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3.98/5 (sur 30 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mauzé-sur-le-Mignon , le 19/11/1799
Mort(e) à : La Gripperie-Saint-Symphorien , le 17/05/1838
Biographie :

René Caillié est un explorateur français.

Fils d'un ouvrier-boulanger, il quitte Mauzé à l'âge de seize ans, à pied, pour la ville de Rochefort, distante de 40 km, avec 60 francs en poche reçus de sa grand-mère. Désirant parcourir des terres inconnues, il s'embarque en 1816 pour le Sénégal comme domestique ; il quitte ensuite Saint-Louis pour la Guadeloupe, où il reste six mois, avant de revenir en France.

À la fin de 1818, il est de nouveau à Saint-Louis et, l'année suivante, il fait partie de la caravane qui porte secours au major Gray, à Boundou. Ramené malade à Saint-Louis, il rentre en France. Entre 1820 et 1823, il voyage entre Bordeaux et les Antilles pour le compte d'un négociant en vins.

De retour au Sénégal, en 1824, il obtient l'appui du gouverneur Roger pour pénétrer chez les Maures, de l'autre côté du fleuve Sénégal. Il part le 3 août et se fait passer pour un Égyptien captif des Français et désireux de rejoindre son pays. Il vit misérablement au milieu des Maures, apprend leurs coutumes et leur langue. En 1825, il revient à Saint-Louis, puis se rend à Freetown, capitale de la Sierra Leone, en 1826.

Le gouverneur anglais refuse de financer son projet d'exploration vers Tombouctou, mais l'engage pour diriger une fabrique d'indigo. Ayant épargné quelque argent (2 000 francs), Caillié quitte la Sierra Leone, achète de la pacotille, se rend au Río Núñez vêtu comme un musulman, traverse avec une caravane le Fouta Djalon et parvient le 11 juin 1827, sur le haut Niger, à Kouroussa. Il se dirige ensuite vers Djenné, mais il est obligé de s'arrêter, atteint de scorbut, et échappe de peu à la mort. Il ne peut reprendre sa route que le 1er janvier 1828.

Il arrive à Djenné deux mois plus tard, s'embarque sur une pirogue et atteint, le 20 avril, Tombouctou. Il séjourne très peu de temps dans Tombouctou, ville en pleine décadence, et la quitte dès le 4 mai pour aller toucher le prix de 10 000 francs offert par la Société de géographie de Paris au premier Européen qui atteindrait ce centre. Il fait partie d'une caravane qui se rend au Maroc. Le 12 août, il est à Fès, le 27 septembre à Tanger, d'où il s'embarque pour la France.

Reçu triomphalement à Paris, il se voit attribuer le titre honorifique de résident à Bamako, ainsi qu'un traitement de 6 000 francs. Ayant obtenu gloire et fortune, René Caillié se consacre à la rédaction du "Journal d'un voyage à Tombouctou et à Djenné dans l'Afrique centrale" (Paris, 1830).
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Source : Wikipedia
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Le Mali : Sur les traces de René Caillé
- CARTE D'AFRIQUE SITUANT LE MALI --- Les rues de Bamako - DP le marché - DP le photographe ambulant opérant (vieux système sur pied) - DP les tisserands au travail - chanteurnoir chantant le mauvais de la guerre - la route que suivit RENE CAILLE - un village Bambara --- Djenné, ville musulmane DP - nous assistons à une fête religieuse traditionnelle où chaque famille...

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les esclaves aiment beaucoup à faire cet ouvrage, parce qu'il les met à même de ramasser une petite provision de sel pour leur consommation. En général, les hommes de cette classe sont moins malheureux à Tombouctou que dans d'autres contrées; ils sont bien vêtus, bien nourris, rarement battus; on les oblige à pratiquer les cérémonies religieuses, ce qu'ils font très exactement, mais ils n'en sont pas moins regardés comme une marchandise; on les exporte à Tripoli, à Maroc, et sur d'autres parties de la côte, où ils ne sont pas aussi heureux qu'à Tombouctou ; c'est toujours avec regret qu'ils partent de cette ville, quoiqu'ils ignorent le sort qui leur est destiné.
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Les Bambaras, qui sont tous païens, prennent autant de femmes qu'ils peuvent en nourrir, mais les Mandingues n'en ont jamais plus de quatre. Ils ne les épousent pas toutes en même temps, et même ce n'est qu'à des époques éloignées, quelquefois à trois ou quatre ans de distance. Chaque femme qu'ils prennent est pour eux un objet de dépense considérable, à laquelle ils ne peuvent suffire qu'après avoir acquis quelques bénéfices dans leur commerce, pour acheter les esclaves qu'ils sont obligés de donner aux parents de leur prétendue, autrement ils ne trouveraient pas à se marier. Cette espèce de dot varie beaucoup : si la fille est de bonne famille, qu'elle soit jolie, et qu'on lui reconnaisse de bonnes qualités, les parents exigent trois ou quatre esclaves, ou la valeur en marchandises; ces malheureux sont toujours la propriété de la mère. Si la fille est d'un rang peu distingué, ou d'une figure désagréable, on ne donne que deux esclaves. Je n'ai pas vu d'exemple dans tout ce pays d'une fille célibataire; elles se marient toutes, belles ou laides. Ce sont autant de servantes que les hommes s'attachent, et dont ils ne craignent pas la désertion. Le prétendu est obligé de livrer la dot avant de posséder la fille, à laquelle il fait encore quelques petits cadeaux ; de plus, il lui envoie tous les jours de grandes calebasses pleines de riz. Deux mois avant le mariage, la future est toujours en fête, et sa mère invite les voisins à venir y prendre part.
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Dans cette contrée, la population est divisée en plusieurs catégories, et les rangs sociaux y sont distincts. Les hommes qui travaillent à la journée ou au mois, soit pour la culture des terres, soit pour tout autre ouvrage, sont regardés comme appartenant à la dernière classe : ceux qui se croient d'une condition plus relevée les traitent comme des êtres très inférieurs. Il y a aussi au Tafilet beaucoup d'esclaves nègres et quelques affranchis : jamais ils ne forment d'alliance avec les Maures; les enfants même nés d'une négresse et d'un Maure par une union clandestine n'ont aucun état réel dans le pays; ils restent toujours dans les dernières classes de la société.
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Tant de beautés dans la nature forcent l'ame à se reporter vers son créateur, et à admirer la profondeur de son intelligence.
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Dans la soirée, je vis plusieurs femmes qui pilaient des souris pour faire la sauce de leurs soupers. Je remarquai qu'on les avait vidées, et que, sans se donner la peine de les dépouiller, on les avait passées sur le feu pour flamber le poil : ainsi préparées, on les laisse dans un coin de la case, et elles ont souvent sept ou huit jours quand on les mange. Les souris qui s'introduisent dans les jarres au mil sont prises par les femmes et les enfants, qui les attrapent sans pièges.
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