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3.32/5 (sur 80 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , 1956
Mort(e) à : Buenos Aires , 2006
Biographie :

Rafael Pinedo est un auteur Argentin né à Buenos Aires en 1954. Il a commencé à écrire très jeune mais à brûlé l'ensemble de ses écrits antérieurs à ses 18 ans. Il n'a renoué avec l'écriture que tardivement, a plus de 40 ans. On lui doit des nouvelles, remarquées par la critique. "Plop" a reçu le prix Casa America (2002) tandis que son deuxième livre, "Frio", a été finaliste du prix Planeta d'Argentine (2004). Il est mort en 2006 laissant un livre posthume, "Subte", non encore publié.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
La peur vient de la tête, pas du corps. La peur paralyse, empêche de courir, empêche de fuir. Fuir en avant, n’importe où loin des loups, loin des dents qui mordent, qui arrachent, qui s’affolent au goût du sang, à la saveur de la chair déchirée, arrachée vivante, mâchée sur le cri, sur la douleur.
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Pleurer sans larmes, c'est là le seul enseignement du froid.
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_Recyclage ou bûcher ? a dit le commissaire général.
_Au vote.
Une forêt de mains s'est levée pour le recyclage.
La Vieille Goro lui a fait baisser les mains.
_Toi, tu es trop jeune pour voter.
Elle l'a amené voir l'opération. L'aiguille entre les cervicales, l'écorchement, le dépeçage.
En tant que fils, il avait le droit de demander quelque chose : il a choisi un fémur pour en faire une flûte. Il ne l'a jamais faite.
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Elle avait l'air d'être la femme la plus vieille du camp. Une fois, on lui a demandé combien de migrations elle avait vues.
_ Je sais pas, beaucoup.
Comme elle mangeait rarement avec les autres, on ne savait pas vraiment d'où elle tirait sa nourriture.
Elle pouvait être cruelle si nécessaire. Le plus souvent elle se contentait d'être simplement rude.
On racontait qu'une fois, elle avait passé plusieurs jours, et plusieurs nuits aussi, à s'occuper d'un gamin dont la mère avait été recyclée.
Le quatrième jour, elle avait dit :
_ Il guérit pas ! , et s'était mise à le dépiauter. Les cris avaient attiré des gens, qui lui avaient demandé pourquoi elle ne l'avait pas sacrifié d'abord.
_ J'ai pas fait attention, avait-elle répondu.
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Un jour, au milieu des spasmes de plaisir, Plop a fait semblant de tomber sur elle. Sa bouche s'est retrouvée contre l'un des seins. Il l'a mordu. Elle a juré que jamais elle n'avait ressenti quelque chose de pareil.
Elle lui a demandé de passer sa bouche, sa langue sur sa poitrine.
Plop a répondu qu'elle devait lui donner quelque chose en échange.
- Quoi? a-t-elle demandé.
- Du plaisir, a-t-il répondu, sachant qu'elle aurait dit oui à n'importe quoi.
Il lui a demandé de lui bander les yeux, de l'attacher, de le couper, de le contraindre, c'est comme ça qu'il jouissait, lui.
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A chaque pelletée, à chaque poignée de terre qui tombe sur se tête, une image de sa vie émerge de son esprit.
Comme ça, jusqu'à maintenant, la fin.
Tout cet effort a été fait pour ce moment, pour arriver à ça, pour pouvoir, enfin, mourir.
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C'était Plop. Son nom finirait par signifier Celui qui naît dans la boue, Celui qui vit dans la boue, Celui qui meurt dans la boue.
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Entre les montagnes d’ordures, il y a des rats. Des insectes. Ce qu’on trouve le plus ce sont les cafards. Il y en a qui sont bébés et d’autres qui sont grands comme la main d’un homme.
Ceux-ci, ils mordent, et il y en a qui empoisonnent. La chair gonfle, devient bleue, comme eux. Le mieux, c’est de couper, si on peut.
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Chaque Groupe a ses coutumes, son organisation, ses tabous.
Dans certains Groupes, comme celui de Plop, les membres parlent tous en regardant vers le bas. Ils rient la bouche fermée, crient entre les dents. Ils n’ouvrent jamais la bouche.
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On dit qu'il est né alors qu'ils arrivaient dans un nouveau camp.
Que sa mère, la Chanteuse, l'a mis bas sur le chemin, attachée au bord de l'un des chariots, à moitié suspendue, à moitié trainée.
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