensation de vide qui l’habite – et qui hante les yeux d’Eddie – qui me fait penser à Tripp Ingraham. Je déteste promener son chien, parce que je dois alors entrer dans sa maison qui sent le renfermé, une maison qui macère dans son jus depuis que sa femme est morte.
C’est vrai, et ma voiture pourrie ne tiendra sans doute plus très longtemps, mais j’estime que ça vaut la peine de laisser derrière moi toute cette laideur pour venir dans ce paradis de pelouses manucurées et de villas cossues. Je sais qu’il aurait été plus malin de me dégoter un travail à Center Point, comme John, mais, dès l’instant où j’ai emménagé, ma première préoccupation a été de trouver le meilleur moyen de m’enfuir.
Il y a une tactique dans le mensonge. Il faut toujours y incorporer un peu de vérité. Juste une touche. C’est la partie qui attirera l’attention des gens et qui rendra le reste des mensonges plausible.
« Je cherchais de nouveaux horizons ». C’est vrai. Parce que je fuyais ma vie d’avant.
En vérité, je n’aime pas vraiment le café noir, mais c’est toujours ce qu’il y a de moins cher dans un bar, alors c’est devenu une habitude.
Il y a longtemps qu’on ne m’a pas regardée avec l’air de s’inquiéter pour ma personne, et ça me paraît presque plus séduisant que les belles fringues, la belle voiture et l’ossature parfaite.
Une voiture de ce modèle vaut plus que ce que gagnent la plupart des gens en une année entière. Il me faudrait travailler une éternité au café pour disposer ne serait-ce que de l’acompte, et me voilà dans la panade, tout ça parce que je reluquais la maison de ce type, plantée au milieu de la rue.
Ici, l’herbe est verte en toute saison, et chaque maison a ses pots de fleurs ou ses jardinières aux fenêtres, ainsi que d’énormes parterres de fleurs colorées. Les volets sont jaune vif, bleu marine, rouge profond, vert émeraude. S’il y a du gris, il est doux et élégant : gris tourterelle, comme dit Mme Reed. Les villas du quartier bourdonnent d’activité : les toiletteurs, les nettoyeurs de moquette, les techniciennes de surface vont et viennent dans les allées, même par une journée pluvieuse comme aujourd’hui.
Les galas de charité, c’est un truc important, dans le quartier, j’ai remarqué ça, même si je n’arrive jamais à deviner pour quelle cause ils récoltent des dons, en fait. Les invitations, que je vois au bout des tables ou aimantées aux portes des réfrigérateurs sous un magnet, sont toutes rédigées dans un style pompeux. Les enfants, les femmes battues, les sans-abri, les défavorisés – autant d’euphémismes qui désignent une seule et même chose : les pauvres.
J'avais tellement de choses à lui dire que je ne savais par où commencer. Les yeux rivés sur l'étang, elle a déclaré :
-Bonjour Sophie.
-Bonjour, ai-je répondu.
-Elle est très réservée lorsque nous étions petites, a murmuré Mme Casnoff, et l'espace d'un instant, je suis réstée perplexe. Père avait même peur qu'elle reste muette à jamais. Mais elle n'arrêtait pas de cogiter. Elle ressemblait davantage à Père que moi.
J'ai compris qu'elle faisait référence à Lara.
- " La fin justifie les moyens", disait-il toujours. "La fin justifie les moyens".
Pour la seconde fois en six mois, je me suis retrouvée enveloppée d’une couverture dans le bureau de Mme Casnoff. (La première fois, c’était la nuit où j’avais découvert qu’Archer était l’un des membres de L’Occhio di Dio, un groupe de chasseurs de démons.) Assise sur le canapé, près de moi, ma mère m’enlaçait. Une chemise débordant de documents à la main, mon père se tenait près du trône en velours violet de Mme Casnoff
Donc, je suis un démon, ai-je confié à Jenna le lendemain après-midi.
Nous étions assises dans notre chambre, ou plutôt c'était simplement elle qui était assise. Moi, j'était encore couchée, je n'avais pas bougé de mon lit depuis que Cal et Mme Casnoff m'avaient ramenée à Hécate.
On ne peut pas dire que ça me réjouisse, et je me réserve le droit d’être angoissée plus tard. Mais pour l’instant, te voir me rend tellement heureuse, que même si tu me révélais que tu es secrètement un ninja envoyé du futur pour détruire les petits chats et les arcs-en-ciel, cela ne me ferait ni chaud ni froid.
" - C'est incroyable. En un jour, tu t'es liée d'amitié avec l'exclue du centre, tu as envoyé bouler les filles les plus admirées d'Hécate, et tu es tombée amoureuse du plus beau garçon du manoir. Si demain tu arrives à aller en prison, tu vas devenir une légende."
- Cela vous donnera également l'occasion de mieux vous connaître l'un l'autre, a-t-il ajouté.
- On se connaît suffisamment. Pour quelle raison aurais-je envie de le connaître davantage?
- Parce que vous êtes fiancés.