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Citations de Ray Bradbury (1323)


"On doit tous être pareils. Nous ne naissons pas libres et égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content ; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison. Conclusion ! Un livre est un fusil chargé dans la maison d'à côté. Brûlons-le. Déchargeons l'arme. Battons en brèche l'esprit humain. Qui sait qui pourrait être la cible de l'homme cultivé ? Moi ? Je ne le supporterais pas une minute."
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Un nain perché sur les épaules d'un géant voit plus loin que lui !
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Un problème devient trop encombrant ? Hop, dans la chaudière.
Tu es devenu encombrant, Montag. Et le feu va soulager mes épaules de ton poids vite fait, bien fait ; pas de pourrissement à craindre. C’est ça le feu : antiseptique, esthétique, pratique.
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Un jour, alors qu’il était enfant, il s’était assis sur une dune de sable jaune au bord de la mer au beau milieu d’une journée d’été torride et azurée. Il essayait de remplir un tamis de sable parce qu’un cousin cruel lui avait dit : « Si tu remplis ce tamis, tu auras dix cents ! » Et plus vite il déversait le sable, plus vite le tamis se vidait dans un chaud murmure. Ses mains étaient fatiguées, le sable était brûlant , la tamis restait vide. Assis là en plein cœur de Juillet, muré dans le silence, il avait senti les larmes ruisseler sur ses joues.
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On ne peut dire à quel moment précis nait l'amitié. Si l'on remplit un récipient goutte à goutte, il finit par y en avoir une qui le fait déborder ; ainsi lorsque se succèdent les gentillesses, il finit par y en avoir une qui fait déborder le cœur.
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Après tout, on vit à l'époque du kleneex. On fait avec les gens comme avec les mouchoirs, on froisse après usage, on jette, on en prend un autre, on se mouche, on froisse, on jette.
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Oh, Dieu ! La tyrannie terrible de la majorité.
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On doit tous être pareil. Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content ; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison. Conclusion ! Un livre est un fusil chargé dans la maison d'à côté. Brûlons-le. Déchargeons l'arme. Battons en brèche l'esprit humain.
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Je n'en peux plus, dit le capitaine. Je suis moulu. Il est arrivé trop de choses aujourd'hui. J'ai l'impression d'avoir passé quarante-huit heures sous une pluie battante sans manteau ni parapluie. Je suis trempé d'émotions jusqu'aux os.

[La Troisième Expédition]
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"Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort, disait mon grand-père. Un enfant, un livre, un tableau, une maison, un mur que l'on a construit ou une paire de chaussures que l'on s'est fabriquée. Ou un jardin que l'on a aménagé. Quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort; comme ça, quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez planté, vous êtes là. Peu importe ce que tu fais, disait-il, tant que tu changes une chose en une autre, une chose qui te ressemble une fois que tu en as fini avec elle. La différence entre l'homme qui ne fait que tondre le gazon et un vrai jardinier réside dans le toucher, disait-il. L'homme qui tond pourrait tout aussi bien n'avoir jamais existé; le jardinier, lui, existera toute sa vie dans son oeuvre."
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Et j'ai pensé aux livres. Et pour la première fois je me suis rendu compte que derrière chacun de ces livres, il y avait un homme. Un homme qui avait mis du temps pour les écrire. Jamais cette idée ne m'était venue. Si ça se trouve, il a fallu toute une vie à un homme pour mettre certaines de ses idées par écrit, observer le monde et la vie autour de lui, et moi j'arrive en deux minutes et boum ! tout est fini.
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Les livres sont faits pour nous rappeler quels ânes, quels imbéciles nous sommes. Ils sont comme la garde prétorienne de César murmurant dans le vacarne des défilés triomphants : "Souviens-toi, César, que tu est mortel." La plupart d'entre nous ne peuvent courir en tous sens, parler aux uns et aux autres, connaitre toutes les cités du monde ; nous n'avons ni le temps, ni l'argent, ni tellement d'amis. Ce que vous recherchez, Montag, se trouve dans le monde, mais le seul moyen, pour l'homme de la rue, d'en connaitre quatre-vingt-dix-neuf pour cent, ce sont les livres. Ne demandez pas de garanties. Et n'attendez pas le salut d'une seule source, individu, machine ou bibliothèque. Contribuez à votre propre sauvetage, et si vous vous noyez au moins mourez en sachant que vous vous dirigiez vers le rivage.
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Quand la première bombe tombera sur l'Amérique, tout le monde commencera à s'interroger.
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Il n'y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire.
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Oh, Dieu, la terrible tyrannie de la majorité !
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On dirait que les filles n'ont pas une once de bon sens quand ça les prend. C'est ça qui tourne la tête des hommes. Ils se disent: "Oh, quelle ravissante fille. Elle n'a pas du tout de cervelle, elle m'aime, je pense que je ne ferais pas mal de l'épouser." Ils l'épousent, se réveillent un bon matin, et s'aperçoivent qu'elle est descendue de ses nuages, que le bon sens lui est revenu et qu'il s'est déjà mis à suspendre son linge un peu partout. L'homme commence à ruer dans les brancards. Il a l'impression d'être sur une petite île déserte, dans une petite pièce isolée, avec un rayon de miel qui se serait transformé en un piège à ours, avec un papillon métamorphosé en guêpe.

nouvelle: "Le grand incendie"
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"Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort, disait mon grand-père. Un enfant, un livre, un tableau, une maison, un mur que l'on a construit ou une paire de chaussures que l'on s'est fabriquée. Ou un jardin que l'on a aménagé. Quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait une endroit où aller après la mort; comme ça, quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là. Peu importe ce que tu fais, disait-il, tant que tu changes une chose en une autre, différente de ce qu'elle était avant que tu la touches, une chose qui te ressemble une fois que tu en as fini avec elle. La différence entre l'homme qui ne fait que tondre le gazon et un vrai jardinier réside dans le toucher, disait-il. L'homme qui tond pourrait tout aussi bien n'avoir jamais existé; le jardinier, lui, existera toute sa vie dans son oeuvre."
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Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l'effleurer. Les mauvais la violent et l'abandonnent aux mouches.
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Et gardez toujours cette idée en tête : vous n'avez aucune importance. Vous n'êtes rien du tout. Un jour, il se peut que ce que nous transportons rende service à quelqu'un. Mais même quand nous avions accès aux livres, nous n'avons pas su en profiter. Nous avons continué à insulter les morts. Nous avons continué à cracher sur les tombes de tous les malheureux morts avant nous. Nous allons rencontré des tas de gens isolés dans la semaine, le mois, l'année à venir. Et quand ils demanderont ce que nous faisons, vous pourrez répondre : nous nous souvenons.
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les livres n'étaient qu'un des nombreux réceptacles destinés à conserver ce que nous avions peur d'oublier. Ils n'ont absolument rien de magique. Il n'y a de magie que dans ce qu'ils disent, dans la façon dont ils cousent les pièces et les morceaux de l'univers pour nous en faire un vêtement.
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