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Citations de Ray Bradbury (1323)


Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme. Battons en brèche l’esprit humain. Qui sait qui pourrait être la cible de l’homme cultivé?
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Un auteur de science-fiction n’est pas (forcément) un savant ; il doit cependant être au courant de l’état des découvertes scientifiques. Ses ouvrages ne sont certes pas des exposés de connaissances comme les livres de sciences naturelles, de physique ou d’astronomie ; ils doivent cependant reposer sur des données d’une certaine vraisemblance scientifique, ou donner l’illusion d’une réalité scientifique, même et surtout quand ils racontent ce qui n’existe pas, ou pas encore.
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- Papa... est-ce que je suis une personne bien ?
- Je crois que oui. Je sais que oui, en fait.
- Est-ce que... est-ce que ce sera une aide, quand les choses iront vraiment mal ?
- ça aidera beaucoup.
(P. 126)
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Monsieur le Maire, est-ce que vos ouvriers irlandais peuvent rôtir encore un jour dans les flammes de l’enfer ?— Je ferai tourner la broche et les arroserai pour vous, mon Père.
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He fled from her like a bullet from gun. Up endless staircases, through passages, halls, past windows that poured down dark gallery panels like white waterfalls. Up, up through the layercake Worlds with the thick frostings of Oriental rug between, and bright candles on top.

From the highest stair he gazed down through four intervals of Universe.

Lowlands of kitchen, dining room, parlor. Two Middle Countries of music, games, pictures, and locked, forbidden rooms. And here— he whirled— the Highlands of picnics, adventure, and learning. Here he roamed, idled, or sat singing lonely child songs on the winding journey to school.

This, then, was the Universe. Father (or God, as Mother often called him) had raised its mountains of wailpapered plaster long ago. This was Father-God's creation, in which stars blazed at the flick of a switch. And the sun was Mother, and Mother was the sun, about which all the Worlds swung, turning. And Edwin, a small dark meteor, spun up around through the dark carpets and shimmering tapestries of space. You saw him rise to vanish on vast comet staircases, on hikes and explorations.

Sometimes he and Mother picnicked in the Highlands, spread cool snow linens on red-tuffed, Persian lawns, on crimson meadows in a rarefied plateau at the summit of the Worlds where flaking portraits of sallow strangers looked meanly down on their eating and their revels. They drew water from silver taps in hidden tiled niches, smashed the tumblers on hearthstones, shrieking. Played hide- and-seek in enchanted Upper Countries, in unknown, wild, and hidden lands, where she found him rolled like a mummy in a velvet window drape or under sheeted furniture like a rare plant protected from some wind. Once, lost, he wandered for hours in insane foothills of dust and echoes, where the hooks and hangers in closets were hung only with night. But she found him and carried him weeping down through the leveling Universe to the Parlor where dust motes, exact and familiar, fell in showers of sparks on the sunlit air.
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Autrefois, les livres n’intéressaient que quelques personnes ici et là, un peu partout. Elles pouvaient se permettre d’être différentes. Le monde était vaste. Mais le voilà qui se remplit d’yeux, de coudes, de bouches. Et la population de doubler, tripler, quadrupler. Le cinéma et la radio, les magazines, les livres se sont nivelés par le bas, normalisés en une vaste soupe. Vous me suivez ?
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Tandis qu'ils marchaient, Montag les dévisageait du coin de l'œil.
"Ne jugez pas un livre d'après sa couverture", dit quelqu'un.
Et chacun de rire en silence tout en poursuivant sa route le long du fleuve.
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Dieu (ou qui vous voudrez) sait que j’admire Orwell, Huxley, Wells, Dick, Asimov... mais Bradbury est pour moi le plus grand auteur de science fiction et ses chroniques martiennes son chef-d’œuvre.
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Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l'effleurer. Les mauvais la violent et l'abandonnent aux mouches
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Et gardez toujours cette idée en tête : vous n'avez aucune importance, vous n'êtes rien du tout. Un jour, il se peut que ce que nous transportons rende service à quelqu'un. Mais même quand nous avions accès aux livres, nous n'avons pas su en profiter.
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Incipit

"Le plaisir d'incendier !
Quel plaisir extraordinaire c'était de voir les choses se faire dévorer, de les voir noircir et se transformer.
Les poings serrés sur l'embout de cuivre, armé de ce python géant qui crachait son venin de pétrole sur le monde, il sentait le sang battre à ses tempes, et ses mains devenaient celles d'un prodigieux chef d'orchestre dirigeant toutes les symphonies en feu majeur pour abattre les guenilles et les ruines carbonisées de l'Histoire.
Son casque symbolique numéroté 451 sur sa tête massive, une flamme orange dans les yeux à la pensée de ce qui allait se produire, il actionna l'igniteur d'une chiquenaude et la maison décolla dans un feu vorace qui embrasa le ciel du soir de rouge, de jaune et de noir. [...]
Montag arbora le sourire féroce de tous les nommes roussis et repoussés par les flammes.
Il savait qu'à son retour à la caserne il lancerait un clin d'œil à son reflet dans la glace, à ce nègre de music-hall passé au bouchon brûlé. Plus tard, au bord du sommeil, dans le noir, il sentirait ce sourire farouche toujours prisonnier des muscles de son visage. Jamais il ne le quittait, ce sourire, jamais au grand jamais, autant qu'il s'en souvînt."
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Quelle rareté, ces visages qui vous prennent et vous renvoient votre propre expression, les nuances les plus secrètes de votre pensée vacillante !
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"Il doit y avoir quelque chose dans les livres, des choses que nous ne pouvons pas imaginer, pour amener une femme à rester dans une maison en flammes oui, il doit y avoir quelque chose."
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Je vis dans un puits. Je vis comme une fumée dans un puits, comme un nuage de vapeur dans une gorge de Pierre. Je ne bouge pas. Je ne fais rien d'autre qu' 'attendre. Au dessus de ma tête j 'aperçois les froides étoiles de la nuit et du matin,puis je vois le soleil. Parfois je chante de vieux chants de ce monde au temps de sa jeunesse. Comment dire ce que je suis quand je l'ignore! Impossible. J 'attends, c 'est tout. Je suis brume,clair de l'une et souvenir. Je suis triste et je suis vieux. Parfois je tombe vers le fond comme des gouttes de pluie. Alors des toiles d'araignées tressaillent a la surface de l'eau. J'attends dans le silence glacé; un jour viendra ou je n'attendrai plus .
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Quand la mort des tiens est quotidienne, tu n’as pas le temps de méditer sur elle. Tu ne songes qu’à courir et à sauver ta peau. Mais quand tu peux enfin cesser de fuir... (...) alors tu as le loisir de t’interroger. De te demander d’où tu viens et où tu vas. Et le feu t’éclaire pour te montrer le chemin. Le feu et la foudre. Les étoiles à contempler au petit matin. Les flammes qui te protègent au fond de ta grotte. C’est dans leur lumière à la nuit tombée que l’homme des cavernes, l’homme proche encore de la bête, a pu cracher sa pensée en même temps que sa salive et la pétrir de sa curiosité face aux énigmes. (p.72)
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Ils se mirent à contrôler la vie des gens, leurs bibliothèques; ils se mirent à diriger et à tracasser ceux-là mêmes qui étaient venus sur Mars pour fuir les directives, les règles et les tracasseries.
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Ray Bradbury
Ce que sussuraient et marmonnaient les brises et les vents en secouant les ardoises disjointes,nul ne pourrait le dire,a partCecy,qui arriva peu de temps apres la chatte pour devenir la fille la plus belle et la plus singuliere de la Famille(...) En somme,elle etait une deesse de la sagesse,et laFamille,consciente de ce fait la traitait comme une porcelaine et la laissait dormir a toute heure,sachant qu a son reveil sa bouche retentirait de 12 dialectes et de 20 etats d esprits;assez de philosophies pour elucider Platon a midi,et Aristote a minuit.
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- Mon grand-père m'a dit un jour : « grand par le sexe, petit par l'esprit, voilà le destin de l'homme ».
- Un homme sage.
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La fête foraine était entrée dans la ville comme un vent d'octobre, comme le vol sombre d'une chauve-souris sur le lac glacial, dans le cliquetis des os, les plaintes, les soupirs et les murmures au long des toiles de tente battues d'une pluie sombre.
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Ce n'est pas une heure normale, se disait-il. Les femmes ne sont jamais réveillées à une heure pareille. Elles dorment comme les enfants. Mais les hommes entre deux âges ? Eux, c'est une heure qu'ils connaissent bien. Minuit, ce n'est pas grave; on s'éveille, puis on se rendort. Une heure, ou deux heures, ce n'est pas grave, on gigote, mais on se rendort. Mais trois heures...mon Dieu, trois heures du matin... Les médecins disent que c'est l'heure de la marée basse pour le corps humain. L'âme se promène dehors. Le sang circule au ralenti. on est plus près de la mort qu'on ne le sera jamais, sauf le jour de sa mort. Le sommeil est un morceau de mort, mais à trois heures du matin se retrouver les yeux fermés c'est vivre sa mort !On rêve les yeux ouverts. Bon Dieu, si on avait la force de s'éveiller entièrement, on assassinerait ses demi-rêves à grand coup de chevrotine !Mais non, on reste là, retenu dans le fond d'un puits insondable et desséché. Le lune passe et vous jette un coup d’œil, de sa face idiote.
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