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3.41/5 (sur 269 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Eugène , 1968
Biographie :

Auteure de nouvelles et d'essais divers, née en 1968 aux États-Unis.
Elle fit une maitrise d'Arts à Columbia, spécialisée dans l'art de l' écriture, qu'elle obtient en 2001.
Elle commença dans le journalisme, à New-York et publia sa première nouvelle, Telex from Cuba, en 2008. Cette nouvelle lui permit d'être sélectionnée pour le National Book Award en 2008. Elle récidive en 2013 avec The Flamethrowers.

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Avez -vous remarqué qu'on peut qualifier le physique d'une femme d'ordinaire, et jamais celui d'un homme ? Personne ne dira jamais de l'apparence d'un homme qu'elle est ordinaire. Un homme ordinaire , c'est un homme normal, typique, un être convenable, travailleur, aux rêves et aux revenus modestes. Une femme ordinaire, c'est une femme vulgaire. Une femme vulgaire n'est pas digne de respect, elle a donc une valeur relative, une moindre valeur.
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Certains enfants dans la classe d'Everly disaient que Melle Alfaro avait les rideaux assortis à la moquette; ils voulaient dire par là qu'elle se teignait les poils entre les jambes du même blond platine que ses cheveux.
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Sauf qu'on ne peut pas tout perdre en taule, parce qu'on a déjà tout perdu.
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Le procureur de l’affaire Johnson est arrivé avant le juge. Il étincelait, comme un objet lavé au jet.
À partir de ce jour-là, chaque fois que j’ai été convoquée au tribunal, j’ai trouvé que les procureurs étaient ceux qui semblaient les plus compétents dans la salle d’audience. Beaux, malins, soignés, organisés, habillés de vêtements sur mesure, et portant de luxueuses serviettes en cuir. En revanche, les avocats commis d’office étaient reconnaissables à leur mauvaise façon de se tenir, leurs costumes mal coupés, leurs chaussures éraflées. Les hommes avaient des cheveux longs dans des styles différents, ou sans style du tout, et tous étaient coupables d’arborer une cravate d’une largeur démesurée. Les boutons de leur chemise pendouillaient, prêts à tomber. Les femmes avaient les cheveux courts, des coupes affreuses, pratiques. Les procureurs avaient tous l’air de Républicains nantis et détendus, tandis que les avocats commis d’office étaient de bonnes âmes surmenées, qui arrivaient hors d’haleine, en retard au tribunal, laissaient tomber des feuilles volantes, tombées plus d’une fois vu les traces de semelles crantées imprimées dessus. J’avais le sentiment que Johnson, moi, tous ceux défendus par un avocat commis d’office étaient foutus, complètement foutus. 
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Dans les maisons d'arrêt et les prisons, il y en a certaines qui font la loi, et cette femme qui réclamait le silence était de celles-là. Si on se plie à leurs règles, elles en inventent encore d'autres. Il faut toujours se battre, sinon on se retrouve sans rien.
(p. 13)
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A force d'être employé, le mot violence était vidé de son sens, c'était devenu un terme générique, et pourtant il avait encore du pouvoir, encore une signification, de multiples significations. Il y avait des actes de violence brute : battre quelqu'un à mort. D'autres formes plus abstraites : priver des gens de boulot, de la sécurité d'un toit, de bonnes écoles. D'autres enfin se déployaient à grande échelle : la mort de dizaines de milliers d'irakiens en une seule année à cause d'une guerre perfide, basée sur le mensonge et l'incompétence, un gâchis qui risquait d'être sans fin mais, d'après les procureurs, les vrais monstres étaient les adolescents tels que Button Sanchez.
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« Comment se fait-il que tu n’aies pas fait d’études ? » m’a demandé Jimmy, un jour. Il me trouvait intelligente. Il avait cette naïveté des gens instruits qui s’imaginent que si on n’est pas allé à la fac, c’est juste qu’on n’était pas à la hauteur.
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[… j'ai compris] pourquoi il avait paru si absent dans le box des accusés : ces enfoirés lui avaient fait une piqûre de chlorpromazine sans son consentement. Lorsqu'un certain type de détenus devaient être transférés au tribunal, les surveillants pénitentiaires se facilitaient la tâche en leur injectant un antipsychotique. L'écume aux lèvres et défoncés par ces horribles médicaments abêtissants, ces détenus faisaient mauvaise impression devant un juge ou leur avocat commis d'office, qui s'adressaient à eux comme s'ils avaient trois ans.
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Si ses élèves apprenaient à réfléchir, à s'intéresser à ce qu'elles lisent, une partie d'entre elles ne seraient pas enfermées. C'est ce que se disait Gordon, et ce qu'il leur disait aussi. Mais certains jours, comme celui où une femme était entrée dans la salle de classe de la prison et avait balancé de l'eau bouillante sucrée au visage d'une autre, il n'y croyait plus.
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La ville [ San Francisco ], pour nous, c'étaient des doigts trempés de brouillard s'insinuant sans trêve dans nos vêtements , (…)
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