Il y avait des moments où elle se sentait très seule. Par exemple, elle était en train de se faire du thé et, soudain, l’aspect solitaire de sa tasse lui donnait envie de hurler. Dans ces moments-là, elle retournait dans sa chambre, tirait les rideaux, se glissait sous la couette et se mettait à gémir. Il lui aurait été plus facile de cesser de se lever. De se laver. De manger. C’était un effort permanent d’être seule.