Il finirait par comprendre que ce destin était le seul qu'il aurait jamais. Qu'il dormirait encore auprès d'elle pendant trente ou quarante ans. Qu'il verrait ses filles grandir, partager la vie d'hommes dont il trouverait l'intelligence minuscule, et devenir des mères achevées. La vieilles l'affaiblirait, mais elle atténuerait ses regrets, ses angoisses, et il terminerait son existence presque heureux.