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Citations de Ray Bradbury (1323)


Il n'y a pas besoin de brûler des livres pour détruire une culture. Juste de faire en sorte que les gens arrêtent de les lire.
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La plupart d'entre nous ne peuvent pas courir en tous sens, parler aux uns et aux autres, connaître toutes les cités du monde ; nous n'avons ni le temps, ni l'argent, ni tellement d'amis. Ce que vous recherchez, Montag, se trouve dans le monde, mais le seul moyen, pour l'homme de la rue, d'en connaître quatre-vingt-dix-neuf pour cent, ce sont les livres.
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Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort, disait mon grand-père. Un enfant, un livre, un tableau, une maison, un mur que l'on a construit ou une paire de chaussure que l'on s'est fabriquée. Ou un jardin que l'on a aménagé. Quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort; comme ça, quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là. Peu importe ce que tu fais, disait-il, tant que tu changes une chose en une autre, différente de ce qu'elle était avant que tu la touches, une chose qui te ressemble une fois que tu as fini avec elle. La différence entre l'homme qui ne fait que tondre le gazon et un vrai jardinier réside dans le toucher, disait-il. L'homme qui tond pourrait tout aussi bien n'avoir jamais existé; le jardinier, lui existera toute sa vie dans son oeuvre.
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- Il était une fois ! s'exclama Beatty. En voilà une façon de parler !
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Si vous ne voulez pas qu'un homme se pose des problèmes [...], ne lui donnez pas deux solution à choisir; ne lui en qu'une. Mieux, ne lui en donnez pas du tout.
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Les Noirs n'aiment pas Little Black Sambo. Brûlons-le. La Case de l'Oncle Tom met les Blancs mal à l'aise. Brûlons-le. Quelqu'un a écrit un livre sur le tabac et le cancer des poumons? Les fumeurs pleurnichent? Brûlons le livre. La sérénité, Montag. La paix, Montag. À la porte, les querelles. Ou mieux encore, dans l'incinérateur. Les enterrements sont tristes et païens? Éliminons-les également. Cinq minutes après sa mort, une personne est en route vers la Grande Cheminée, les Incinérateurs desservis par hélicoptère dans tout le pays. Dix minutes après sa mort, l'homme n'est plus qu'un grain de poussière noire. N'épiloguons pas sur les individus à coups de memoriam. Oublions-les. Brûlons-les, brûlons tout. Le feu est clair, le feu est propre.
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L'homme qui tond pourrait tout aussi bien n'avoir jamais existé; le jardinier, lui, existera toute sa vie dans son oeuvre.
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Chacun doit laisser quelque chose derrière soi à sa mort, disait mon grand-père. Un enfant, un livre, un tableau, une maison, un mur que l'on a construit ou une paire de chaussure que l'on s'est fabriquée. Ou un jardin que l'on a aménagé. Quelque chose que la main a touché d'une façon ou d'une autre pour que l'âme ait un endroit où aller après la mort; comme ça quand les gens regardent l'arbre ou la fleur que vous avez plantés, vous êtes là. Peu importe ce que tu fais, disait-il, tant que tu changes une chose en une autre, différente de ce qu'elle était avant que tu la touches, une chose qui te ressemble une fois que tu en as fini avec elle. La différence entre l'homme qui ne fait que tondre le gazon et un vrai jardinier réside dans le toucher, disait-il. L'homme qui tond pourrait tout aussi bien n'avoir jamais existé; le jardinier, lui, existera toute sa vie dans son oeuvre.
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– Est-ce le paradis ? demanda Hinkston.
– Absurde. Non. C'est un monde où l'on a une deuxième chance. Personne ne nous a dit pourquoi. Mais personne ne nous a dit pourquoi nous étions sur la Terre, non plus.
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Il y avait autrefois, bien avant le Christ, une espèce d'oiseau stupide appelé le phénix. Tous les cents ans, il dressait un bûcher et s'y immolait. Ce devait être le premier cousin de l'homme. Mais chaque fois qu'il se brûlait, il resurgissait de ses cendres, renaissait à la vie. Et on dirait que nous sommes en train d'en faire autant, sans arrêt, mais avec un méchant avantage sur le phénix. Nous avons conscience de l'énorme bêtise que nous venons de faire. Conscience de toutes les bêtises que nous avons faites durant un millier d'années, et tant que nous en aurons conscience et qu'il y aura autour de nous de quoi nous les rappeler, nous cesserons un jour de dresser ces maudits bûchers funéraires pour nous jeter dedans. A chaque génération, nous trouverons un peu plus de monde qui se souvient.
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-On a brûlé un millier de livres. On a brûlé une femme.
-Et alors ?
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- C'est un chouette boulot. Le lundi, brûle Millay, le mercredi Whitman, le vendredi Faulkner, réduis-les en cendres, et puis brûle les cendres. C'est notre slogan officiel.

P29
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Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l’éffleurer. Les mauvais la violent et l’abandonnent aux mouches.
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Les mains de Montag s'emparèrent de la Bible. Il s'en rendit compte et eut l'air surpris.
« Aimeriez-vous posséder ce livre ?
- Je donnerais mon bras droit pour l'avoir. » (p.122)
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La Société Anonyme Automates existe depuis deux ans et se prévaut déjà d'une longue liste de clients satisfaits. Notre devise : Vive la liberté !
(Dans "Automates, Société Anonyme")
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Il y avait une différence entre souvenir et rêve. Lui n'avait que des rêves de choses qu'il avait voulu faire, alors que Lespère avait le souvenir de celles qu'il avait accomplies. Et cette certitude commença à déchirer Hollis avec une terrible et lente précision.
(Dans "Kaléidoscope")
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Je ne parle pas des choses, avait dit Faber, je parle du sens des choses. Là, je sais que je suis vivant.
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Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux.
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Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de "faits", qu'ils se sentent gavés, mais absolument "brillants" côté information. lls auront alors l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du surplace. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles. C'est la porte ouverte à la mélancolie.
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Très bon livre parlant d'un homme qui prend gout à la lecture dans un monde ou la lecture, la culture, l'amour sont interdits.
On découvre avec le héros son envie d'apprendre, de se cultiver quitte à se marginaliser de cette société.
A lire absolument
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