AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.79/5 (sur 169 notes)

Nationalité : Algérie
Né(e) à : Boudouaou (Alma) , le 20/11/1945
Mort(e) à : Paris , le 12/11/1995
Biographie :

Rachid Mimouni est un écrivain algérien né le 20 novembre 1945 à Boudouaou (Alma) (à 30 km à l'est d'Alger), mort à Paris le 12 février 1995 d'une hépatite aigüe. Il est issu d'une famille paysanne pauvre.

Étudiant à Alger, il obtient sa licence en sciences commerciales en 1968. Après un bref passage par le monde professionnel (assistant de recherche), Mimouni part au Canada pour terminer son post-graduation, à l'École des hautes études commerciales de Montréal. Il étudie les sciences à l'Université d'Alger avant d'enseigner à l'École supérieure du commerce.
À partir de 1976, il enseigne dans cette même école ; puis après à l'école supérieure du commerce à Alger, dans les années 1990.

De son vivant, Rachid Mimouni occupait plusieurs postes de responsabilités ; à savoir : membre du conseil national de la culture, président de la fondation Kateb Yacine, président de l'avance sur recettes et vice-président d'Amnesty International.
Rachid Mimouni meurt dans sa chambre d'hôpital le 12 février 1995 à Paris.

Bien que son esprit était mathématique, reste que sa vocation était pour la littérature. Mimouni était très tôt attiré par la lecture et l'écriture. Le printemps n'en sera que plus beau, c'est le titre de son premier roman où se mêlent l'amour et la guerre. C'est l'histoire de deux jeunes algériens, Hamid et Djamila, qui se voient écraser par la machine infernale de la guerre. Ils sacrifient leur vie et leur amour pour l'Algérie.
Mimouni a fait de son enfance difficile un mobile et de la guerre d'Algérie (1954/1962) un repère pour donner naissance à ses prestigieux chefs-d'œuvres, où il a traité de beaucoup de sujets, notamment : la bureaucratie, l'amour, la sexualité, l'intégrisme, la dictature, la révolution, etc.
Dans ses pages, Rachid Mimouni montre la réalité amère des algériens et leur quotidien médiocre : harcèlements, intimidations, oppressions, provocations, etc. Il dépeint le tableau d'une Algérie en agonie et une jeunesse prisonnière des dogmes révolus.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Rachid Mimouni   (15)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Apos' Strophes d'été
Bernard Pivot propose une sélection d'Apos et de Strophes : - Suzanne Chantal pour "Jérôme Manni le vénitien" (rediffusion du 26/03/89) - Rachid Mimouni pour "L'honneur de la tribu" (rediffusion du 09/04/89) - Jean Cayrol pour "Oeuvre poétique" (rediffusion du 11/09/88) - Roger Grenier pour "Pascal Pia ou le droit au néant" (rediffusion du 30/04/89) - Edouard J. Maunick pour "Anthologie...

Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Tout simplement magnifique mais assez dur, comme une grande partie des bouquins où l'auteur s'engage. Des vérités sont assenées, l'obscurantisme religieux est dénoncé. R. Mimouni est décédé bien jeune malheureusement.
Commenter  J’apprécie          190
Omar n'était pas préparé à passer sa vie à griffer et à mordre. Il aimait sourire.
Commenter  J’apprécie          190
Il est extraordinaire de voir à quel point le pouvoir peut transformer les hommes. La moindre parcelle d’autorité concédée fait d’un opposant irréductible un homme de main servile. Nous en tirons comme leçon que la politique est un jeu de dupes. Il ne faut jamais croire les politiciens quand ils parlent de principes. Ces beaux principes ne sont que le moyen qui permet de confisquer le pouvoir. Ne les préoccupe que leur situation personnelle. Ils sont opposants parce qu’ils ne peuvent pas être partie prenante.
Commenter  J’apprécie          170
J 'ai souvent été visiter ces supermarchés dont l'état veut couvrir le pays pour lutter, dit-il, contre la spéculation .Juste pour m'amuser, me rendre compte, et aussi sans doute pour y puiser l’antidote de certaines maladies, qui avec l'âge et l 'aisance avaient tendance à prendre sur moi .
Commenter  J’apprécie          160
Il n’est pas facile dans ce pays, d’être Administrateur. C’est un poste qui exige beaucoup de qualités. Il faut faire montre d’une grande souplesse d’échine, de beaucoup d’obséquiosité, d’une totale absence d’idées personnelles de manière à garder à ses neurones toute disponibilité pour accueillir celle du chef. Il faut surtout se garder comme de la peste de toute forme d’initiative.
Commenter  J’apprécie          120
Tombeza est un livres remplit de personnages peu amical comme le vieux Aïssa, le commissaire batoul mais parfois on croise des personnages un peu sympathiques comme l'officier de police Abdelkader Rahim.
Tombeza ce personnage principal raconte sa vie en faisant des aller retour entre le passé et le présent, relate avec beaucoup d'obscurantisme, de dégoût et d'indignation certaines pratiques du quotidien en Algérie parfois avec des mots proches de la vulgarité, l'histoire se déroule entre la période coloniale et poste indépendance.
Dans le 2eme chapitre il raconte la souffrance de sa mère, la violence subi en premier par un soldat de l'armé coloniale qui l'a rendu enceinte puis la violence de son grand père qui vois sa dignité terni de jour en jour, puis le rejet de la société qui est encore plus violent, le cumule de cette frustration va amener tombeza a se venger une fois l'occasion saisit, en transposant cette peur sur les gens qui l'ont rejeter.
Tombeza est le troisième livre de Rachid Mimouni, magnifiquement bien écrit, il n'est pas recommandé pour les plus jeunes mais un qui devrait être lu par chaque algérien qui souhaite avoir un avant goût ou une comparaison entre l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui, de découvrir certaines réalité vécu par d'anciennes générations d'Algériens.
Commenter  J’apprécie          90
La sécheresse persistante et les tracasseries policières des pays environnants avaient transformé les seigneurs du désert en forbans. On exigeait d'eux des passeports, alors que depuis des temps immémoriaux ils allaient où bon leur semblait. Ils devaient désormais exciper d'une nationalité, eux, dont le royaume couvrait plusieurs pays. Ce fut ainsi qu'on leur fit perdre le contrôle des routes du sel et de l'or. Ces hommes au front haut connurent l'humilité et la misère. (...)
La caravane s'éclipsa subrepticement. Saïd fut un moment tenté de suivre ces hommes. Il souhaitait confusément partager leur existence âpre et dangereuse où ne comptaient que les actes essentiels, ceux qui permettent la survie, hors toutes fioritures. Il considérait qu'il était plus salutaire de se battre pour du pain que pour des idées. (p.34)
Commenter  J’apprécie          80
... Quand le présent est atroce, l'avenir menaçant, l'espoir se raccroche aux promesses messianiques de temps nouveaux. Pauvres cons. L'histoire aura beau se répéter, elle ne parviendra jamais à leur dessiller les yeux. Ils s'imaginent que le changement, si il se produit, se fera à leur avantage, que leur sort en sera amélioré. Ils n'ont pas encore compris que tout peut changer sauf leur condition de plébéien, que jamais la glèbe ne se détachera des semelles de leurs souliers, que jamais ne sera mis au rancart le joug qui enserre leur cou.
Commenter  J’apprécie          70
Nous en tirons comme leçon que la politique est un jeu de dupes. Il ne faut jamais croire les politiciens quand ils parlent de principes. Ces beaux principes ne sont que le moyen qui permet de confisquer le pouvoir. Ne les préoccupe que leur situation personnelle.
Commenter  J’apprécie          70
«Du centre du pouvoir n'émane qu'une odeur de cadavre en putréfaction» (p. 16),
Commenter  J’apprécie          60

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rachid Mimouni (293)Voir plus

Quiz Voir plus

Episode 2 : Quelle définition pour ces mots peu courants ?

Aménité ...

Fait de pardonner
Forme de courtoisie
Fait de conclure un discours
Forme de résilience

7 questions
1 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..