Citations de Raoul Cauvin (868)
Sergent ! S’il existait des médailles accordées aux imbéciles, il n’y en aurait jamais assez pour en recouvrir votre poitrine !
Apprenez, Bryan, qu’un sergent de la cavalerie des États-Unis ne pense jamais ! Il agit !
Faites-le fusiller, papa ! Ça lui apprendra à vivre !
-Nous...nous sommes arrivés ici...mon général...ouais...ici.
-Bravo ! A présent, nous occupons les anciennes positions sudistes...hé hé hé...Et eux, où sont-ils ?
-Là !
-Mais ce sont nos anciennes positions !
-Si je comprend bien...à part un échange de positions rien n'a changé !
-Hélas non, mon général ! Qu'allons-nous faire ?
-Que voulez-vous que nous fassions ? On retourne la carte et on recommence !
- J’exerce le métier de femme-potiche.
- C’est quoi, ça ?
- C’est une femme qui attire l’attention sur des objets ou des personnes uniquement par sa grâce ou son sourire.
Infirmière 1- C'est vrai, vous avez une chance inouïe d'en être sorti vivant.
Patient - A partir d'aujourd'hui, j'ai décidé de ne plus jamais toucher à un verre d'alcool !
Infirmière 1- Hihihi ! C'est ce que vous m'avez promis à chaque fois que vous êtes sorti d'ici. Pourtant cette fois-ci, quelque chose me dit que je peux vous croire....
Patient - C'est gentil ! Vous verrez, vous ne serez pas déçue.
Infirmière 1 - Je n'en doute pas.
Infirmière 2 - C'est ridicule, voyons ! Tôt ou tard, tu devras bien lui annoncer qu'il a perdu ses deux bras dans l'accident...
- Désolé, mon général... on ne m'avait pas mis au courant.
- Vous conviendrez que quand on envoie des hommes en mission secrète, on ne le crie pas sur tous les toits !
- Je croyais vraiment avoir affaire à des espions.
- Mais bon sang, major Lewis, ils ont dû vous l'expliquer qu'ils ne l'étaient pas !
- Bien sûr ! Mais vous conviendrez avec moi, vous aussi, qu'un espion digne de ce nom n'avouera jamais qu'il est un espion...
-Combien de fois avons-nous chargé depuis hier soir ?
-Euh...quatre...non...cinq, six peut-être...
-Onze fois, môssieur ! Onze fois !
-Nooon ? Tant que ça ?
-Et ne faites pas l'idiot ! Vous le savez très bien ! C'est bien simple...j'en arrive à me sustenter en chargeant, à dormir en chargeant, et c'est tout juste si on me laisse le temps entre deux charges de descendre de cheval pour faire pipi.
_Hééé! Vous aller à un bal masqué?
_Nan! Je vais faire une demande en mariage!…
_Ha bon?... Entre nous,je trouvais l'idée du bal masqué plus amusante!
_Servez-moi quelque chose de fort!... De très fort!... Voulez-vous?
(Page 12)
-Blutch ! C'est affreux ! C'est la première fois que je déserte !
-Et c'est la première fois qui coûte sergent ! Vous verrez...après ça ira tout seul !
- Joyeux Noël, monsieur Bughin.
- Merci ! A vous aussi...
- Dites-moi... On peut savoir quel est le Noël qui, à ce jour, vous a le plus marqué dans votre vie ? ...
- Je dirais celui de l'année dernière...
Je m'étais porté volontaire dans une unité combattante en partance pour l'étranger. C'est ainsi que la veille de Noël, je me suis retrouvé en première ligne...
Malheureusement, dans ce pays-là, Noël ou pas, ça n'a pas d'importance...
Ça canardait de tous les côtés...
Quand la nuit est tombée, le calme est soudain revenu. J'en ai profité pour regarder le ciel.
Dans l'obscurité, une étoile brillait plus que les autres. Il me semblait même qu'elle s'approchait de nous.
- Le miracle de Noël ?!
- Pensez-vous ! C'était un avion ennemi...
Je ne vous dis pas ce qu'on a dégusté. Non, ce Noël-là, je ne l'oublierai jamais...
Depuis c'est fou le nombre d'hôpitaux que j'ai visités pour me faire rafistoler.
Fou, aussi, le nombre de prothèses qu'on m'a placées pour essayer de reconstituer, un tant soit peu, le moi d'avant.
Prothèses fémorales, tibiales, du cou, des genoux, de la hanche et j'en passe !
J'ai même eu une cranioplastie, c'est vous dire. Et tout ça, à mes frais, bien entendu.
- Euh...aheum... et le plus beau cadeau de Noël que vous ayez reçu à ce jour ?!
- Celui que j'ai reçu hier de la nation reconnaissante.
Un oeil de verre gratuit ! On me l'a placé hier.
- Euh... joyeux Noël Monsieur Bughin.
- Merci. A vous aussi.
- Un guetteur ! À votre avis, qu'est-ce qu'il fait ?
- Il guette sergent !
- Bravo Blutch ! Très bonne déduction; la prochaine fois que j'aurai besoin d'entendre une réponse stupide, je m'adresserai à mon cheval ! ...
- Ne te fatigue pas ! Stark n’adresse jamais la parole aux fantassins, passe-le-moi je vais le lui donner.
- Mais ce type est complètement taré !
- Je ne voudrais pas te vexer, vieux… Mais tu n’as pas fait là une grande découverte !
- Cent vingt et un hommes, mon général ! Tous tués, blessés ou disparus ! Vous avez devant vous le reste d'une charge glorieuse …
- Et … et l'ennemi a reculé de combien ? …
- … D'un bon mètre mon général ! Peut-être même d'un mètre dix ! …
- Bon sang ! Cent hommes au mètre c'est cher !
- Au mètre dix mon général !
Non, mossieur, je n'ai pas lâchement déserté comme vous !
J'ai été éjecté du pont par l'éclatement d'un obus ! ...
- Amélie me prendrait dans ses bras blancs et frêles, me serrerait contre son petit cœur … me couvrirait de baisers ! …
- Restez-en là ! … Si vous la laissez vous langer, elle va avoir la surprise de sa vie ! …
[Blutch] Crébonsoir ! Quel carnage ! Dans des trucs pareils, il n'y a vraiment que les gars comme moi qui survivent ! Ouais...lâches, peut-être, mais encore assez vivants pour s'en rendre compte !
Yollande : Vous... Vous avez une petite amie ?
Nicolas : Oh, que non !
Yollande : Ca tombe bien ! Maman dit toujours que je serai un bon parti et je suis libre en ce moment !
Nicolas : Vous avez un titre ?
Yollande : Un titre ?
Nicolas : Princesse ? Comtesse ? Vicomtesse ? Baronne ?
Yollande : N... Non !
Nicolas : Désolé, mon père n'acceptera jamais. Les nobles se marient entre eux, enfin presque ! Mais si vous voulez, nous pouvons rester amis.
Yollande : IL N'EN EST PAS QUESTION !
Nicolas : Désolé !
Yollande : GOUJAT !
Nicolas : Vous m'en voyez navré !
- Ainsi, voilà donc l'endroit où mon âme droite et pure va quitter mon petit corps douillet !...
-Blutch, vous êtes tellement bête que je me vois très bien assis à côté du cheval et vous tirant la carriole !
-D'accord avec vous, sergent...au moins vous auriez un interlocuteur à votre niveau !